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- J'ai dix-neuf ans. Je crois que je vais m'en souvenir toute ma vie.
- La vie, c'est long. Il y a un moment où vous accumulez trop de souvenirs. Alors, vous ouvrez une trappe et les plus douloureux disparaissent. Vous l'oublierez, vous verrez.
Afficher en entierElle s'essuie les mains sur son tablier, se regarde dans la glace. Elle se demande si elle devrait s'acheter de la crème antirides. Après tout, son fils cadet va avoir dix-neuf ans.
Afficher en entier- Clauzet n'en a pas grand-chose à faire, de moi. Je suis une fille. Je porte des vêtements de marque et un serre-tête. Il m'a cataloguée parmi les ravissantes idiotes qui ne sont en classe préparatoire que pour parfaire leur culture générale et éventuellement trouver un mari.
Afficher en entierJe savais pourquoi le siège était libre : Mme Sauge avait tendance à postillonner et à envoyer de minuscules particules anglophones sur la table ou le visage du ou de la malheureuse assise là. Je serais sa victime expiatoire.
Afficher en entier- J’ai dix-neuf ans. Je crois que je vais m’en souvenir toute ma vie.
- La vie, c’est long. Il y a un moment où vous accumulerez trop de souvenirs. Alors, vous ouvrez une trappe et les plus douloureux disparaissent. Vous l’oublierez, vous verrez.
Afficher en entier- Bien. Vous avez raison. Parfois, on ne voit dans les promesses des autres que le chemin qu’on a fait soi-même.
Afficher en entierIl m’a proposé un thé à la mûre. Je n’en avais jamais goûté.
- Alors, son goût va rester lié à cette endroit, Victor. Chaque fois que vous boirez du thé à la mûre, plus tard, vous reviendrez brièvement ici. À moins que vous n’en consommiez des litres par jour. La quantité dilue le souvenir.
Afficher en entier" Je n'étais peut-être pas très sain, mais j'étais sauf."
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Ce serait mon ambition désormais. Je voulais accompagner l'insomnies des autres. J'écrirais des romans. Ils ne seraient probablement jamais publieś mais cela n'avait pas d'importance. Tant que je serais happé par les personnages que je créerais, tant que les mots tisseraient un filet au-dessus du gouffre alors, je ne serais pas tenté de passer par-dessus la rampe.
Afficher en entierNouvel extrait
Je savais que, à n'importe quel moment de mon existence, je n'aurais qu'à fermer les yeux pour me retrouver dans ce couvent du XVIIe siècle transformé en lycée, dans cette cage d'escalier qui sentait le salpêtre et le cirage, au côté de cette femme entre deux âges dont le cartable noir faisait pencher la silhouette.Même dans vingt ans.Même après sa mort. Dans ma mémoire, nous étions des fantômes. Nous hantions
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