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Un audacieux marché



Description ajoutée par Ju_Books 2019-04-24T17:03:46+02:00

Résumé

Accompagner Lazzero Di Fiore à Milan, et feindre d’être sa fiancée ? L’idée a de quoi rebuter Chiara, car il incarne tout ce qu’elle déteste chez les hommes riches et imbus de leur personne. Et puis, pourquoi Lazzero l’a-t-il choisie elle, simple serveuse, pour parader à son bras dans le monde glamour qui est le sien ? Malgré ses doutes, Chiara se surprend à accepter cette audacieuse proposition…

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Classement en biblio - 9 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2019-12-31T18:07:35+01:00

** Extrait offert par Jennifer Hayward **

1.

Les rendez-vous du jeudi soir avec ses frères Nico et Santo au café Di Fiore étaient un rituel auquel Lazzero Di Fiore ne se soustrayait jamais depuis que Santo, son cadet, et lui, alors étudiants à l’université de Columbia, avaient imaginé de créer une grande entreprise de vêtements de sport. Ce qui n’était alors qu’un délire de potaches quelque peu alcoolisés était devenu réalité.

Le logo qu’ils avaient gravé dans la petite table du bar, une espèce de boomerang rouge vif, ornait désormais les tenues des athlètes les mieux payés du monde.

Hélas, pour le plus grand déplaisir de Lazzero, succès professionnel et vie privée étaient incompatibles et leur succès leur valait de faire souvent la une de la presse people.

Saluant amis et clients, il traversa le café bondé qu’il avait ouvert avec Santo à Manhattan. Autre succès. Il jeta un coup d’œil aux jambes des femmes qui, assises au bar, les exhibaient ostensiblement. C’était le jour du Triple Play, un rituel que les fans de base-ball de la Grande Pomme ne rataient jamais. Pourtant, ce qui dominait dans l’air du café, c’était un parfum de luxe. Lazzero pesta intérieurement. Tout ça à cause de cette Samara Jones ! Il l’aurait bien étranglée.

— Ça devient un vrai cirque, dit-il, bougon, en rejoignant Santo et Nico, déjà attablés.

— Quoi ? Que la journaliste la plus lue du pays nous ait mis en numéro deux sur sa liste des célibataires les plus convoités de New York ?

Santo, très chic dans son costume noir Hugo Boss, haussa les sourcils.

— Tu veux quoi ? Lui faire un procès ? demanda Nico.

Lazzero se tourna vers son frère aîné, qui devait se réjouir de ne plus être sur le marché. Il venait de se fiancer avec Chloé, avec qui il dirigeait Evolution, l’une des plus florissantes sociétés de cosmétique mondiales.

— Tant mieux si ça t’amuse, répondit Lazzero, maussade.

Nico haussa les épaules.

— Si tu voyais le cirque que c’est, de se marier, je te jure que ça te ferait rire. Bon sang ! Pourquoi ai-je accepté un mariage à Noël ?

Lazzero ne parvint pas à compatir, la notion même de mariage le dépassait.

— Montre-moi ça, dit-il en fusillant Santo du regard.

Poussant le magazine sur la table, Santo remarqua une belle blonde tapageuse qui le fixait effrontément depuis le bar. Desserrant son nœud de cravate, il se cala dans le fond de sa chaise en la détaillant des pieds à la tête.

— Pas mal, dit-il, l’air d’apprécier.

Tout à fait pour Santo, pensa Lazzero. Le genre de fille prête à tout.

Lazzero prit Entertainment Buzz et chercha la fameuse liste établie par Samara Jones dans son journal.

Son regard s’arrêta sur le deuxième nom. Le leur.

Beaux et propriétaires de l’entreprise de vêtements de sport la plus florissante de la planète, Lazzero et Santo Di Fiore se hissent à la deuxième place de notre classement. Jeunes, riches et puissants, ils sont sans nul doute ce que Manhattan compte de plus dosé en testostérone ! Ils se retrouvent tous les jeudis soir au café Di Fiore où ils mettent au point leur plan de bataille sur le coin de la table d’où tout est parti.

L’air dégoûté, Lazzero jeta le magazine sur la table.

— Tu te rends compte de ce qu’elle écrit ?

— Calmos ! dit Santo, badin, les yeux rivés sur la blonde sophistiquée qui ne détachait pas le regard de son beau profil. Quelques semaines, et personne n’y pensera plus.

— C’est toi qui le dis.

Santo reporta son attention sur lui.

— Qu’est-ce qui te met à cran comme ça ?

Il fit une pichenette sur le journal.

— Ne me dis pas que c’est ça. Tu as la tête ailleurs depuis des semaines et…

À son tour, Lazzero se cala contre le dossier de sa chaise.

— C’est Gianni Casale, dit-il avec un soupir. Il m’a appelé cet après-midi. Le contrat de licence ne lui va pas. Il a tout rayé à l’encre rouge. Il sait que sa marque est en perte de vitesse, qu’on lui prend part de marché sur part de marché et, malgré ça, il n’admet pas qu’il a besoin d’un partenariat.

