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L'ère du campus global est arrivée et avec elle la mode du congrès. Celui de Rummidge, par exemple, où nous retrouvons notre vieille connaissance, Philip Swallow (Jeu de société et Changement de décor) ainsi que le bouillant Américain Morris Zapp. Sans compter deux jeunes universitaires brillants : la ravissante Angelica Pabst, dont tout le monde cherche à s'attirer les bonnes grâces, et le naïf Persse McGarrigle qui n'a jamais entendu parler de structuralisme et qui compte bien sur elle pour l'initier !
« Un tout petit monde est un des livres les plus amusants et les plus férocement hilares publiés au cours du siècle dernier. Lodge a inventé avec ce livre le picaresque académique. Comme tous les grands livres, il ne présuppose pas la connaissance d'une société : il la procure. »
Afficher en entierEn préambule de son roman, précisant que toute ressemblance avec des faits ou des personnages réels serait fortuite, David Lodge invite son lecteur à ne pas se laisser abuser par la fiction qui lui est donnée à lire. Faussement soucieux de préserver l'honorable image du microcosme dont il se moque, cette précaution d'usage n'a d'autre but en vérité que de signifier la réalité de son propos. En matière d'ironie, Lodge est un maître incontesté, et pour servir ses méchantes ambitions, il pousse la caricature (acide, mais jamais amère) parfois jusqu'à l'extrême. Ainsi, il traque, dénonce, fustige et se moque superbement des mesquineries calculatrices, des petites ambitions des "grands littérateurs" qui se déplacent de congrès en réunions internationales comme ils iraient à la parade, jouant les érudits, les beaux esprits ou encore les séducteurs de salons. Mais avant tout, sa métaphore nous touche et nous amuse, car effectivement, "que le monde est petit" !
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