Un passé englouti, Tome 1

Une lecture qui passe ou qui casse. Ça l’a fait pour moi mais je comprends totalement les gens qui n’ont pas accroché.

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L’ambiance est pour moi le gros point fort de ce livre. Le vieux manoir, le comportement de ses occupants et même l’étrangeté du village voisin et des habitants confèrent un tout plutôt oppressant. Cependant, j’aurai apprécié un worldbuilding plus développé, on nous laisse dans le flou pour trop de choses, et on part du principe qu’on connaît certains trucs sans nous les expliquer, ça ne rend pas la lecture la plus facile possible. Et aussi, j’ai trouvé le rythme assez inégal, certains événements s’enchaînent vite tandis que d’autres allaient lentement. Tout ça pour dire que le livre manquait quelque peu de fluidité.

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Ensuite, les personnages. Je les ai personnellement beaucoup aimé, même si j’aurai aimé plus de personnages secondaires, et pour les rares que l’ont a, qu’ils soient plus approfondis. Après, le livre est court, ce qui explique ces petits manques. J’ai trouvé que les traumas d’Effy étaient plutôt bien amenés, on sent qu’elle est marquée, pas un instant elle ne fait comme si il ne s’était rien passé, et j’apprécie sa résilience et sa détermination. Preston m’a vraiment plu, je pense m’être un peu plus attachée à lui qu’à Effy, il est plus discret, mais profondément gentil.

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Ce fut, malgré les précédents points négatifs, une très bonne lecture me concernant. J’ai été prise dans l’atmosphère plutôt trouble, le tout est assez étrange mais clairement pas dénué d’intérêt, j’ai aimé suivre l’intrigue et évoluer en même temps que les personnages dans l’enquête, et j’ai beaucoup apprécié les touches vraiment sombres qu’il y avait parfois. Je vois beaucoup d’avis mitigés, aussi je ne vous le recommanderai pas obligatoirement, mais si il vous intéresse je vous invite fortement à vous faire votre propre avis.

Il y a peu de livre que je déteste et bien il en fait partie...

L'héroïne est chaotique et antipathique (surement l'héritage de son environnement). Preston, le protagoniste masculin remonte un peu le niveau (heureusement qu'il était là) même si il semble un peu trop parfait en comparaison. Une intrigue un peu facile. Des descriptions longue, pénible, redondante et même absurde : Spoiler(cliquez pour révéler)une pelouse parfaitement manucuré ! Mais bien sur. Quelques joute verbale un peu drôle. Je suis quand même arrivée au bout de ma lecture pour découvrir ce que j'avais déjà deviné. Je n'ai pas passé un bon moment avec ce roman.

Un roman de dark academia, une romance mélangée à une enquête ? Voici en quelques sorte le résumé de ce livre.

En effet ici nous nous retrouvons dans un monde où les femmes ne sont pas acceptées dans toutes les universités, où les hommes ont le pouvoir sur elles. Mais Effy n'est pas vraiment de cet avis et cela tombe bien car Preston non plus.

Nous allons donc suivre une histoire de quête de vérité ou se mêleront des révélations, de la souffrance mais pas que …

Pour être honnête le résumé m'a beaucoup donné envie et les 100 premières pages m'ont vraiment plu, Effy est très attachante et son histoire nous donne envie de la protéger et qu'elle devienne forte au point de s'en sortir et de tout envoyer peter !

Sa rencontre avec Preston a été également très agréable à lire, ressemblant quelques peu à un ennemies to lovers 😂

L'histoire en elle même était très interessante, le fait de faire une « enquête » sur un auteur, d'avoir des étudiants en faculté de lettes et également le fait que l'autrice parle des problèmes que peuvent rencontrer les femmes dans leurs vie, que ce soit pendant leurs études, dans leurs rapports avec les hommes.

La fin a été génial (bien que peu réaliste mais bon nous sommes dans de la fantasy donc why not ?)

Nous sommes sur une fin fermée (ou presque) et c'est ce que je préfère donc j étais très contente.

Cependant quelques point m'ont dérangée.

Déjà parlons de longueur … Au milieu du roman j'en suis venue à m'ennuyer, les scènes étaient d'une longueur mais vraiment … J'avais presque envie de sauter des chapitres.

Mais il n'y a pas que cela, également le vocabulaire utilisé.

Certains passages ont été pour moi un supplice, devoir relire plusieurs fois la même phrases car trop complexe ou contenant trop de poésie et de métaphore incompréhensible pour moi, alors que ne l'oublions pas, ce roman est dans la catégorie YA !

En outre ces quelques points on fait de ma lecture une bonne lecture mais pas un coup de coeur.

Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire au début, avec une mise en place du contexte que j'ai eu du mal à saisir, je me suis retrouvée à un moment à ne plus pouvoir lâcher ce livre, en quête du dénouement. Bien que je l'avais senti venir (la découverte de la vérité recherchée etc), cela n'a pas empêcher d'apprécier la manière dont elle a été amené.

L'ambiance du roman est très particulière : on ne sait jamais trop si cela se passe de jour ou de nuit, si c'est réel ou irréel. La frontière des mondes est très mince, et c'est ce qui m'a fait plonger. On a l'impression d'être en permanence dans une ambiance Dark Academia, qui personnellement me plaît beaucoup, et dans une humidité permanente (très bien décrite dans le roman).

Les personnages sont humains, avec de vraies émotions pour Effy, bien que son comportement soit parfois un peu hors de contrôle, on peut le comprendre assez facilement vu ce qu'elle a vécu. Ses émotions sont très bien décrites, notamment le fait qu'elle ait souvent envie de pleurer (et que je la comprend !). On entrevoit toutes ses faiblesses de personne hypersensible, tout en voyant sa force et son courage.

Mention spéciale pour Preston, parfait en tous points. Il est engagé, tendre et attentionné. Il se bat pour sa vérité, et Spoiler(cliquez pour révéler)il se bat pour Effy.

Le développement de leurs sentiments à tous les deux est amené doucement, ce qui permet de construire une romance solide au milieu de la tempête permanente qu'est l'histoire.

Enfin le style, à la fois très imagé et très percutant. Je l'ai beaucoup apprécié, grâce aux métaphores de l'auteur, nombreuses, et toujours diablement efficaces.

Enfin, ce roman est engagé, Spoiler(cliquez pour révéler)il parle de misogynie et de femmes qui se battent pour s'en sortir, il parle d'abandon parental, de discrimination envers les étrangers, et des erreurs de jugement que cela apporte.

Arrivée à la moitié du roman, j'ai tout simplement été incapable de le lâcher et je l'ai fini d'une traite.

Ce livre est vraiment particulier et relativement sombre mais aussi très addictif ! J’ai eu un peu de mal au début car j’ai trouvé la plume un peu brouillon mais une fois l’intrigue lancée je l’ai dévoré.

Un roman surprenant. On retrouve le style très riche d'Ava Reid dans un univers qui a connu une catastrophe liée à la montée des eaux. Le fantastique se glisse petit à petit dans ce récit qui rappelle l'ambiance humide et glacée des Hauts de Hurlevents. Une très bonne lecture !

Une lecture où seule compte la quête de vérité.

Effy voit des choses que personne d'autre ne voit. Alors elle prend des cachets. Solution assez simple. Toujours mieux que d'être prise pour folle. Mais lorsqu'elle commence à voir ce qu'elle n'est pas censé voir, elle ne sait plus si sa folie prend le pas ou si tout est bien réel. Parce que la frontière entre réel et irréel est très ténu à Hiraeth.

Preston n'a qu'une envie : découvrir la vérité. Sur Myrddin. Sur son œuvre emblématique. Et peut-être aussi sur Effy. Effy qui idolâtre Myrddin. Effy qui passe ses nuits à relire Angharad. Effy qui n'a comme bouclier à ses hallucinations qu'un livre en ruine.

Cette quête de vérité, qui se passe presque en huit clos à Hiraeth, ébranle bien plus que les fondations rongées par la mer de la maison. Effy et Preston, sous constante surveillance de Ianto, essaient tant bien que mal de démêler le vrai du faux, le réel de l'irréel, la vérité de la fiction. Seulement, dans cette atmosphère angoissante, pleine de mystères, rien ni personne n'est ce qu'il semble être.

Un dernier point à mentionner est la façon dont les femmes sont vues. Indignes à faire des études de littérature, elle sont plutôt reléguées à la musique. Vues comme frivoles, objectifiées par certains, leur vérité n'a que peu d'impact face aux mots d'un seul homme. À plusieurs reprises, Effy se heurte à ces convictions injustes contre lesquelles elle ne peut rien. C'est finalement la fatalité d'une autre, miroir de la sienne, qui lui permet de sortir de son propre engloutissement et de se battre pour la vérité, sa vérité.

Angharad est bien plus qu'un livre, c'est un phare dans la nuit pour ceux que la mer engloutit.

Ma note : 19.5/20, je recommande.

À la prochaine, TH.

