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- Vous n'êtes pas une jeune femme comme les autres, Miss Latterly, répondit-il enfin. Vous êtes arrogante et autoritaire, et vous traitez les autres comme s'ils étaient incapables d'agir avant d'avoir reçu vos instructions. Vous combinez les pires défauts que peut avoir une gouvernante avec le caractère impitoyable d'une directrice d'hospice. Vous auriez dû restez dans l'armée. Il semble que vous soyez faire pour cela.
Afficher en entier- Vous avez un don pour dire les pires choses dans chaque situation donnée, reprit-il. A mon avis, bon nombre de vos malades ont dû s'enfuir de l'hôpital, leurs matelas sous le bras, dans le seul but de vous échapper et d'aller chercher un endroit où on les laisserait souffrir en paix.
Afficher en entierUne personne ambitieuse aurait sans doute reconnu les armoiries de nombreuses familles nobles venues des quatre coins de l’Angleterre, mais aussi de France et de plusieurs états allemands. Les personnalités qui formaient le cortège portaient des vêtements noirs d’une parfaite élégance et résolument à la mode : les jupes à cerceaux avaient une ampleur considérable, les chapeaux arboraient force rubans, les hauts-de-forme miroitaient sous le soleil et les bottes luisaient.
Afficher en entierMyles est amusant, reprit-elle sans attendre de réponse, mais il ne vaut pas grand-chose... C'est souvent le cas chez les hommes séduisants, vous ne trouvez pas?"
Afficher en entierSi l'on parvient à dépasser la réalité et à croire ce que l'on a envie de croire, malgré la force de l'évidence, on devient, au moins quelque temps, maître de son destin et l'on peut alors peindre le monde dont on rêve.
Afficher en entierOn ne peut pas s'en remettre au jugement individuel. Ou alors, il suffirai de croire quelqu'un coupable pour que cette conviction fasse office de preuve! Non, il doit y avoir quelque chose de supérieur au jugement individuel, aussi passionné soit-il, si nous ne voulons pas sombrer dans la barbarie.
Afficher en entierLa moitié de l’aristocratie londonienne assista aux obsèques d’Octavia Haslett. Les voitures stationnaient sur Langham Place, bloquant la circulation. Les chevaux à la robe sombre agitaient leurs longues plumes noires qui ornaient leur tête et les harnais polis brillaient comme des miroirs, mais ne rendaient pas le moindre son sous le crêpe noir. Les cochers et les valets de pied avaient revêtus leur livrée pour l’occasion. Une personne ambitieuse aurait sans doute reconnu les armoiries de nombreuses familles nobles venues des quatre coins de l’Angleterre, mais aussi de France et de plusieurs états allemands. Les personnalités qui formaient le cortège portaient des vêtements noirs d’une parfaite élégance et résolument à la mode : les jupes à cerceaux avaient une ampleur considérable, les chapeaux arboraient force rubans, les hauts-de-forme miroitaient sous le soleil et les bottes luisaient.
Tout était étudié pour respecter le silence : on avait enveloppé les sabots des chevaux et huilé les essieux des roues, et chacun parlait à voix basse.
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