Un été indigo
Auteur
- Roy Hubler (Écrivain)
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extrait
— Tu aurais aimé ton grand-père. Il est mort de la tuberculose. C’était courant, dans le temps. Nous habitions sur une réserve de la Côte-Nord et…
— Une réserve?
— Bien oui, une réserve, on est des Amérindiens! Tu savais pas que ta mère était amérindienne?
L’expression stupéfaite du garçon exprime clairement son ignorance.
— Ma mère? Une Indienne? Wow!
Jojo lui aurait annoncé qu’il est de descendance martienne qu’il ne serait pas plus déconcerté.
— Une Amérindienne, pas une Indienne. Nous sommes du continent américain. Autochtone serait d’ailleurs plus juste, car nous étions là avant même que l’idée de l’Amérique naisse dans la tête des Européens.
— Ça veut-tu dire que j’suis amérindien, moi aussi?
— Bien voyons, t’aurais pris ça où, tes beaux yeux d’aigle, tes cheveux couleur de jais et ta peau légèrement cuivrée, sinon?
Il prend plaisir à lire l’air ébahi dans les grands yeux de son neveu.
— Bien oui, mon gars, va falloir t’y faire, ta mère t’a mis du sang innu plein les veines. Du sang montagnais, comme on nous appelle souvent. C’est la plus belle ascendance qui soit, si tu veux mon avis.
Jojo sourit. La figure d’Éli s’est éclairée d’un sourire béat, illuminée d’une fierté soudaine.
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Il s’agit d’une histoire très touchante. Ce n’est pas le genre de livre avec un grand suspense ou une intrigue qui nous rend addictifs, mais ce livre fait réfléchir. De plus, il a une bonne fin heureuse comme je les aime.
Mon avis complet : https://readeuse.wordpress.com/2018/01/24/un-ete-indigo/
Afficher en entierDate de sortie
Un été indigo
- France : 2017-03-15 (Français)
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Résumé
Orphelin de mère, Éli est délaissé par un père incompétent, coincé dans les engrenages du crime. L’été qui s’annonce ne sera pas des plus heureux. Mais l’arrivée inattendue de son oncle Jojo, artiste de cirque, fait tout basculer. L’homme, sympathique et bienveillant, projette de trimballer l’enfant sur la route afin de se rendre à un grand festival d’amuseurs publics.
Sur le long ruban d’asphalte les menant vers la Gaspésie, au gré des rencontres plus surprenantes les unes que les autres, le jongleur et son neveu s’apprivoisent tranquillement. Le garçon découvre enfin ce que représente une figure paternelle forte. Pour la première fois depuis le décès de sa mère, Éli a l’impression d’être apprécié à sa juste valeur.
Malheureusement, la saison des merveilles se terminera et Éli devra reprendre sa vie là où il l’a laissée à Montréal. Du moins le pense-t-il, jusqu’à ce qu’un drame vienne tout remettre en question…
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