Ajouter un extrait
Liste des extraits
Je voyais en lui la créature que j’aurais pu devenir si j’étais restée à la Cour du Printemps, si j’étais restée brisée pendant des décennies, pendant des siècles… Si je n’avais appris à transformer cette souffrance en armure.
Afficher en entier-Quand on reste assez longtemps prisonnier des ténèbres, on découvre un jour qu’elles vous sont devenues familières, répondis-je à Lucien.
Afficher en entierCe pouvoir n’appartenait plus aux Grands Seigneurs. Il était à moi et à moi seule, tout comme je n’appartenais qu’à moi-même et que j’étais seule à décider de mon avenir.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)Mon âme sœur, incarnation de la mort et triomphe de la nuit...
Afficher en entierVous, les mâles Illyriens, vous êtes vraiment insupportables, commentai-je.
Mais nous compensons cela par notre impressionnante envergure...
En lisant cette phrase et malgré la distance qui nous séparait, je rougis et sentis mes orteils se crisper.
Afficher en entierJe levai une main vers elles et mes doigts rencontrèrent quelque chose de doux et de soyeux : son aile déployée au-dessus de moi. J'en suivis le contour du doigt et il frissonna en me serrant plus fort.
– Ton doigt est vraiment très froid, fit-il entre ses dents et je sentis la tiédeur de son souffle contre ma nuque.
Je réprimai un sourire et passai les doigts le long de son aile dont mon ongle érafla doucement la surface soyeuse. Rhys se raidit et sa main s'ouvrit en éventail contre mon ventre.
– Vicieuse et cruelle petite créature, susurra-t-il en caressant du bout du nez ma nuque qui fléchit sous ses lèvres. Personne ne t'a enseigné les bonnes manières ?
– J'ignorais que ces pauvres petits Illyriens étaient si sensibles, persiflai-je en promenant un autre doigt sur l'intérieur de ses ailes.
Je sentis une pression contre mes reins et un flot de chaleur m'envahit.
Afficher en entier– Quelle cruelle et splendide créature tu es, répondit-il avec une lueur d’amusement dans les yeux.
Je pouffai à l’idée qu’il puisse me trouver splendide.
– Oui, tu l’es, insista-t-il. Tu es la plus belle créature que j’aie jamais rencontrée. C’est ce que j’ai pensé la première fois que je t’ai vue, à Calanmai.
J’avais beau me répéter qu’il était stupide d’attacher la moindre importance à la beauté, mes yeux me brûlèrent quand j’entendis ces paroles.
– Et c’est parfait, poursuivit-il, puisque toi-même, tu as pensé ce soir-là que j’étais le plus beau mâle que tu aies jamais vu, ce qui nous met à égalité.
Je le foudroyai du regard et il éclata de rire, me saisit par la taille et m’attira à lui. Je m’assis à califourchon sur lui.
Afficher en entierIl acquiesça. En un instant, sa tunique et son pantalon furent remplacés par la cuirasse illyrienne, les ailes et l'épée. Mon guerrier...
Afficher en entier– Quand Rhys est revenu de Sous la Montagne, il n'était plus que l'ombre de lui-même. Il prétendait le contraire, mais vraiment, ce n'était qu'un fantôme. Tu l'as ramené à la vie.
Afficher en entier– Rhys est celui qui m'a libérée.
Afficher en entier