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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T14:07:04+02:00

Tout justement. Il dit que le czar l'a accueilli très bien, qu'il va envahir tes États pour rétablir Bougrelas et que toi tu seras tué. Père Ubu: --Ho! ho! J'ai peur! J'ai peur! Ha! je pense mourir. O pauvre homme que je suis. Que devenir, grand Dieu? Ce méchant homme va me tuer, Saint Antoine et tous les saints, protégez-moi, je vous donnerai de la phynance et je brûlerai des cierges pour vous. Seigneur, que devenir? (Il pleure et sanglote.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T14:06:56+02:00

Sabre à finances, corne de ma gidouille, madame la financière, j'ai des oneilles pour parler et vous une bouche pour m'entendre. (Éclats de rire.) Ou plutôt non! Vous me faites tromper et vous êtes cause que je suis bête! Mais, corne d'Ubu! (Un Messager entre.) Allons, bon, qu'a-t-il encore celui-là? Va-t-en, sagouin, ou je te poche avec décollation et torsion des jambes

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T14:06:48+02:00

Sire, pardonnez-moi, j'ai été entraîné malgré moi par le Père Ubu. Alexis: --Oh! l'affreux menteur. Enfin, que désirez-vous? Bordure: --Le Père Ubu m'a fait emprisonner sous prétexte de conspiration, je suis parvenu à m'échapper et j'ai couru cinq jours et cinq nuits à cheval à travers les steppes pour venir implorer Votre gracieuse miséricorde

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T14:06:39+02:00

Eh! mon bel ami, vous avez la langue fort bien pendue. Je ne doute pas que si vous vous échappiez il en pourrait résulter des complications, mais je ne crois pas que les casemates de Thorn aient jamais lâché quelqu'un des honnêtes garçons qu'on leur avait confiés. C'est pourquoi, bonne nuit, et je vous invite à dormir sur les deux oneilles, bien que les rats dansent ici une assez belle sarabande

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T14:06:31+02:00

Sire, nous ne sommes inscrits sur le registre que pour cent cinquante-deux rixdales que nous avons déjà payées, il y aura tantôt six semaines à la Saint Mathieu. Père Ubu: --C'est fort possible, mais j'ai changé le gouvernement et j'ai fait mettre dans le journal qu'on paierait deux fois tous les impôts et trois fois ceux qui pourront être désignés ultérieurement. Avec ce système j'aurai vite fait fortune, alors je tuerai tout le monde et je m'en irai

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T14:06:20+02:00

Comment, je parle depuis une heure. Crois-tu que ji vienne ici pour prêcher dans le désert? Stanislas: --Loin de moi cette pensée. Père Ubu: --Je viens donc te dire, t'ordonner et te signifier que tu aies à produire et exhiber promptement ta finance, sinon tu seras massacré. Allons, messeigneurs les salopins de finance, voiturez ici le voiturin à phynances.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T14:06:10+02:00

Grand Dieu! qu'allons-nous devenir? le Père Ubu est un affreux sagouin et sa famille est, dit'on, abominable. Un Paysan: --Mais, écoutez: ne dirait-on pas qu'on frappe à la porte? Une voix (au dehors): --Cornegidouille! Ouvrez, de par ma merdre, par saint Jean, saint Pierre et saint Nicolas! ouvrez, sabre à finances, corne finances, je viens chercher les impôts! (La porte est défoncée, Ubu pénètre suivi d'une légion de Grippe-Sous.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T14:05:28+02:00

Oh! mon cher ami, ce n'est rien. Emporte ta caisse chez toi, Michel; et vous, partagez-vous cette autre, prenez une pièce chacun jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-11-02T21:35:24+01:00

Acte 4

Scène Première

La crypte des anciens rois de Pologne dans la cathédrale de Varsovie.

MÈRE UBU

Où donc est ce trésor ? Aucune dalle ne sonne creux. J'ai pourtant bien compté treize pierres après le tombeau de Ladislas le Grand en allant le long du mur, et il n'y a rien. Il faut qu'on m'ait trompée. Voilà cependant : ici la pierre sonne creux. A l'œuvre, Mère Ubu. Courage, descellons cette pierre. Elle tient bon. Prenons ce bout de croc à finances qui fera encore son office. Voilà ! Voilà l'or au milieu des ossements des rois. Dans notre sac, alors, tout ! Eh ! quel est ce bruit ? Dans ces vieilles voûtes y aurait-il encore des vivants ? Non, ce n'est rien, hâtons-nous. Prenons tout. Cet argent sera mieux à la face du jour qu'au milieu des tombeaux des anciens princes. Remettons la pierre. Eh quoi ! toujours ce bruit. Ma présence en ces lieux me cause une étrange frayeur. Je prendrai le reste de cet or une autre fois, je reviendrai demain.

Une voix (sortant du tombeau de Jean Sigismond) :

—Jamais, Mère Ubu !

(La Mère Ubu se sauve affolée emportant l'or volé par la porte secrète.)

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Extrait ajouté par Biquet 2011-11-02T21:33:45+01:00

Acte 1

Scène VII

La maison d'Ubu.

GIRON, PILE, COTICE, PÈRE UBU, MÈRE UBU, Conjurés et Soldats, CAPITAINE BORDURE.

Père Ubu :

—Eh ! mes bons amis, il est grand temps d'arrêter le plan de la conspiration. Que chacun donne son avis. Je vais d'abord donner le mien, si vous le permettez.

Capitaine Bordure :

—Parlez, Père Ubu.

Père Ubu :

—Eh bien, mes amis, je suis d'avis d'empoisonner simplement le roi en lui fourrant de l'arsenic dans son déjeuner. Quand il voudra le brouter il tombera mort, et ainsi je serai roi.

Tous :

—Fi, le sagouin !

Père Ubu :

—Eh quoi, cela ne vous plaît pas ? Alors, que Bordure donne son avis.

Capitaine Bordure :

—Moi, je suis d'avis de lui ficher un grand coup d'épée qui le fendra de la tête à la ceinture.

Tous :

—Oui ! voilà qui est noble et vaillant.

Père Ubu :

—Et sil vous donne des coups de pied ? Je me rappelle maintenant qu'il a pour les revues des souliers de fer qui font très mal. Si je savais, je filerais vous dénoncer pour me tirer de cette sale affaire, et je pense qu'il me donnerait aussi de la monnaie.

Mère Ubu :

—Oh ! le traître, le lâche, le vilain et plat ladre.

Tous :

—Conspuez le Père Ub !

Père Ubu :

—Hé, messieurs, tenez-vous tranquilles si vous ne voulez visiter mes poches.

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