Le problème était d’autant plus crucial que Lazzero prévoyait de faire de Supersonic le numéro deux mondial des vêtements de sport d’ici à la fin de l’année suivante, assurance que ses investisseurs avaient donnée aux banques. L’acquisition de Volare, la légendaire technologie des chaussures de sport de Fiammata, la société de Gianni Casale, était une absolue nécessité.

Santo leva son verre.

— Soyons honnêtes. Le vrai problème avec Casale, c’est qu’il te déteste.

— Déteste ? C’est un peu fort, non ?

— Pas vraiment. Le monde entier sait que Carolina a épousé Gianni par dépit quand tu l’as laissée tomber. Heureusement pour Gianni, il avait un gros matelas à la banque. Ça l’a beaucoup consolée ! Il n’empêche, et elle ne s’en cache pas, elle est toujours amoureuse de toi. Son couple bat de l’aile et Casale sait qu’il ne fait pas le poids. Il a peur. C’est ça, le vrai problème.

Lazzero soupira. La culpabilité le rongeait. Il avait dit à Carolina qu’il ne s’engagerait jamais. Pour avoir vu le couple de ses parents tanguer puis sombrer, il s’était juré de ne jamais connaître le même désastre. Elle avait dit comprendre et tout allait bien jusqu’à ce que, quelques mois après le début de leur relation, elle ne commence à prendre ses aises. Un jour — elle rentrait d’un voyage en Asie — elle était arrivée chez lui sans y avoir été invitée sous prétexte de lui préparer un dîner chinois. Un talent qu’il ne lui avait jamais connu…

Peut-être n’avait-il pas prêté attention aux signes avant-coureurs, trop absorbé qu’il était par son travail et un planning de voyages complètement fou. En tout cas, quand il s’était rendu compte qu’elle s’imposait trop à son goût, il avait rompu sèchement, mais un peu tard.

— Gianni ne peut pas en faire une affaire personnelle, ce serait ridicule. Il y a cinquante millions de dollars en jeu.

— Il ne serait pas le premier à faire passer son orgueil avant ses intérêts, fit Santo.

Il se pencha vers son frère.

— Tu veux résoudre ton problème ? Viens à la Coppa Estiva, la semaine prochaine. Gianni joue. Rapplique avec une jolie fille, il croira que tu n’es plus libre. Ça le rassurera. Et va le voir et parle-lui, l’air de rien.

Lazzero passa son planning en revue. Sa semaine était déjà chargée.

— Je ne vois pas comment je peux aller à Milan. Pas le temps. Pendant que tu fais le joli cœur avec tes conquêtes, il faut bien quelqu’un pour tenir la barre.

Santo blêmit.

— Parce que je fais le joli cœur ? Tu as idée du travail que ça me demande, de balader mes conquêtes, comme tu dis ? Ça s’appelle les relations publiques. À la fin de la journée, j’ai envie de me tirer une balle. Voilà la vérité.

Lazzero leva la main.

— OK, je retire ce que j’ai dit. Tu es génial, tu le sais.

La Coppa Estiva, match de football à but caritatif, joué dans un Milan fou de football, était sponsorisée par quelques-unes des marques les plus connues au monde, dont Supersonic et Fiammata. Les plus grands noms de l’industrie du sport jouaient, ainsi que les sponsors et les partenaires, un rassemblement cauchemardesque d’ego et d’exigences difficiles à gérer.

Parce qu’il avait un certain talent pour régenter ce genre de foire d’empoigne, Santo avait été nommé patron de l’événement pour la deuxième année consécutive.

Lazzero soupira et but une gorgée de bière. Santo avait raison, il fallait qu’il y aille. La Coppa Estiva était, à court terme, le seul événement où il aurait l’occasion de voir Gianni.

— Je vais m’arranger, dit-il. Mais je ne vois pas avec qui y aller.

— Dit l’homme au carnet d’adresses rempli des plus belles femmes de New York, répondit Santo, narquois.

Lazzero haussa les épaules.

— Je suis trop occupé pour avoir des aventures.

— Justement. Que dirais-tu d’une petite partie de jambes en l’air cet été ?

Santo passa en revue les femmes qui occupaient des places stratégiques dans la salle.

— Apparemment, elles sont très partantes. D’après Samara Jones, tu prends du bon temps jusqu’à la fin des mondanités dans les Hamptons et tu leur dis arrivederci après Labor Day. C’est rêvé, non ?

— Riche idée, dit Nico. Je suis pour. Surtout si ça te met de meilleure humeur.

La remarque ne fit pas rire Lazzero. L’idée de s’affubler d’une figurante encore moins. Mais si cela pouvait rassurer Gianni, le convaincre qu’il n’avait plus rien à craindre de lui, il le ferait. Mais uniquement pour les besoins de la cause.

