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Extrait ajouté par Loulastibium 2021-01-01T16:53:52+01:00

J’étais installée confortablement dans le canapé, les pieds ramenés sous mes cuisses et un plaid sur mes jambes. Neige dormait à côté de moi. Sur la table basse, deux tasses de café étaient en train de refroidir. J’attendais Camille qui bordait Louis. Son fils. La journée avait été riche en émotions pour tout le monde, et en particulier pour mon petit garçon qui venait de se découvrir un papa. Et c’était pour lui comme s’il n’avait jamais vécu sans Camille. De toute façon, le lien qui existait entre eux depuis que nous avions emménagé tous les trois ensemble était une évidence. Comme s’ils avaient su, instinctivement, qui ils étaient l’un pour l’autre.

J’entendis les pas de Camille à l’étage, puis dans les escaliers. Il vint me rejoindre et s’installa à côté de moi.

— Il a mis du temps à s’endormir. Il m’a posé des tas de questions. Il voulait savoir ce que je faisais comme travail exactement. Et si j’allais l’emmener à l’école dans ma grosse voiture. Et puis… il se pose des tonnes de questions sur ses grands-parents. Je ne sais pas trop comment je vais leur dire ça.

Je le regardais tandis qu’il parlait, comme s’il avait besoin de lâcher toute la pression qu’il avait accumulée. Il venait de se découvrir père. Il y avait de quoi se sentir un peu dépassé. Je l’avais laissé avec Louis après avoir fait le bisou rituel de la nuit à notre petit garçon, parce que je sentais à quel point ils avaient du temps à rattraper.

— On ne connaît presque rien l’un de l’autre, murmura Camille. Je me sens complètement dépassé.

— Je suis désolée, soufflai-je.

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Extrait ajouté par Loulastibium 2021-01-01T16:53:14+01:00

— Tu es sûre qu’il n’a rien ? Tu as pu le toucher…

Il me fit douter. Je n’avais pas vérifié, j’étais en colère après lui, après ma voiture, après la terre entière.

— Non, je n’en suis pas certaine, mais il a l’air d’aller bien, regarde-le !

— Je n’y connais rien en chat ! Il a peut-être une blessure interne ? Il a l’air bien calme, là.

— Tu suggères qu’on le ramène et… ?

— Je l’emmènerai chez le véto demain pour vérifier.

Je coulai vers lui un regard suspicieux qu’il ignora. Il n’était pas sérieux, là ? Ramener le chat ? Louis allait s’attacher encore plus !

— Et après ?

— Après on avisera. Il fait froid, on rentre ? Finalement, je vais prendre ta voiture, on ne sait jamais. Prends la mienne, annonça-t-il en me proposant ses clés.

— Tu plaisantes ? m’exclamai-je en ignorant sa main tendue. Je ne vais pas conduire la tienne ! Et si…

— Tu voulais encore flirter avec un tas de neige ? C’est une manie chez toi ?

Je haussai les épaules. Je le sentais d’humeur joueuse. Je grelottais, je ne sentais plus mes doigts ni mes pieds. La neige continuait de tomber, drue : nous allions bientôt ressembler à deux bonshommes de neige. Il agita le trousseau sous mon nez et déclara, les yeux pétillants :

— C’est juste une voiture. Elle se conduit exactement comme la tienne ! Et je te rappelle qu’on habite à trois rues d’ici. Si tu ne prends pas les carrefours en cinquième, ça devrait le faire !

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Extrait ajouté par Loulastibium 2021-01-01T16:52:49+01:00

Oh si, craquer bien davantage, le laisser devenir indispensable pour Louis, créer des liens difficiles voire impossibles à défaire.

— Et si on nous croise ?

— Je vais mettre un gros bonnet et mes vieilles lunettes de lecture que je ne mets jamais, ça devrait suffire. Allez, Romie…

— Tu te prends pour Superman ?

— Il y aura beaucoup de monde, il faudrait vraiment tomber nez à nez. Prenons le risque, au pire on trouvera bien quelque chose à raconter, je suppose... Je suis certain que ça plaira à Louis en plus.

— D’accord, répondit mon cœur avant que je ne parvienne à le verrouiller.

Son sourire le fit s’emballer bien davantage. Je cachai le mien dans la pile de linge que je faisais mine de plier. Il m’ôta la corbeille des mains, les sourcils froncés :

— C’est dimanche ! Je ne paye pas d’heures sup.

— Non ?

— Hors de question ! J’en paye pour qu’on me foute la paix, pas pour qu’on plie mes fringues.

J’obtempérai et reposai le tee-shirt que j’avais entrepris de défroisser un peu pour le reposer dans la panière qu’il portait toujours.

— À vos ordres !

Il pouffa et je m’esquivai pour trouver de quoi habiller Louis plus chaudement. Et moi aussi.

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Extrait ajouté par Loulastibium 2021-01-01T16:52:17+01:00

Des coups frappés à la porte d’entrée nous firent sursauter ensemble. Pourtant la sonnette fonctionnait toujours. Louis vint se blottir contre moi et murmura :

— Tu crois que c’est Camille ?

— Ne bouge pas. Si on ne fait pas de bruit, il croira qu’on n’est pas là.

— Pourquoi ? Il est gentil, il m’a donné Rudolph.

Les coups se répétèrent une nouvelle fois, j’entendis un juron derrière le battant et crus reconnaître la voix de Delvale. Bon sang, il avait dit samedi ! Je n’avais pris aucune décision et ne voulais pas en prendre sous la contrainte. Est-ce que l’autre greluche de directrice était allée lui toucher un mot ? C’était bien possible ! Je compris qu’il insisterait jusqu’à ce que je lui ouvre.

— Cette fois, Louis, tu restes ici et tu ne dis rien ! Sage, hein, pour le père Noël !

Il hocha la tête, mais fronça les sourcils, tendu vers la porte. J’ouvris à Monsieur Delvale, caché par un sapin immense dont l’odeur vint aussitôt me chatouiller les narines. Je le laissai entrer et il alla le poser dans un coin du salon puis nous dévisagea Louis et moi. Ébahie, je restai sans voix. Cela commençait à devenir une vilaine habitude.

— Je suis venu vérifier que la chaudière tournait toujours. J’ai fait remettre le gaz.

Il s’arrêta interloqué devant la cheminée, ouvrant puis fermant la bouche comme pour ravaler un reproche que sa mine contrariée, elle, ne dissimulait pas du tout.

— On avait un peu froid, balbutiai-je. J’ai trouvé quelques bûches, alors…

— La cheminée n’a pas dû être ramonée, c’est dangereux ! Vous êtes inconsciente ! Vous auriez pu mettre le feu. Si encore vous aviez une assurance, mais je suis certain que non ! C’est inouï, ça : vous rentrez chez les gens et…

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