Ajouter un extrait
Liste des extraits
La plupart considéreraient notre relation contre-nature. Je les emmerde.
Afficher en entierAu-delà de la douleur, il n'avait eu qu'un ultime regret. Ne pas avoir pu protéger sa famille de la haine des Blancs.
Afficher en entierC'était de la colère. Une colère pure. Dévastatrice. Prête à se déverser.
Dans ses yeux, on devinait l'incendie qui allait se propager.
Afficher en entierLe Klan s'est reformé. Le ver s'est réintroduit dans la pomme pour la faire pourrir de l'intérieur. Ce ver-là n'est qu'un cancer d'une société vieillissante et aux abois. D'un monde ancien qui refuse le monde actuel. Pour traiter un cancer, il faut en extraire les tumeurs. Mon père est l'une d'elles.
Afficher en entierC'était ça qu'il aimait ici, la solidarité et la communauté. La chaleur humaine du Sud. Pour les Noirs, en revanche, c'était une tout autre chaleur. Celle d'une croix de bois en proie aux flammes purificatrices de l'Enfer.
Afficher en entierJe n'ai jamais été la fille que mon père aurait voulue. Celle qu'il aurait été fier d'arborer en public, étalant à ses potes friqués ma belle réussite de fifille à papa. Mais je ne suis pas comme ça.
Afficher en entierLa pluie ruisselait sur le visage de la jeune femme;
Les yeux grands ouverts vers le ciel, elle semblait implorer Dieu de vivre encore.
Mais Dieu en avait décidé autrement.
Afficher en entierPaul Westley eut tout à coup un mauvais pressentiment. Un frisson rampa le long de ses nerfs, de sa colonne, s'insinua dans son cerveau. Pourquoi le pick-up s'était-il arrêté ici ?Le journaliste fit fonctionner ses méninges à toute vitesse. Il avait cru que les quatre acolytes allaient se rendre à un meeting du Klan et pensait donc pouvoir les photographier à leur insu, histoire d'obtenir des preuves substantielles. Mais au beau milieu d'un quartier résidentiel de Woodbridge, ce n'était sans doute pas le cas. Qui pouvait résider dans ce coin, susceptible d'éveiller l'intérêt du Klan ? Merde ! Paul comprit ce qu'ils étaient sur le point de faire. Et il eut très peur.
Afficher en entierÀ son approche, Aaron sentit comme une fêlure s'élargir, le crépi de la certitude qui s'effrite. Hormis des regards insistants, il ne risquait pas grand-chose à y pénétrer. Les représailles viendraient plus tard, au beau milieu de la nuit. Le Klan drapé de son folklore ne s'affichait que rarement au grand jour. Officiellement, la police ne devait pas le laisser faire. tout le monde savait qu'elle était complice des exactions et violences. À Birmingham, jamais le meurtre d'un Noir n'avait été résolu, ça n'avait rien d'une coïncidence. Seul le FBI ouvrait des enquêtes sur les crimes commis par le KKK. Les enquêtes locales se noyaient dans la lourdeur des procédures et des mauvaises volontés.
Afficher en entier