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Extrait ajouté par Orphee3 2017-04-17T08:34:15+02:00

"Croyez en mon expérience: la véritable caractéristique de l'enfer, ce n'est pas les souffrances qu'on vous y fait subir. La souffrance est banale, inhérente à l'existence. Depuis sa naissance, l'être humain souffre partout, tous le temps, pour tout et pour rien. La véritable enfer, outre l'intensité de vos souffrances, c'est surtout que vous n'avez même plus le pouvoir de vous ôter la vie."

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Extrait ajouté par Palimpseste 2017-03-26T18:47:31+02:00

«Maudissant l’averse, Gaspard sautait d’un trottoir à l’autre, sa veste tendue au-dessus de sa tête, son sac lui cisaillant l’épaule. Parti de Denfert, il cavala jusqu’à la station de métro Edgar-Quinet sans marquer d’arrêt.

La pluie cessa enfin lorsqu’il arriva boulevard du Montparnasse. Alors que de timides­­ rayons de soleil faisaient miroiter­­ le trottoir, il reprit sa route jusqu’à la rue du Cherche-Midi et s’arrêta devant un petit portail recouvert d’une couche de peinture bleu de Prusse.

Gaspard composa les quatre chiffres du digicode qui protégeait l’entrée de l’allée. Dès qu’il s’engagea dans la petite impasse, quelque chose se détendit en lui. Pendant un long moment, il resta incrédule en découvrant la végétation et l’allure provinciale du passage arboré. Ici, le temps donnait l’impression de s’égrener plus lentement qu’ailleurs, comme si le lieu était traversé par un fuseau horaire parallèle. Deux chats débonnaires se doraient au soleil. Des oiseaux piaillaient dans les branches des cerisiers. Le chaos du dehors paraissait tout à coup très loin.

Gaspard fit quelques pas sur les pavés­­ irréguliers. Un peu en retrait, presque dissimulées par les arbustes, on devinait de petites maisons en pierre meulière et leurs murs crépis. Derrière des portails rouillés, leurs façades­­ ocre étaient mangées par le lierre et la vigne vierge. Enfin, au bout de l’allée s’élevait une construction audacieuse aux formes géométriques. Un parallélépipède en béton armé ceint d’une large bande vitrée opalescente qui courait le long d’une façade en briques.

Un digicode invitait à saisir de nouveaux­­ chiffres. Gaspard suivit les instructions et la porte en acier se déverrouilla­­ dans un léger clic.

Curieux de découvrir l’intérieur, Gaspard dépassa le hall d’entrée pour déboucher directement dans le salon­­. Ce n’était pas aussi bien que sur les photos. C’était mieux. La maison­­ s’organisait de façon ingénieuse autour d’un patio rectangulaire agrémenté d’une terrasse en forme de L.

Merde alors..., souffla-t-il entre ses dents, bluffé par l’élégance du lieu. Toute la tension qu’il avait accumulée­­ ces dernières heures se dissipa. On était ici dans une autre dimension, un espace­­ à la fois familier­­ et réconfortant. Fonctionnel, accueillant et épuré.

Il ouvrit la baie vitrée, sortit sur la terrasse et s’appuya­­ contre la balustrade, profitant pleinement du chant des oiseaux­­ et de cette atmosphère champêtre qui le réjouissait. Le vent s’était levé, mais il faisait bon et le soleil­­ éclaboussait son visage. Pour la première fois depuis longtemps, Gaspard­­ sourit. Pour fêter son arrivée, il allait ouvrir une bouteille de Gevrey-Chambertin et se servir un verre qu’il dégusterait tranquillement en...

Un bruit le tira de sa béatitude. Il y avait quelqu’un dans la maison. Peut-être une femme de ménage ou un homme d’entretien. Il retourna à l’intérieur­­ pour s’en assurer.

C’est là qu’il aperçut une femme qui lui faisait face. Entièrement nue à l’exception­­ d’une serviette de bain qui entourait sa poitrine et descendait jusqu’à ses cuisses.

