Un feu sur l'abîme

Je l'ai lu il y a plus de 25 ans et il reste mon meilleur Space Opera a ce jour .

Il est relativement difficile à lire de par son côté pavé de texte indigeste et sa conception bi-mode : on passe alternativement de l'équipe galactique à l'équipe med-fan et vice-versa.

Mais une fois passé ce seuil, ce bouquin est fantastique de par son background ultra-riche : nous sommes dans une galaxie séparée en Zones physiques qui permettent _ou non_ :

1- l'émergence de l'intelligence biologique

2- le voyage et les communications en supra-lumière

3- l'émergence d'IAs super-intelligentes (qui ont a peu près autant de bonté envers les humains et assimilés que nous en avons envers les fourmis .... ....)

4 - le tout séparés par des frontières "presque" fixes

Globalement, plus on s'éloigne du centre de la galaxie, plus on peut aller vite et les IA être intelligntes (et parfois un peu maléfiques)

On trouve dans cet univers moult espèces intelligentes, dont des humains, et 2 des meilleures races extraterrestres jamais inventées : les Dards (chiens/loups qui s'assemblent en meutes télépathes (par ultrason!) afin de devenir intelligentes) et les Cavaliers des Skrodes (plante intelligente mais dépourvue de mémoire a court terme qui doit s'interfacer avec un chariot/serveur informatique pour cela).

Le Grand Méchant est un virus informatique intelligent et conscient qui détruit des dizaines de civilisations sur son passage ....

En face vous avez une (nombreuse) galerie de personnages sympathiques et fouillés.

Et pour lier le tout, un scénario de base heureusement pas trop compliqué : des Humains ont fouillés dans le coin des super-IAs et libéré le super-virus, ils se barrent, ca se passe mal, leurs enfants se retrouvent sur un monde médiéval où ils sont embringués dans des intrigues bien moyenâgeuses , une expédition de secours arrive, ca pernd du temps, le super-virus fout un méga bazaar, des retournement de situation arivent, et .... je vous invite à lire le livre pour le reste :)

Vous ne regretterez pas, même s'il faut fournir un effort initial !

Un incipit in medias res légèrement abrupt, qui nous perd quelque peu et pourrais donner envie de refermer le livre aussi sec.

Mais une fois cela passé l'auteur met en place un univers original et deux espèces extraterrestre qui le sont tout autant.

Le récit est assez dynamique bien que selon moi le trajet qui vas amener les protagonistes principaux à se rencontrer est trop long et relativement inintéressant et ponctuer d'extrait de discussion hors de la narration dispensable.

Malgré ces quelque défauts c'est un livre que je conseille à toute personne aimant la SF.

Des personnages attachants et un bon sens du rythme (fin haletante). Mais la grande qualité du roman, c'est la description des extra terrestres. Chacun d'eux est une intelligence collective composée physiquement de trois ou quatre individus distincts. C'est remarquablement bien imaginé et bien utilisé dans le récit.

Selon moi, un des meilleurs romans SF jamais écrits.

« Un feu sur l’abîme » me paraît être un archétype de la SF des années 90 : des idées étonnantes éparpillées –des intrigues croisées - du space opéra et du planet opéra agrémenté d’un peu de fantasy – des paragraphes interminables (500 pages est le minimum syndical...). Le résultat est plutôt mitigé, en 1981 on avait pu apprécier de Vernor Vinge « les traquenards de Giri » un planet opéra particulièrement original. Celui ci l’est autant : sa description de la galaxie numérique ne vivant que de bases de données et d’informations et de ses civilisations humaines, E.T. ou non-organiques est grandiose, bien que l’écriture les rendent parfois difficiles à appréhender et que cela ait été déjà bien abordé par Banks dans sa « Culture ». La deuxième intrigue croisée se passe sur la planète des Dards, sortes d’incroyables chiens groupés en petites meutes intelligentes et télépathes dans une improbable civilisation de type moyenâgeux. L’intrigue générale est relativement simple : Après que des archéologues humains aient réveillé une vielle intelligence artificielle maléfique, un vaisseau Humain et E.T. doit atteindre la planète des Dards a des milliers d’années-lumière, poursuivi par plusieurs flottes de milliers de vaisseaux « ennemis », afin de sauver deux enfants prisonniers de Dards et surtout de trouver le secret qui permettra de sauver la galaxie de la « gale » une intelligence artificielle- virus qui contamine et extermine toutes les civilisations. Pourtant au final l’ensemble parait complexe de part le nombre de personnages, des sous-intrigues, et de l’écriture parfois absconse ou sur détaillée – bref il faut s’accrocher pour suivre et arriver au bout.

Excellent. la civilisation décrite (ces espèces de Loups) et la symbiose qui en découle avec les rescapés humains sont les atouts de ce bouquin. Un super moment que j'ai renouvelé plusieurs fois en relisant le livre.

Encore une fois un très bon livre de Vinge. Toujours bcp d'originalité et d'inventivité. Ça se lit en un rien de temps.

Vernor Vinge a-t-il réinventé le space-opera en 1992 ?

Ce qui surprend le plus, qui donne comme on dit le « sense of wonder », le « vertige logique », c’est l’ampleur du cadre, de l’échelle : galactique. L’auteur joue avec les milliards, que ce soit en distance, en démographie, en années-lumière ou pas, les millions il les garde pour la petite monnaie. En même temps, il ne cesse d’aller et venir entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, entre la macro et la micro histoire. Vernor Vinge a soigné son Réseau, les différentes communications des nombreuses espèces et communautés, insérées dans le texte, apportent divers points de vue sur sa propre histoire, y compris sur sa conclusion. La division qu’il propose de la galaxie, avec la Transcendance, l’En-deçà, l’En-delà, les Lenteurs, est à la fois spirituelle et psychologique, même si elle se base sur une donnée technique, la facilité ou non de voyager, de communiquer.

De par les prouesses formidables de la technologie (l’hypothèse de la singularité technologique impliquant qu’à un moment donné nous ne serons plus à même de comprendre les ordinateurs, si je ne me trompe pas trop), la quête même pour chasser le mal, cette redoutable Gale, ce grand livre de science-fiction est un grand livre de fantasy.

Quand vous embarquez à bord du Hors de Bande II avec Tige verte et Coquille bleue, les deux mystérieux Cavaliers des skrodes, en compagnie de Pham Nuwen, l’homme fabriqué, et de Ravna Bergsndot, humble archiviste, dans un voyage à destination du monde des Dards pour y sauver les enfants survivants du Domaine de Straumli, vous ne serez que le jouet des Puissances !

J'ai beaucoup aimé ce livre, mon premier space opéra, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Pasionnant et étonnant !!!

Le livre oscille en permanence entre les deux décors de l'action : quelques dizaines de pages font avancer celle-ci sur la planète médiévale, puis le lecteur se retrouve dans la « civilisation », où l'auteur l'informe des derniers ravages commis par la Perversion lâchée sur la galaxie et de l'avancement des contre-mesures.

Feu sur l'abîme est présenté et perçu comme un chef-d'œuvre.

Le second livre de NSA (New Space Opera), Chronologiquement écrit après l'Homme des Jeux & avant Hypérion.

Deux enfants naufragés sur une planète et séparés par deux factions adverse du peuple natif au stade médiéval. Un peuple qui ne conçoit l'individu qu'à travers une meute télépathe. Un étonnant et passionnant bouquin qui n'existe plus qu'en grand format en 2010: collection ailleurs & demain.