J’ai bien apprécié ma lecture qui était une véritable quête de la vérité de la part d’Effy, quitte à détruire tout ce en quoi elle croyait. J’ai trouvé le récit très immersif et bien écrit mais j’aurais aimé que le côté fantasy soit un peu plus poussé.

La plume est plutôt agréable et poétique par moment. Les phrases étaient fluides et j’ai trouvé que ça se lisait tout seul.

Le récit n’est pas ce à quoi je m’attendais. Si vous cherchez une ambiance dark académia à la fac, passez votre chemin ! L’ambiance est cependant très sombre et a un côté inquiétant. La fantasy est survolée et aurait mérité d’être plus poussée mais c’est ce qui donne son charme au livre aussi.

La société y est sexiste. Les femmes n’ont pas le droit d’étudier certains cursus. Certains hommes sont très misogynes et cette ambiance était plutôt bien décrite car ça m’énervait !

Effy et Preston vont mener une quête de la vérité en remuant le passé et vont découvrir de sombres secrets. Le récit n’est pas très riche en action mais reste captivant car immersif.

Au début je n’aimais pas trop Effy, j’avais l’impression qu’elle passait son temps à se plaindre. Après je comprends aussi qu’elle puisse être frustrée de ne pas pouvoir étudier dans le domaine qu’elle souhaite juste parce que c’est une femme... On va découvrir son passé très malheureux et horrible et j’ai fini par avoir de la compassion pour elle.

Preston me paraissait très sûr de lui, peut-être trop mais ce n’était qu’une façade. Il est par la suite devenu très attachant. Je l’ai trouvé à l’écoute et il faisait des efforts pour que son travail avec Effy se passe bien.

J’ignorais que c’est une duologie avant de commencer (car je préfère enchaîner tous les tomes) mais je trouve que ce tome 1 aurait pu se suffire à lui-même. Je suis vraiment curieuse de savoir de quoi va parler le tome 2.

« Seule la mer est notre ennemie. »

mots-clés : ambiance sombre, quête de la vérité, littérature, auteur, passé

Une énorme déception... Je pensais sincèrement apprécier, mais premièrement je n'avais pas connaissance des avertissements de contenu avant de l'avoir entre mes mains. Je ne m'attendais pas à ce qu'il y en ait autant. Je ne saurais vraiment expliquer clairement mon ressenti si négatif.

Ensuite, l'héroïne, Effy, je l'ai trouvée très particulière, même si c'est compréhensible au vu de ce qu'il lui est arrivé, cependant je n'ai pas réussi à m'attacher à elle, j'avais l'impression qu'elle partait dans tous les sens. Le protagoniste masculin, Preston, est celui qui remonte un peu le niveau du roman selon moi, il essaie de trouver la vérité malgré les obstacles, j'ai beaucoup aimé ses efforts et le fait qu'il n'ai pas les mêmes origine qu'Effy.

De plus j'ai eu l'impression qu'il y avait énormément de mots compliqués, j'avais du mal à suivre une ligne sur deux, ainsi les chapitres me paraissaient excessivement long.

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Pour conclure c'est un roman qui n'aura pas réussi à me convaincre... La manière dont sont traités certains thèmes m'a dérangée, mais cela ne reste évidemment que ma vision des choses.

On a beaucoup parlé de racisme (plutôt xénophobie ici) dans ce roman. Il n’empêche que, peut-être parce que j’ai pris connaissance de la polémique avant, je ne voyais plus que ça au début du roman. Personnellement, ce qui m’a le plus choquée, c’est la misogynie ambiante que subissent les femmes, et plus particulièrement Effy, dont la beauté lui vaut des comportements infâmes de la part des hommes.

Malgré le traitement des hommes et l’empathie que j’ai ressentie pour elle, j’ai trouvé Effy fort antipathique tout de même. Parce que les hommes de son peuple lui font subir ça, elle trouve parfaitement normal (au début) de le reproduire sur l’autre peuple. On dirait les gens qui gagnent 1600 balles et qui ne veulent pas que le smic augmente pour pas être payés comme les smicards, bref on souffle (la comparaison est bancale oui).

Preston, en revanche, est un vrai green flag ambulant! C’est assez rafraîchissant d’avoir un love interest vraiment bien sous tous rapports.

On est dans de la Dark Academia, avec une ambiance mystérieuse, du brouillard et une enquête comme fil rouge du roman. De fait, on reste dans le flou la grande majorité du temps ; la frontière entre le réel et l’irréel est ténue. Et je crois que c’est ça qui ne m’a pas plu finalement.

J’ai bien sûr entrevue le potentiel de l’histoire, mais je crois que ça n’a juste pas fonctionné sur moi (et croyez-moi, ça me peine autant que vous)