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Résumé
Nulle date anniversaire n'impose un hommage à Gérard Philipe, dont la disparition brutale en 1959, à l'âge de trente-sept ans, bouleversa le monde. "Ange foudroyé ", " prince de la scène et de l'écran ", "héros romantique", "légende d'un demi-siècle", " éternelle jeunesse les termes n'ont pas manqué depuis sa mort pour saluer celui qui fut un inoubliable Lorenzaccio, mais aussi le Fabrice de La Chartreuse de Parme ou le jeune amant du Diable au corps. De l'ange de Sodome et Gomorrhe (Jean Giraudoux,1943), son premier succès à la scène, jusqu'au secrétaire Vasquez, sa dernière prestation dans La fièvre monte à El Pao (Luis Bunuel,1959), ce comédien d'exception trace son chemin au cours de quinze années bien remplies au théâtre (vingt pièces) et au cinéma (trente films). Pour la France des années cinquante, désireuse d'oublier vite "les événements ", les films qu'il interprète offrent un refuge dans l'humour et l'histoire en costumes, et son souvenir théâtral vit encore dans la mémoire des spectateurs d'alors, pour qui les représentations du Cid ou du Prince de Hambourg restent des moments de légende. Avec son épouse, Anne, cinéaste, ethnologue et écrivain, il plonge au cœur des mouvements politiques et sociaux qui agitent le monde : guerre froide, péril atomique... Entre le modèle américain et le modèle soviétique, le consumérisme et l'utopie communiste, Gérard Philipe fait son choix et le fait percevoir jusque dans le métier : il entre ainsi au TNP et s'engage aux côtés de Jean Vilar dans une vision renouvelée du rôle social du théâtre. Sa beauté, une vie brève et une carrière fulgurante ne sauraient à elles seules expliquer l'attrait qu'il exerce aujourd'hui encore. Sa séduction tient sans doute à la "résistance" que Gérard Philipe oppose à toute réduction simpliste de son personnage, sur lequel des proches, témoins, écrivains, spécialistes, portent ici des regards croisés, remarquablement servis par une illustration puisée en grande partie dans les collections de la Bibliothèque nationale de France
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