Extraits

École des loisirs (Neuf poche), p. 57

« — [...] C'est parce que je trouve que le monde est beau. C'est ma façon de le lui dire !

— À qui ?

[...]

— Il y a beaucoup de gens qui pensent que le monde est horrible. Parce qu'il y a la guerre, les maladies, la famine... Mais moi, je pense aux lapins et aux marguerites et je me dis : c'est merveilleux. C'est peut-être débile, mais c'est comme ça. »

École des loisirs (Neuf poche), p. 37

« — Je vais demander de l'aide, je dis à Rachel.

— À la Sainte Vierge ?

Rachel est vraiment sûre que le bon Dieu et la Sainte-Vierge sont des potes à moi.

— Non... Plutôt d'autres... enfin... d'autres anges. Des plus forts. Il y a François et Gaspard et David... Et surtout Wendy. Elle, elle est drôlement forte...

Ce que je ne dis pas, c'est que je n'ai pas la moindre idée pour les convaincre. »

École des loisirs (Neuf poche), p. 13

« Je ne préfère pas le connaître, le nouveau plan secret de François. De toute façon, c'est forcément une bêtise. Mais j'en ai marre de payer pour leurs andouilleries. Je n'arrête pas d'y penser, ça m'énerve, ça m'énerve. J'ai envie de les espionner. J'ai trop peur qu'ils m'attrapent. Wendy, quand elle songe, elle fait mal. Elle m'a donné un ordre, alors bon... c'est pas comme si j'avais le choix. D'ailleurs, je n'ai jamais le choix, à part celui de la fermer. »

École des loisirs (Neuf poche), p. 11

« Qu'est-ce qui me fait peur, à moi ? Tout. J'ai peu de Freddy, du vendredi 13, des fantômes et de ma grand-mère quand elle est en colère. Et d'avoir Governe en maths, l'année prochaine. Je rentre en sixième. »

École des loisirs (Neuf poche), p. 11

« La plupart du temps, Gaspard s'appelle Crétin. Moi, c'est “Petit”. Petit Paul, quand c'est quelqu'un de gentil. Ou petit crétin quand c'est François. »