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Ultimes paroles



Description ajoutée par Joyce 2011-01-24T22:08:16+01:00

Résumé

'Cette arthrite n'est pas une blague. (.. .) Mes réflexes sont bousillés.J'arrive pas à me rouler un joint.' Vers la fin de sa vie, W. S. Burroughs, handicapé par l'arthrite, ne peut plus taper à la machine. Ses proches ont alors l'idée de lui donner des livres blancs : de novembre 1996 à fin juillet 1997, quelques jours avant sa mort, il y consignera son journal intime. New York, Mexico, Paris : W. Burroughs interroge une vie de calme et d'écriture, convoquant entre autres, Shakespeare, Conrad et Yeats, Allen Ginsberg, Timothi Leary, Brion Gysin et ses chats bien-aimés dans un ultime effort pour décrypter et guérir le monde menacé par le mal, la bêtise, la conspiration internationale du mensonge, les extra-terrestres et les mille-pattes cauchemardesques qui vous rongent la moelle. L'écriture s'affirme comme son arme et sa mission, la morphine comme le chemin qui l'aura mené à sa propre vérité. Mais avec l'élégance d'un dandy provocateur, Burroughs brouille les pistes : faut-il croire l'homme qui écrit 'Je ne suis pas vraiment contre le meurtre... trop de gens ne sont que de perpétuels emmerdeurs' ?

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Classement en biblio - 4 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Joyce 2011-01-24T22:06:57+01:00

21 avril 1997. Lundi

Lundi. Opération de la cataracte par le Dr Orchard.

Pratiquement indolore. Pansement sur l’œil. Ne pourrai peut-être pas lire.

Mardi, enlève pansement.

(Rencontré un vieux pote de tir, John Healy, du sous-sol [la salle de tir de la ville], venu faire enlever son pansement.)

Il y a un Sudlow dans la salle d’attente. Sudlow, le peintre des salles d’attente. Paysages exclusivement. Surtout l’Automne et l’Hiver. Il a emménagé quand j’ai quitté la Maison de Pierre, où ce triste salaud de Panta Rhei, né John Tyler, était mon proprio. Comme beaucoup de proprios, il déteste tout le monde. Disait que j’étais un dépravé qui sapait la moralité.

Ho hum. Dépravé – quel mot désuet –

Ça me rappelle Charlie van Southerland, grand dépravé de Saint Louis et –

« Oh, il était charmant. »

Cet – je laisse un blanc – d’incompétent Dr Senseney.

« Mouais, grommela sa femme. Je ne l’ai pas trouvé si charmant que ça la dernière fois que je l’ai vu dans le tram d’Olive Street. Il a roté pendant dix pâtés de maisons, rotait encore quand on est descendus. »

Comment l’esprit glougloute – comme des herbes pourries.

Bien sûr que je peux lire, dit le docteur.

Seulement je ne peux pas. Il devrait savoir.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Joyce 2011-01-24T22:15:46+01:00
Argent

Pour ceux qui adorent Burroughs, ce livre est hyper intéressant. On rentre vraiment dans le quotidien de l'auteur qui partage par l'intermédiaire de ce journal ses questions sur la vie, la mort, le monde dans lequel il évolue ainsi que ses lectures au jour le jour. On observe de près son train de vie jusqu'à ses derniers instants... très émouvant et intéressant. Un document de grande qualité!

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Date de sortie

Ultimes paroles

  • France : 2000-12-30 - Poche (Français)

Activité récente

RamCam l'ajoute dans sa biblio or
2022-07-28T07:59:20+02:00

Les chiffres

lecteurs 4
Commentaires 1
extraits 3
Evaluations 1
Note globale 8 / 10

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