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- Oui, mais comment peux-tu dire que quelqu'un t'apprécie quand il n'est pas un harceleur cinglé ?
Mort glousse et me jette un coup d'oeil en biais.
- Le contact visuel prolongé. C'est un regard. Tu peux apprendre à le reconnaître.
- Montre-moi.
- Je le fais.
- Je ne vois rien. Tu me regardes comme ça tout le temps.
- Exact.
Afficher en entier— Tu pourrais, euh, je ne sais pas. Me porter à l’intérieur ?
Il éclate de rire.
— Comme une mariée ou comme un sac de patates ?
— Sur ton dos.
— Ça marche aussi.
Mort saisit mon poignet, tirant jusqu’à ce que mon aisselle se coince sur son épaule et que mon torse se presse contre son dos. Il cherche mon autre bras, ses fesses cognant contre mon entrejambe. Mes deux bras se referment sur son cou et je retrouve finalement ma voix.
— Qu’est-ce que tu fiches ?
— À ton avis ?
— Je plaisantais.
— Pas moi.
Il serre mon poignet dans une main et saisit mes fesses de l’autre, me soulevant sur son dos. Mes jambes se verrouillent sur ses hanches. Il glisse ses paumes à l’arrière de mes cuisses et les range sous mes genoux.
— Allons-y.
Afficher en entierHypothétiquement. Deux gays peuvent-ils être amis ? Ou le sexe interférera-t-il toujours ?
— Quoi ? marmonne Mort.
Je tourne vivement mes yeux sur l’écran.
— J’adore ce passage.
— La ola durant le jeu des New York Giants ?
— C’est poignant.
— La ola ?
— Oui.
— D’accord. Je suis. Pourquoi est-ce poignant ?
— Eh bien, Harry est clairement déprimé, mais il fait quand même la ola. C’est comme la vie. Peu importe le trou dans lequel tu te trouves, tu dois continuer à suivre.
Mort baisse l’audio.
— Tu es dans un trou ?
Je grommelle.
— Aucune de mes conversations ne va où je veux qu’elle aille.
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