– Qui êtes-vous ? Et que faites-vous chez moi ? demanda-t-il.

Elle le regardait avec colère.

– C’est exactement la question que j’allais vous poser, répondit-elle.»

Journal de Montréal

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Extrait ajouté par BooksFan-ny 2022-05-10T13:53:17+02:00

Avoir un enfant estompe toute la noirceur que tu as dû endurer auparavant. L'absurdité du monde, sa laideur, la bêtise abyssale d'une bonne moitié de l'humanité et la lâcheté de tous ceux qui chassent en meute. Lorsque tu as un enfant, d'un seul coup, tes étoiles s'alignent dans le ciel. Toutes tes erreurs, toutes tes errances, toutes tes fautes sont rachetées par la simple grâce de la lumière dans un regard.

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Extrait ajouté par BooksFan-ny 2022-05-09T15:30:11+02:00

Vous connaissez le mot de Shakespeare : « Même la bête la plus féroce connaît la pitié. » Mais l'homme ne connaît pas de pitié. L'homme est le pire des prédateurs. L'homme est une vermine qui, sous couvert d'un vernis de civilisation, ne prend son pied qu'en dominant et en humiliant. Une espèce mégalomaniaque et suicidaire qui hait ses semblables parce qu'elle se déteste elle-même.

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Extrait ajouté par BooksFan-ny 2022-05-09T15:21:09+02:00

Pendant un quart d'heure, les yeux fous, l'haleine chargée d'alcool, il dévida un argumentaire d'un pessimisme profond quant à l'avenir de l'humanité, décrivant une société apocalyptique, asservie à la technologie, à la surconsommation, à la pensée médiocre. Une société prédatrice qui, en se livrant à l'extermination méthodique de la nature, avait pris un billet sans retour pour le néant.

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Extrait ajouté par Nico34 2020-04-27T10:05:58+02:00

Il ne se passe pas un jour sans que je repense à ce fameux matin de décembre. La première fois que je t'ai tenu dans mes bras. Ce matin-là, à New York, la tempête se déchaînait, le froid me transperçait, des oiseaux fous planaient sur nos têtes et un arbre saignait dans la neige. Ce matin-là, c'est peut-être moi qui t'ai libéré, mais c'est toi qui m'as sauvé.

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Extrait ajouté par Nico34 2020-04-27T10:02:04+02:00

Mais notre vie de famille m'a fait comprendre quelque chose. Avoir un enfant estompe toute la noirceur que tu as dû endurer auparavant. L'absurdité du monde, sa laideur, la bêtise abyssale d'une bonne moitié de l'humanité et la lâcheté de tous ceux qui chassent en meute. Lorsque tu as un enfant, d'un seul coup, tes étoiles s'alignent dans le ciel. Toutes tes erreurs, toutes tes errances, toutes tes fautes sont rachetées par la simple grâce de la lumière dans un regard.

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Extrait ajouté par Nico34 2020-04-27T09:57:46+02:00

Cinq années ont passé depuis ce matin de décembre. Cinq années radieuses. Pour Madeline, pour moi, pour toi, le début d'une nouvelle existence. Une véritable renaissance. Tu as remis dans nos vies des choses qui les avaient depuis longtemps désertées : la légèreté, l'espoir, la confiance, un sens. Comme tu le découvriras lorsque tu seras en âge de lire ces lignes, ni ta mère ni moi n'avons toujours été les parents tranquilles que tu as connus.

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Extrait ajouté par Nico34 2020-04-27T09:53:50+02:00

Pour t'aider à oublier les ténèbres, je ne connaissais rien de mieux que le bleu vif du ciel, l'ombre des oliviers, la fraîcheur mentholée du tsatsiki, l'odeur du thym et du jasmin.

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Extrait ajouté par Nico34 2020-04-27T09:50:43+02:00

"La solitude a deux avantages : d'abord d'être avec soi-même, ensuite de n'être pas avec les autres"

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