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Alex, plus séduisant que jamais dans ce blouson cintré qui fait ressortir ses puissantes épaules, pose enfin son regard sur moi. Ses sourcils bien dessinés, s’écartent en apercevant ma tenue. Je commence à rougir, mes joues et mon cou se teintent. Je sens une chaleur qui se diffuse en moi, je perds la maîtrise de mes sens. Mon peignoir noir légèrement transparent ne me protège pas de son regard incendiaire. Ses yeux me dévorent littéralement. Ce balayage sensuel effectué par un Alex déterminé, fait dresser les pointes de mes seins. Un sourire apparaît, révélant sa fossette si sexy pour laquelle je craque depuis bien des années. Mes rougeurs ont trahi l’effet qu’il déclenche en moi. Ma peau blanchâtre de rousse ne me permet pas de cacher mes réactions. Je déglutis, incapable de ne pas contempler ses lèvres sensuelles. Respirant lentement par le nez pour ralentir mon pouls, je tente de me ressaisir. Je ne dois pas être déstabilisée par son magnétisme envoûtant.
— Je crois que tu ne sais pas tellement ce que tu veux en fait, déclare-t-il en ôtant son blouson.
Puis le vêtement tombe à terre. Je le regarde du coin de l’œil. Il arbore à présent une chemise d’une blancheur éclatante, elle est près du corps. Elle épouse harmonieusement sa carrure sportive tout à fait remarquable. Son jean bleu marine bien coupé fait de lui un trentenaire à croquer.
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ALEX
Deux putains de jours que je végète en ruminant depuis le départ précipité de Caro. Fait chier ! Ma tête semble être prise dans un étau tellement je gamberge.
Je regarde le whisky tournoyer dans mon verre, quoi de plus pitoyable pour un trois janvier de picoler ?
Ma mère et Ilio reviennent mercredi, je me retrouve donc tout seul à broyer du noir, m’en voulant encore plus du départ de Caro.
Elle s’est cassée.
Posés sur mon bureau, cette maudite lettre et ce foutu portable ne m’apportent aucune explication valable. Sauf peut-être qu’un truc louche s’est passé quand Caro vivait avec Max.
J’ai relu son texte au moins cent fois, essayant de trouver quelque chose qui me mettrait sur la voie, mais rien. Pas plus que son portable d’ailleurs. Même sa mère ne comprenait pas son départ précipité. Ni sa lettre, ni son téléphone ne servaient à grand-chose.
Sophie va arriver, je l’ai déjà questionnée, mais elle n’en sait pas plus, elle aussi.
Je fronce mes sourcils sur la notification du nouveau message que je viens de recevoir en bas de l’écran de mon ordinateur. J’ouvre ma boîte mail et découvre stupéfait l’objet dans la boîte de réception dont l’intitulé est : « Pour te rincer l’œil Alex »… L’auteur Max.
Je clique directement sur la photo qui l’accompagne. Mon souffle s’estompe et mon cœur cogne comme un marteau piqueur dans ma poitrine. Le message est plus qu’explicite « Regarde ce qu’est réellement ta meilleure pote ».
Afficher en entierOh Enfoiré ! Il n'a pas pu dire ça !
Je me retourne derechef pour démentir ses propos. Je n'ai que le temps d'entendre la fille m'interpeller qu'un choc se répercute dans tout mon corps. J'ai l'impression d'être devenue un diapason avec résonateur, l'intérieur d'une grosse caisse, pourtant il n'est rien. Incroyable, ma poisse revient au pire moment. Je viens simplement de m'assommer avec le vitre fermée. Les vibrations sont telles qu'elles se transmettent de tout part en moi. J'ai l'impression d'être le canard d'un dessin animé dont la tête est prise entre deux cymbales et qui vibre dans tous les coins. Le choc me fait illico presto tomber sur les fesses.
Bien entendu, avec l'élégance qui caractérise ma chute, j'ai lâché un "crotte" monuments, additionné comme il se doit d'un "bordel de merde" tout aussi raffiné.
Pour être sûre de passer pour la reine des bécasses, je me suis affalée avec la même grâce qu'une bouse de vache qui s'étale sur un sol en béton. Oui vraiment super Caro, tu as assuré ta prestation !
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