En revanche, choisir dans le troupeau d’ambitieuses qui les pourchassaient, lui et Santo, pour finir dans les rubriques people de Samara Jones, ça, non !

Ce qu’il lui fallait c’était une personne discrète, en qui il puisse avoir confiance, une femme qui prendrait cela pour ce que c’était, un arrangement rétribué, et n’attendrait rien de plus de lui que ce qui serait convenu au départ.

Ça ne devait pas être trop difficile à trouver, si ?

* * *

Les vendredis matin au Daily Grind, dans le Upper West Side, c’était le marathon non-stop. Les étudiants de la Columbia University toute proche, attirés par la frénésie de la ville, déboulaient, tout chiffonnés, avec l’énergie de moutons endormis, et se vautraient sur les canapés de cuir avec leur café, pendant que les citadins, des guerriers impeccables dans leur costume, s’arrêtaient en vitesse pour une dose de caféine avant leurs redoutables meetings du matin.

Aujourd’hui, même pour Chiara Ferrante, la barmaid hyper cool et toujours d’humeur égale, le vase débordait. C’était peut-être le beau gosse au costume chic et cher qui s’était installé au comptoir, une clé de Porsche au bout du doigt, un téléphone portable collé à l’oreille, qui avait réclamé un grand café décaféiné avec du lait de soja « 45 degrés, ni plus ni moins », qui l’avait exaspérée.

Tu as besoin de ce boulot, Chiara. Maintenant plus que jamais. Alors, tu la boucles et tu bosses.

Chiara prit une profonde respiration, indispensable pour rester zen, et servit avec une efficacité redoutable la brochette de clients qui attendait, donnant à la gravure de mode Guci un café au lait à 46 degrés, savourant ce petit acte de rébellion auquel elle n’avait su résister. Il y eut une pause, dont elle profita pour faire l’inventaire de l’étagère accrochée sur le mur derrière elle avant que la prochaine vague ne déferle.

— Ça va ? lui demanda Kat, barmaid comme elle et sa colocataire, en empilant les tasses à laver. Tu n’as pas l’air dans ton assiette, aujourd’hui.

Chiara ramassa les carafes vides et les mit dans l’évier.

— La banque a refusé le prêt à mon père. Sale matinée.

— Oh ! zut ! dit Kat, visiblement ennuyée. Je suis désolée. Je sais qu’il avait des difficultés dernièrement. Il a essayé d’autres banques ?

— C’était la dernière.

Chiara se mordilla la lèvre.

— Todd pourra peut-être me donner des heures supplémentaires.

— C’est ça ! Pour que tu restes sur le carreau ! Tu assures déjà deux services depuis des mois. T’es pas raisonnable ! Tu vas t’écrouler, ma jolie.

Kat s’appuya contre le bar.

— Ce qu’il te faut, dit-elle, péremptoire, c’est un homme riche. Ça résoudrait tous tes problèmes. On n’arrête pas de te faire des propositions et tu les refuses toutes.

Parce que la seule fois où elle avait accepté, ça s’était mal terminé. Elle en était ressortie brisée.

— Les hommes riches ne m’intéressent pas, dit-elle catégoriquement. Ils arrivent dans leurs beaux costumes, bourrés aux as, sûrs de leur pouvoir, pensant que leur argent leur permet de faire tout ce qu’ils veulent. Je n’aime pas leur jeu, ils nous manipulent, nous les femmes.

Kat la regarda, amusée.

— Tu généralises, tu ne crois pas ?

Chiara croisa les bras sur la poitrine.

— Bonnie, Sivi et Tara sont sorties l’autre soir au Tempesta Di Fuoco, le café branché de Stefan Bianco à Chelsea. Elles étaient installées au bar quand des types d’une banque d’investissement ont commencé à les draguer. Bonnie était aux anges car un type, Phil, l’a invitée à dîner au Lido mais elle a dû partir parce qu’elle faisait l’ouverture ici le lendemain matin. Sivi et Tara, elles, sont restées.

Elle plissa les yeux.

— Tu sais quoi ? Phil a invité Sivi à la place.

— Quel porc, dit Kat en grimaçant. Mais il ne faut pas les mettre tous dans le même tonneau.

— Pas tous, non. Mais ceux-là, si. Le costume est peut-être différent, dit sentencieusement Chiara, mais dedans le bonhomme est toujours le même.

— Je ne suis pas sûr d’être d’accord, dit une voix grave derrière elles, les faisant frissonner. Il ne faut pas nous mettre tous dans le même sac que Phil.

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Dates de sortie

Un audacieux marché

  • France : 2019-06-01 - Poche (Français)
  • USA : 2018-06-19 - Poche (English)

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Titres alternatifs

  • His Million-Dollar Marriage Proposal - Anglais
  • His Million-Dollar Marriage Proposal (The Powerful Di Fiore Tycoons #2) - Anglais

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