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Lorsqu’il écrit son premier roman, Matthieu Brin, quarante-cinq ans, est marié, père de deux enfants et mène une vie confortable. Et puis c’est le succès, les éloges, les lettres d'admirateurs. Parmi ces lettres, celles d’une femme qu’il a aimée et qu'il croyait avoir oubliée…
Je suis immobile. Il m'arrive de penser que je suis l'immobilité même. Je conjugue le verbe attendre,j'en épuise les sens, sur tous les modes, sur tous les tons.J'attends le bus,j'attends mon heure,j'attends que tu viennes,j'attends mon tour, attends-moi, attends que je t'y reprenne,j'attends que jeunesse se passe,j'attends de pied ferme,j'attends le bon moment, tout vient à point à qui sait attendre, le train n'attendra pas,j'attends qu'il revienne, je l'attends comme le messie, ça attendra demain, qu'attends-tu de moi,j'attendrai le jour et la nuit,j'attendrai toujours, je n'attends pas après toi, je n'attends pas d'enfant,j'attends qu'il m'appelle,j'attends qu'il me parle, en attendant mieux, je ne m'y attendais pas, surtout ne m'attends pas.
C'est une histoire qui nous happé et nous interroge dès les premières pages, ce qui fait qu'on ne peut plus la lâcher tant on a envie de savoir où l'auteure nous mène ! Dommage, la fin est un peu trop abrupte et éloignée du reste de l'histoire mais c'est tout de même une bonne lecture !
Je recommande, j’accroche à l’histoire, une histoire qui arrive fréquemment, mais que Delphine De Vigan est capable de rendre si singulière par son écriture singulière.
J’ai beaucoup aimé, jamais déçue de cette autrice 🥰❤️
L'écriture de Delphine de Vigan est superbe et sa capacité à explorer l'intime est impressionnante , mais je termine ma lecture avec un sentiment d'inachevé. Le contexte de vulnérabilité du personnage de Mathieu est bien défini mais le personnage lui même m'a paru peu convaincant. J'ai finalement trouvé plus approfondi le personnage de Sara à travers ses lettres, alors qu'elle dispose finalement d'un temps de parole moins long.
Matthieu Brin, écrivain sur le tard, vient de publier son premier roman, qui a un certain succès. Malgré cela, il continue de mener sa vie de famille (marié, deux enfants) et professionnelle (rédacteur dans une agence de pub) comme auparavant. Un soir de décembre, il découvre une lettre d'une de ses lectrices, une lettre qui ne ressemble pas à toutes les autres, une lettre d'une femme qu'il a connue et quittée dix ans auparavant, un soir de décembre... Cette lettre est la première d'une série de cinq. S'ouvre alors en lui une brèche, qui l'amène à remettre en question son petit train-train tranquille. Il finit en dépression, s'isole et s'enferme en lui. Sa femme, ses enfants, son travail ne lui donnent plus l'envie, le désir...
Dans ce petit roman de 192 pages, on peut suivre les différentes étapes par lesquelles passent Matthieu, dans les méandres de sa pensée, au fil de ses questionnements intérieurs. On peut observer ses états émotionnels qui vont de mal en pire, puis le voir sortir la tête de l'eau petit à petit. Delphine de Vigan le fait de manière fort délicate, tout en sensibilité, sans jamais tomber dans le mélo. Et même sans avoir ressenti la moindre empathie pour Matthieu (je ne plussoie pas son rapport avec les femmes), j'ai malgré tout apprécié ma lecture.
L'histoire, somme toute banale, évoque l'être perdu de vue, qui réapparaît dix ans plus tard. Il évoque le désir de le retrouver sans jamais vouloir y succomber. C'est cette résistance que l'on vit avec Matthieu, cette résistance qui va chambouler sa vie de couple, sa vie de famille, qui va l'entraîner dans les tréfonds de son mal-être.
Peu de dialogues. Tout est dans la description des événements et les retranchements intérieurs de Matthieu. Pourtant narré à la troisième personne, on est toutefois proche de lui. C'est soigneusement réussi, surtout en même pas 200 pages.
Si je n'ai pas toujours su apprécier les livres de Delphine de Vigan, sa plume a en revanche toujours su me charmer. C'est encore le cas ici, la belle plume de l'autrice, doucereuse et sensible, m'a enchantée. Certains passages sont très beaux, certaines phrases m'ont parlé et touchée. Elle a même réussi à ne pas me faire détester Matthieu, alors qu'il est le genre de bonhomme qui me taperait vite sur les nerfs en temps normal ! J'ai donc passé un agréable moment.
Delphine de Vigan comme on l'aime, incisive avec un regarde unique et vivant sur le genre humain. ce livre est profond, Inhabituel mais addictif. Son écriture est incroyable, comme toujours.
Le personnage de Matthieu est vraiment complexe et plein de profondeur, ils est mis en scène dans ça vie de façon vraiment remarquable, on s'attache très vite à lui mais si il n'est pas toujours un modèle de vertu. Ce n'est pas mon préférer d'elle mais il reste excellent.
J'aime la plume de cette auteure et je trouve que les thèmes choisis sont toujours intéressants (j'ai notamment beaucoup aimé "Les enfants rois", son dernier roman, très d'actualité).
Ce roman, très court, facile et rapide à lire, est plutôt intéressant même si j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher au personnage principal de Mathieu, et pour cause. C'est plutôt la pauvre Elise, sa femme, que l'on prend en pitié. Toutefois, j'ai trouvé la fin plutôt positive et l'ensemble du roman est écrit avec sensibilité.
On est plongée dans la vie d'un couple, avec des personnages torturés par les épreuves de la vie. Progressivement ils se rendent compte que dans leur vie quelque chose ne va pas. Petit à petit on découvre leurs doutes, leurs regrets.
Toujours avec une écriture d'une grande sensibilité et d'une grande richesse, contemporaine.
On assiste à la lente descente dépressive du personnage principal. celui ci démarre une carrière littéraire et est rattrapée par une histoire d'amour, qui refait surface 10 ans après.
Comme toujours, Delphine de Vigan tisse avec ses mots les émotions et les sensations des personnages quasiment jusqu'à nous les faire ressentir. Elle transmet une pesanteur, une lourdeur, un abattement, une torpeur qui nous enserrent. En cela, ce roman m'a assez bien rappelé ce que j'avais éprouvé à la lecture de "D'après une histoire vraie". Il se passe objectivement peu de choses en terme de récit et pourtant il m'était difficile de lâcher ce livre. Je salue comme toujours la plume, dans mon top personnel des plus belles plumes contemporaines francophones.
Delphine De Vigan me fait passer de bons moments de lecture à chaque fois que j'ouvre un de ces romans. Pourtant, ce n'est jamais des coups de coeur, mais ils sont toujours sympathiques et agréables.
Résumé
Lorsqu’il écrit son premier roman, Matthieu Brin, quarante-cinq ans, est marié, père de deux enfants et mène une vie confortable. Et puis c’est le succès, les éloges, les lettres d'admirateurs. Parmi ces lettres, celles d’une femme qu’il a aimée et qu'il croyait avoir oubliée…
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