Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 340
Membres
1 011 614

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Be glad of your human heart, Feyre. Pity those who don't feel anything at all.

Afficher en entier

Cet inconnu respirait la grâce sensuelle et l’assurance. C’était forcément un Grand Fae. Ses courts cheveux noirs luisant comme le plumage d’un corbeau, rehaussaient la pâleur de sa peau et le bleu de ses yeux. Un bleu si sombre qu’il paraissait violet même à la lueur du feu. Ils pétillaient d’amusement tandis qu’il m’observait.

Pendant un long moment, aucun de nous n’ouvrit la bouche. Un simple « merci » n’aurait pu exprimer toute ma gratitude.

Mais il y avait quelque chose, dans sa façon de se tenir impassible, comme drapé dans la nuit, qui paralysait ma langue et me donnait envie de m’enfuir le plus loin possible.

Afficher en entier

- Un monde meilleur? Ça n’existe pas, répondis-je

Afficher en entier

Mes genoux flageolèrent. Je savais que je ne pourrais échapper à mon sort ni par la ruse ni par la fuite, car la bête se tenait entre la porte et moi.

– Je vous en prie, faites-le dehors, chuchotai-je d’une voix tremblante. Pas… ici.

Ici, où les miens devraient laver mon sang, en admettant que la bête les épargne.

L’immortel éclata d’un rire mauvais.

– Te résignes-tu donc si facilement à ton sort ? Je le regardai sans répondre, déconcertée.

– Puisque tu as osé me dire où tu souhaitais mourir de ma main, je vais te révéler un secret, humaine : le royaume de Prythian a le droit de s’approprier ta vie comme il l’entend en échange de celle que tu as prise. En tant que représentant du royaume des immortels, je peux donc t’étriper comme un porc ou bien… t’emmener à Prythian, où tu resteras jusqu’à la fin de tes jours.

– Quoi ? m’exclamai-je, ahurie.

La bête répéta en détachant les mots comme si j’étais aussi stupide qu’un porc :

– Tu peux soit mourir cette nuit, soit offrir ta vie à Prythian en abandonnant le royaume des mortels pour aller vivre là-bas.

– Pars, Feyre, chuchota mon père. Pars pour Prythian.

– Vivre là-bas ? répondis-je sans un regard pour lui. À Prythian, les humains sont en danger de mort.

Je préférais encore mourir que de vivre dans la terreur de l’autre côté du mur, avant de connaître une fin encore plus atroce que sous les crocs de la bête.

– J’ai des terres là-bas, expliqua doucement le monstre. Je t’accorderai la permission d’y vivre.

– Pourquoi vous donner cette peine ? C’était sans doute une question stupide, mais c’était plus fort que moi.

– Vous avez tué mon ami, gronda l’immortel. Vous l’avez écorché pour vendre sa peau, vous avez déclaré qu’il méritait son sort, et maintenant, vous osez douter de ma générosité ?

– Vous n’étiez pas tenu de mentionner cette clause du Traité, observai-je.

Je m’approchai si près de lui que je sentis son souffle chaud sur mon visage.

Je savais les immortels incapables de mentir, sauf peut-être par omission. La bête gronda de nouveau.

– J’ai été stupide d’oublier la piètre opinion que les humains ont de nous, déclara-t-elle, les crocs à quelques centimètres de ma gorge. Ne savez-vous donc pas ce qu’est la pitié ? Afin que tout soit bien clair, vous avez le choix, jeune fille : vous pouvez venir vivre dans mon domaine à Prythian pour offrir votre vie en échange de celle du loup, ou bien sortir immédiatement d’ici pour finir taillée en pièces.

J’entendis mon père s’avancer en claudiquant, puis sentis sa main sur mon épaule.

– Je vous en conjure, monseigneur, dit-il à la bête. Feyre est la plus jeune de mes filles. Je vous implore de l’épargner. Elle est tout… elle est tout…

Ce qu’il avait voulu dire mourut sur ses lèvres quand la bête rugit de nouveau.

Mais ces quelques mots et l’effort qu’ils lui avaient coûté me firent l’effet d’un coup de poignard.

– Je vous en supplie, répéta-t-il en tremblant, recroquevillé sur lui-même.

– Silence ! tonna la créature et, aveuglée par la rage, je dus faire un violent effort sur moi-même pour ne pas lui plonger mon poignard dans l’œil.

Mais je savais qu’elle aurait refermé ses mâchoires sur ma gorge avant même que mon bras fût retombé.

– Je peux trouver de l’or…, commença mon père.

