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Extrait

Extrait ajouté par SuBla65 2016-11-03T00:57:15+01:00

Une nouvelle fois, alors qu’il aurait voulu apaiser la jeune femme, une expression affolée apparut dans ses yeux. Que redoutait-elle donc dès que l’on mentionnait le sujet de l’adoption ? Pourquoi paniquait-elle ainsi ? On aurait dit qu’elle dissimulait quelque chose…

— Dites-moi la vérité, s’entendit-il demander, vous n’êtes pas sûre que votre demande soit acceptée ?

Si d’aventure son dossier présentait des faiblesses, il devait les connaître pour s’en servir contre Lyn Brandon si elle continuait à s’opposer à lui. Elle le regardait avec une expression butée. Sans doute son intuition était-elle juste.

— Qu’en est-il exactement ? insista-t-il doucement.

Elle croisa et décroisa les mains en un geste nerveux.

— A la mort de Linda, répondit-elle du bout des lèvres, visiblement à contrecœur, les services sociaux voulaient faire adopter Georgy par un couple sans enfants. Il y en a tant qui attendent…

C’était ce qu’Anatole avait redouté dès l’instant où il avait appris que Lyn n’était pas la mère biologique de son petit-cousin.

— Encore maintenant, poursuivit-elle, si je retirais ma demande, ils le confieraient à un couple stérile.

— Vous êtes pourtant la sœur de sa mère : cela vous donne la priorité, non ?

Elle cilla et déglutit nerveusement. Ce sujet la mettait vraiment mal à l’aise, constata-t-il.

— On m’oppose que je suis trop jeune, que je n’ai pas fini mes études et que je serai une mère célibataire…

Sa voix se brisa. Anatole demeura silencieux.

— Mais je ne renonce pas ! s’exclama soudain Lyn, sa véhémence retrouvée. Quoi qu’il arrive, quoi qu’on m’oppose, je n’abandonnerai jamais Georgy !

Une angoisse terrible l’assaillait soudain, son cœur battait à tout rompre, elle avait chaud, froid… Une paume très douce couvrit alors ses mains.

— Il y a un moyen que vous gardiez toujours votre neveu près de vous, dit lentement Anatole. Un moyen qui nous permettrait à tous les deux de sortir de l’impasse.

Elle leva sur lui des yeux incrédules.

— Vous voulez adopter Georgy mais on vous oppose, dites-vous, que vous êtes encore étudiante, sans salaire et célibataire. Et si ces deux derniers arguments tombaient ? Si vous étiez mère au foyer sans avoir à travailler et que vous ayez un mari qui subvienne à vos besoins, à vous et Georgy ? Un mari qui serait aux yeux de l’enfant une figure paternelle ?

Elle le fixa avec une expression ahurie.

— Je ne comprends pas…, balbutia-t-elle.

Anatole pressa ses mains dans la sienne.

— Si ce mari, cette image de père, c’était moi ?

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