Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 592
Membres
1 013 128

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Un rasta à Berlin



Description ajoutée par Carca 2014-09-24T07:16:41+02:00

Résumé

Un rasta à Berlin, suivi de Maparente d'Arequipa :

Deux nouvelles très courtes, qui se lisent facilement et qui n’ont pas de lien entre elles.

La première, également la plus longue, Un rasta à Berlin, raconte l’histoire d’un écrivain membre des jurys cinématographiques de différents festivals parmi les plus célèbres. Là, il est à Berlin où il a décidé d’invité son plus jeune fils, Gonzalo Gabriel, qu’il surnomme "le néphélibate" par rapport à sa tendance à avoir toujours la tête dans les nuages.

Entre des séances harassantes de projections et de délibérations (à la différences de ces anciens postes de jurés : "à saint-sébastien, avec le jury, nous discutions surtout gastronomie (le Pays Basque a la cuisine la plus exquise d’Espagne)" et à Cannes, où "deux réunions nous suffirent, à nous [les] subordonnés, pour nous entendre, en une conversation amicale, sur la distribution des récompenses"), notre narrateur discute avec son fils, bien différent de ce qu’il attendait : le doux rêveur est en effet devenu un "rastaman" sûr de ses convictions. Et quelles convictions ! Ce que le narrateur appelle la "religion rastafari" est rempli de concepts obscurs et incompréhensibles à cet homme qui voit son fils s’affirmer dans une voie qu’il ne s’attendait pas à le voir prendre. Ce qu’il assimile tout d’abord à des prétentions écologiques, au regard du film Antarctique qu’il voit à l’occasion du festival, lui apparaît au fur et à mesure comme bien plus complexe.

Son étonnement et son incompréhension vont croître au fur et à mesure qu’un sourire va naître chez le lecteur face aux dialogues entre le père et le fils qui vont jusqu’à s’interroger sur la possibilité pour le riz, les cornichons et les petits pois d’avoir une âme.

La réaction du père, entre inquiétude et incompréhension, est intéressante : elle représente un choc générationnel mais aussi l’attitude d’un parent face aux changements d’un enfant. A l’inverse, Gonzalo Gabriel représente l’adolescent en devenir qui se cherche, croit se trouver en quelque chose avant de devenir autre.

La nouvelle se lit très vite. La langue est pure, drôle, travaillée et efficace. L’histoire, qui ne se passe que sur quelques jours, avance à une vitesse stable. De petits détails, comme le style vestimentaire, la doctrine "rasta" ou l’exaspération que produit la présidente du jury sur le narrateur, sont insérés. Ils offrent au récit plus de sens, un peu de profondeur. La nouvelle, qui se fait de fait plus longue (une cinquantaine de pages au final), oscille ainsi entre concision et développement, avec bien sûr une grande part offerte à la concision pour un résultat rempli de légèreté, tant dans l’intrigue que dans le style.

La deuxième nouvelle, Ma parente d’Arequipa, m’a moins convaincue. Très courte (sept pages), elle raconte l’histoire d’une parente éloignée du narrateur devenue religieuse dès son enfance. Bien évidemment, il n’y a que très peu de rebondissements, voir pas du tout, mais l’écriture est belle, notamment dans les dernières lignes.

Afficher en entier

Classement en biblio - 2 lecteurs


Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents


Activité récente

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 2
Commentaires 0
extraits 0
Evaluations 0
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode