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En 1824 éclate dans une ferme isolée en Afrique du Sud une des très rares révoltes d'esclaves dans l'histoire du pays : opposée à deux fermiers blancs, Barend et Nicolaas, se dresse une poignée de travailleurs noirs. L'esclavage sera aboli quelques mois après l'insurrection, et l'apartheid, chacun le sait, ne sera banni qu'un siècle et demi plus tard. Ce roman décrit aussi la nature de l'esclavage qui animalise l'homme : l'esclave travaille, il est nourri, battu comme un chien ; il a la même valeur que celui-ci. C'est aussi le portrait des différences entre des hommes dans la même situation, oscillant entre soumission et rébellion, soif de liberté et peur de celle-ci.
Nous regardons en arrière ; et je peux dire que j'avais vu tout ça venir de très loin, au travers des années, et des saisons de soleil, de neige et de vent. Oui, j'avais tout vu. J'avais compris. Mais est-ce suffisant ?
Non. Dans cette douleur que m'a laissée chaque chose dont j'ai été témoin, je sais qu'il n'y a pas de réponse - ce qui est important, ce n'est pas seulement de comprendre mais de vivre avec tout. De ne rien éluder. Non pas juger. Souffrir sans croire que la douleur donne un droit. Avoir pitié. Aimer. Ne pas abandonner l'espoir. Être là : c'est cela qui est important. Nous sommes tous des êtres humains, et j'ai pitié de nous tous, parce que je suis la mère de tous.
Une des plus belles histoires d'amour que j'ai jamais lue. Un récit dur, très dur mais bouleversant. On ne sort pas indemne de ce livre. Trente après l'avoir lu, j'ai encore des images bien précises dans la tête.
Résumé
En 1824 éclate dans une ferme isolée en Afrique du Sud une des très rares révoltes d'esclaves dans l'histoire du pays : opposée à deux fermiers blancs, Barend et Nicolaas, se dresse une poignée de travailleurs noirs. L'esclavage sera aboli quelques mois après l'insurrection, et l'apartheid, chacun le sait, ne sera banni qu'un siècle et demi plus tard. Ce roman décrit aussi la nature de l'esclavage qui animalise l'homme : l'esclave travaille, il est nourri, battu comme un chien ; il a la même valeur que celui-ci. C'est aussi le portrait des différences entre des hommes dans la même situation, oscillant entre soumission et rébellion, soif de liberté et peur de celle-ci.
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