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« — Will, je suis désolée.
— De quoi ?
Elle haussa les épaules.
— Tu es désolée parce que j’ai réellement rencontré un prince ? Je ne l’ai jamais cherché. Et puis qui épouse un prince de toute façon ?
— Tous les gens dans les contes de fées que j’ai lus, répondit Tracey.
Je m’allongeai sur le lit, et elle se blottit contre moi.
— Alors c’est une bonne chose que j’ai arrêté d’en lire depuis longtemps. »
Afficher en entier— J’ai fait vérifier les informations, les certificats de mariage, les avis de naissance et de décès. Nous sommes entrés en contact avec un cabinet d’avocats américain qui a trouvé les traces d’une Raphaëlle Despitallier arrivée à New York le 13 août 1946, mais c’est là que la piste se termine.
— Bon travail. Je le savais. Je le savais. Nous allons trouver un héritier.
— Soyons prudents. Nous ne trouverons peut-être personne de la lignée du grand-duc. Raphaëlle est peut-être décédée ou alors, elle ne s’est jamais mariée.
Rody joignit ses mains, souriant.
— Nous allons retrouver son arrière-petite-fille ou fils. J’ai hâte de voir la tête de Lady Deborah quand nous lui annoncerons la nouvelle.
— Nous ? Je ne veux pas être présent ce jour-là. Elle est capable de retourner votre bureau.
— Ce sera une merveilleuse journée, Ander. Allons. Ne me dites pas que vous avez peur de Lady Deborah.
Afficher en entier— Ça va, love, tu n’as pas froid ? demanda-t-il.
Il posa sa main droite sur les miennes. Il ne m’avait pas appelé comme ça depuis la soirée où il avait quitté le Québec.
— Je vais bien, répondis-je, en souriant bêtement.
— Je voulais t’emmener faire un tour en calèche, mais je me suis dit que c’était trop cliché, ironisa-t-il. En plus, on n’est jamais très bien assis, et ça secoue pas mal.
— Pas de problème. On va dire que c’est une calèche moderne.
Afficher en entier« J’écoutai de nouveau le morceau que j’avais enregistré quarante-huit heures auparavant. J’ajoutai un peu d’écho dans la voix. Cependant, je ne parvenais pas à recréer l’effet que j’avais en tête.
Je poussai un cri de frustration.
J’avais loué un bureau de la taille d’un placard. Il était très bien insonorisé, comme s’il avait été utilisé par des musiciens ou un tueur en série ne voulant pas attirer l’attention sur lui.
Le gros point négatif était qu’en été il faisait aussi chaud que dans un sauna, et qu’avec le froid du mois de novembre, j’avais l’impression de vivre dans un réfrigérateur. »
Afficher en entier- Eh bien, il ne vous méritait pas.
- Oui, c’est ce que mes parents et ma sœur me disent aussi, mais bon, la rupture est très récente, et puis voilà que je crève ici, près du vieux Chêne des amoureux.
- Cet arbre a donc un nom ?
- Oui, tous les habitants de l’île l’appellent de la sorte. Certains viennent même y faire leur demande en mariage.
Afficher en entier- Je pensais que tu étais parti.
Je me levai pour aller vers lui. Il était encore plus beau que dans mes souvenirs. Son sourire était totalement craquant.
- Je suis encore là. Je suis juste allé prendre un café.
Il souleva sa tasse de distributeur automatique.
- Tu en veux un ?
Afficher en entier- Ça vaut ce que ça vaut, mais Nathaniel est un vrai crétin.
Je souris.
- Tu es sûre que ce n’est pas plutôt moi ?
- Bah non ! Toi, tu es mon frère. Tu ne peux pas être crétin.
- C’est gentil. Mais je pense que c’est moi le plus imbécile dans cette histoire.
- Je te trouve dur avec toi-même.
- Je suis seulement réaliste.
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