À ces mots, ma fureur s’évanouit. Il n’aurait pu obtenir de l’argent qu’en mendiant et il pourrait s’estimer heureux de récolter quelques sous. Je connaissais le manque de compassion des villageois les plus fortunés. Je savais depuis plusieurs années déjà que les monstres de notre royaume étaient aussi féroces que ceux qui vivaient de l’autre côté du mur.

La bête ricana.

– Que vaut la vie de votre fille, à vos yeux ? Pensez-vous qu’elle puisse se monnayer ?

Nesta se tenait toujours devant Elain, dont le visage était aussi livide que la neige tombant devant notre porte. Les sourcils froncés, elle surveillait chaque mouvement de la bête, sans un regard pour mon père, comme si elle connaissait d’avance sa réponse.

Comme il se taisait, je risquai un nouveau pas vers la bête, ce qui détourna son attention sur moi. Je devais la faire sortir d’ici, l’éloigner de mes sœurs et de mon père. Si je tentais de l’attaquer ou de m’enfuir, elle massacrerait ma famille uniquement pour le plaisir avant de me rattraper. Je n’avais pas d’autre choix que de la suivre. Peut-être trouverais plus tard l’occasion de lui trancher la gorge ou de la blesser assez grièvement pour avoir le temps de m’enfuir.

Tant que les immortels ne me retrouveraient pas, ils ne pourraient me contraindre à obéir au Traité. En suivant la bête, je romprais ma promesse à ma mère, l’engagement le plus sacré que j’avais jamais pris. À mes yeux, c’était bien plus grave que de ne pas respecter un vieux traité que je n’avais même pas signé.

Je plongeai les yeux dans ceux de l’immortel.

– Quand partons-nous ? demandai-je.

Sa face de loup garda son expression mauvaise. Mon dernier espoir de le combattre s’évanouit quand il se tourna vers le carquois que j’avais laissé derrière la porte. Il en tira la flèche en frêne, la flaira et poussa un grondement. Il la brisa et la jeta dans le feu derrière mes sœurs avant de se tourner vers moi. Quand il me répondit, je compris que mon sort était scellé.

– Maintenant, dit-il.

Afficher en entier

Dois-je me rouler à vos pieds en miaulant de gratitude, Grand Seigneur ?

– Grand Seigneur ? Et vous disiez que le suriel ne vous a rien révélé d’important ?

Son sourire me rendit téméraire.

– Il m’a également dit que vous aimez vous faire bouchonner et que si je m’y prends bien, je pourrais même vous dresser, ripostai-je.

Tamlin rejeta la tête en arrière et hurla de rire. Malgré moi, je fus secouée d’une hilarité silencieuse.

– J’en tombe à la renverse : Feyre a plaisanté, commenta Lucien derrière moi.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Khiad 2017-12-07T15:36:42+01:00

Tamlin était si proche de moi qu’il aurait pu m’égorger d’un coup de ses griffes dissimulées sous sa peau. Je compris soudain pourquoi aucune arme n’était fixée à son baudrier : pourquoi s’encombrer d’armes alors qu’on en était soi-même une ?

Afficher en entier
Extrait ajouté par Sheo 2016-08-10T01:41:29+02:00

"Un jour il y aura des réponses pour tout."

Afficher en entier

Je comprenais maintenant pourquoi les trois immortels avaient détalé lors de la Nuit du Feu. S’opposer à lui aurait été du suicide pur et simple. Il suffisait de voir les ténèbres déferlant autour de lui et l’éclat de ses yeux violets brûlant comme des étoiles.

Afficher en entier

- Je lui ai dit cela parce que je ne pouvais... je n'ai jamais pu croire... jusqu'à cet instant.

Afficher en entier

"- Non, cette fois-ci, je ne plaisante pas, rétorqua [Lucien], et j'éloignai mon verre de sa portée. Tamlin m'étriperait s'il vous surprenait à en boire.

- Décidément, vous ne perdez jamais de vue vos intérêts, lançai-je, et je vidai ostensiblement mon verre.

Je sentis des myriades de feux d'artifice jaillir en moi, irradiant mes veines de lumière d'étoiles. J'éclatai de rire et Lucien poussa un grognement.

- Stupide humaine, maugréa-t-il.

Je le voyais maintenant sous son véritable aspect. Ses cheveux roux avaient la teinte du métal en fusion et son œil brun flamboyait comme une forge. Voilà ce que je voulais saisir sur la toile.

- Je vais vous peindre, déclarai-je dans un gloussement irrépressible."

Un palais d'épines et de roses, page 292.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode