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Un homme au singulier



Description ajoutée par Bouboule 2010-08-28T16:27:50+02:00

Résumé

Dans ce roman brillant, pénétrant, à la fois drôle et douloureux, Isherwood explore le sujet qui lui tient le plus à coeur. Son personnage principal est un Anglais vieillissant qui vit en Californie, un professeur que séparent de ses élèves l'âge et la nationalité, et du reste de la société son homosexualité assumée, lucide. Cet autoportrait légèrement transposé, sarcastique et amer, peinture sans fard de la condition d'un homosexuel individualiste dans un monde conformiste et grégaire, est aussi une âpre méditation sur la solitude humaine. On retrouve dans ce livre la vivacité, l'humour, mais aussi le gout des ambiguïtés sexuelles et des personnages marginaux propres à l'oeuvre d'Isherwood.

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Classement en biblio - 16 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Bouboule 2010-08-28T16:31:49+02:00

"Et c'est ici, presque tous les matins, que George, arrivé au pied de l'escalier, a cette sensation de se trouver soudain au bord d'une corniche à pic, brutalement creusée, aux arêtes vives - comme si la route avait été emportée par un glissement de terrain. C'est ici qu'il s'arrête pile et sait, avec une acuité à donner la nausée, presque comme pour la première fois : Jim est mort. Est mort.

Absolument immobile, silencieux ou tout au plus émettant un bref grognement animal, il attend que passe la crise. Puis, il entre dans la cuisine. Ces crises matinales sont trop pénibles pour être traitées comme des sentiments. Après elles, il n'éprouve que du soulagement. C'est comme après une mauvaise crampe."

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Commentaires récents

Lu aussi

Je me suis un peu ennuyé à la lecture de ce livre et ai eu du mal à le terminer. Peut être ne l'ais-je pas compris à sa juste valeur.

L'histoire est celle d'un homme qui essaye de survivre, plus mal que bien, au décès accidentel de son compagnon. Spoiler(cliquez pour révéler)[spoiler]Couple homosexuel (en 1960 on ne disait pas gay) fusionnel, ils vivaient isolés dans une maison de bois et de verre, dans une région de Californie pas encore devenue à la mode, quoi que, les constructions qui poussent le long de l'autoroute annoncent une gentrification prochaine.

Son quotidien est fait d'habitudes, dont chaque geste, chaque situation mettent en exergue et font resurgir un passé à deux. Les jours sont rythmés par l'observation de ses voisins : le départ des époux aux bureaux, les tâches ménagères et la suveillance des enfants faites par les épouses restées au domicile.

Le rituel de la journée est invariable, sans surprise. Il emprunte depuis des années, le même trajet pour se rendre à l'Université ou il enseigne, un peu désabusé, la littérature anglaise à des étudiants soucieux d'améliorer leur condition sociale en se préparant un avenir autre qu'un emploi à l'usine locale, obtenir une certaine sécurité et une aisance matérielle leur permettant de fonder un foyer.

Georges observe ce qui l'entoure, il regarde les gens vivre, il ne fait pas partie de cette société qui n'est pas faite pour lui. Tout lui est devenu pesant, les banalités du quotidien insupportables. Georges est hanté par la mort de son compagnon. Peut on vivre au singulier lorsqu'on s'est vécu au pluriel ?[/spoiler]

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Commentaire ajouté par Nath-14 2019-11-26T20:57:51+01:00
Pas apprécié

Un livre que j'aurais préféré ne jamais lire. Ou plutôt, je n'aurais jamais du le lire en ayant en tête le film ! Film que j'ai adoré, pour sa douceur, sa sensualité particulière (ces jeux de lumière !), le jeu des acteurs qui a su rendre les personnages attachants malgré leurs défauts humains... Je n'ai rien retrouvé de cela dans le livre. Ces deux œuvres n'ont rien en commun l'une avec l'autre, si ce n'est le scénario. Il ne s'en dégage pas du tout la même chose.

Dans le roman, Georges est odieux. Ecoeurant. Certes, le deuil le blesse, mais il en devient un abominable bonhomme, et on se demande même s'il a été un jour capable d'amitié avec Charlotte ! Ses sentiments, ses émotions envers son défunt compagnon sont salies par l'aigreur, m'ont laissé un sale goût dans la bouche. Autre chose exaspérante avec Georges : il s'écoute beaucoup trop parler...

Toute l'élégance du personnage du film est évaporée.

J'ai été incapable d'apprécier ce roman, mais je dois avouer que l'influence du film n'y est pas pour rien... A lire si l'on n'a pas vu le film (ou que l'on ne l'a pas apprécié xD !)

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Commentaire ajouté par Nath-14 2019-11-26T20:57:29+01:00
Pas apprécié

Un livre que j'aurais préféré ne jamais lire. Ou plutôt, je n'aurais jamais du le lire en ayant en tête le film ! Film que j'ai adoré, pour sa douceur, sa sensualité particulière (ces jeux de lumière !), le jeu des acteurs qui a su rendre les personnages attachants malgré leurs défauts humains... Je n'ai rien retrouvé de cela dans le livre. Ces deux œuvres n'ont rien en commun l'une avec l'autre, si ce n'est le scénario. Il ne s'en dégage pas du tout la même chose.

Dans le roman, Georges est odieux. Ecoeurant. Certes, le deuil le blesse, mais il en devient un abominable bonhomme, et on se demande même s'il a été un jour capable d'amitié avec Charlotte ! Ses sentiments, ses émotions envers son défunt compagnon sont salies par l'aigreur, m'ont laissé un sale goût dans la bouche. Autre chose exaspérante avec Georges : il s'écoute beaucoup trop parler...

Toute l'élégance du personnage du film est évaporée.

J'ai été incapable d'apprécier ce roman, mais je dois avouer que l'influence du film n'y est pas pour rien... A lire si l'on n'a pas vu le film (ou que l'on ne l'a pas apprécié xD !)

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Diamant

https://lamouchequilouche.wordpress.com/2016/07/09/un-homme-au-singulier-christopher-isherwood/

Un Homme au Singulier, c’est tout d’abord A Single Man, film découvert par hasard sur une obscure chaîne appelée ARTE. En version sous-titrée, s’il vous plaît. Pas besoin de dire que je suis immédiatement tombée amoureux de la patte rétro de ce film, pas besoin de dire que j’ai filé m’acheter le roman.

Un roman que j’ai mis plus de deux ans avant d’avoir le courage d’ouvrir.

Et boum, claque dans ta face. (enfin la mienne, du coup.) J’avais un peu peur concernant l’écriture du roman, la maison d’édition m’impressionnait un peu. Pour moi, Grasset c’est un peu la maison des textes très compliqués mais surement grandioses. J’avais peur de tomber là dessus, sur un roman de génie mais malheureusement pas compréhensible de tous.

ET BIEN NON !

J’ai été joie. Parce que Isherwood, il écrit quand même foutrement bien. C’est beau, poétique. Oui, c’est beau. Faisons un parallèle avec le film (il n’y a que ça de vrai) : ce dernier est très porté sur le jeu des couleurs, s’accordant avec les sentiments de notre personnage principal, Georges. On pourrait penser, en vu du sujet abordé, qu’Un Homme au Singulier peut être très fade, voire même redondant. Et bien c’est faux, parce que pour avoir une redondance, il faut une écriture à son image. Or, la plume d’Isherwood n’a rien de naze, d’atroce ou de redondant. La plume d’Isherwood, c’est de l’or dans un stylo, c’est tout plein de choses réunies en un seul et même endroit : ce roman. Chaque phrase semble pensée, construite et articulée comme une partition de musique. Il faut que ça sonne juste, il faut que ça sonne beau.

Nous avons alors affaire à une partition de maître, jouée avec brio par George, par cette narration magnifique. Il n’y a pas de je, dans cette histoire, mais ça aurait pu. Nous, lecteurs, sommes plongés dans les réflexions intimes cet universitaire mis à mal par la vie, par cette société américaine emprisonnée dans ses tabous, le regard inquiet tourné vers le bloc soviétique. George est un homme infiniment triste, sortant difficilement du deuil de son amant. George semble uniquement composé de souvenirs et de mélancolie d’un passé meilleur. Durant ces vingt-quatre heures dans lesquels nous le suivons, on finit rapidement par comprendre que ça sera ses derniers vingt-quatre heures. Et pourtant, toujours sous le doux regard de la fatalité, il y a de nouvelles rencontres, de nouveaux espoirs. Ce qui est génial avec ce roman, c’est qu’il n’y a aucun justement sur les choix de George. Oui, il est homosexuel. Oui, il est dépressif. Oui, il aime les partenaires bien plus jeunes que lui. Le jugement se porte sur la triste condition féminine de sa voisine, sur les conditions politiques (et je reviendrais la merveilleuse scène de la voiture), sur les préjugés d’une société… George est intelligent, observateur. Tout se ressent dans cette narration si expressive. Et on rit, et on pleure !

Un Homme au Singulier est un roman qui touche tout en douceur, sans réellement nous secouer. La fille avait été un coup de coeur, et le livre bien plus encore. Je le conseillerai facilement à tous, parce qu’il est beau.

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Commentaire ajouté par Bouboule 2011-09-26T21:24:43+02:00
Argent

Contrairement aux commentaires précédents j'ai apprécié le livre! Je l'ai lu avant de regarder le film et ça a vraiment été un coup de foudre... Je ne sais pas vraiment pour quoi, je me suis prise d'amitié pour les personnages, surtout évidemment ce pauvre être qui ère depuis la mort de son meilleur ami, de son compagnon de route.

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Commentaire ajouté par pheallys 2011-04-10T12:36:22+02:00
Lu aussi

J'ai été un peu déçue par ce livre, probablement parce que j'avais vu le film - qui est vraiment très bien - avant. Le film tourne l'histoire différemment, ce qui fait que je ne pouvais m'empêcher de comparer.

Je conseille donc de le lire avant de voir le film! (d'une manière générale, vaut mieux lire l'original avant l'adaptation, je suppose ...)

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Date de sortie

Un homme au singulier

  • France : 1984-02-01 - Poche (Français)

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