Un week-end en famille
Auteur
- François Marchand (Écrivain)
Acheter neuf
Classement en biblio - 11 lecteurs
extrait
Tout en maintenant un semblant d'attention, je quêtai des signes de complicité chez les autres mâles présents autour du rayon des bureaux "Stavanger". Mais tous affichaient le plus grand sérieux; on aurait pu croire des prêtres le jour de leur ordination. Ils suivaient leur femme en affichant l'air ravi du chien en promenade. Avaient même le droit,parfois , de donner leur avis. Avis consultatif, uniquement. Le féminisme n’était pas mort de ses outrances , il était mort faut de combattants. L'homme avait disparu.
Aurélie était affligée d'un des principaux maux contemporains. Elle parlait pour rien dire. Autrefois , elle aurait été lingère. Elle aurait pu bavarder avec ses congénères et , rentrée a la maison , la fatigue du travail quotidien aurait assécher son débit verbal. Aujourd'hui , forte de son bac +4 en communication événementiel, Aurélie était persuadée d’être intelligente. ça , à la rigueur , je pouvais le supporter : c'est une maladie générale.
Afficher en entierCommentaires récents
Un livre purement divertissant - j'entends par là qu'il a été écrit dans ce but : divertir.
Pas de fond, pas de réelle histoire, une succession d'évènements qui partent en cacahuète avec un (tout) petit rebondissement final...
Beaucoup de cynisme, pas mal d'humour... Un livre qui se lit très vite car très court et qui plaira si l'on arrive à s'attacher au personnage qui n'aime rien ni personne...
Afficher en entier
désolé je n'ai pas aimé, je suis d'accord au début on sourit mais le trop plein de cynisme tue le roman... à la fin j'en ai eu marre, loin d'être le point de vu cynique d'une personne sur le monde, on se rend vite compte que la personne est complètement malade et du coup j'ai pas adhéré au livre...
bref j'ai du passé à côté certainement, mais pour ma part ce livre est sans intérêt...
Afficher en entier
"Je venais de me marier avec Aurélie à Las Vegas, dans la foulée d'une perte monumentale au poker, en me disant qu'il valait mieux rassembler toutes les conneries possibles sur un seul jour". Vous pensez que ce roman démarre fort ?! Attendez un peu de voir comment va se dérouler la suite de ce Week-end en Famille !
Il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu de livre aussi dingue et jubilatoire ! Dans une plume trempée d'acide, qui vous tord aussi bien les boyaux que les zygomatiques, François Marchand signe un monument de sarcasme et d'humour noir, une comédie de mœurs poilante, digne des meilleurs scénarios d'Audiard ! Il observe et décrit sans complaisance les petits travers et les gros défauts de ces contemporains, tout en s'attaquant aux valeurs les plus sacrées du monde moderne ! Cadres sup ou prolos, tout le monde en prend pour son grade ! Ses analyses et les situations ont beau être des caricatures poussées à l'extrême, il n'empêche que c'est jouissif !
Forcément, on comprendra aisément qu'un roman aussi politiquement incorrect ne fasse pas l'unanimité ! La faute au narrateur, archétype même du parfait parigot : snobinard, dépressif, misogyne, qui n'a de cesse d'écraser le lecteur de sa supériorité. Non, décidément François Marchand ne fait pas dans la dentelle, quitte à laisser quelques lecteurs (découragés ou dégoûtés) sur le carreau ! Son Week-end en Famille, c'est le festival de la mauvaise foi, de la méchanceté et des sentiments les plus mauvais ! On peut bien sûr le trouver hilarant, les plus réceptifs se bidonneront d'ailleurs jusqu'à ce que l'overdose d'humour et l'épilogue de cette histoire bien barrée ne leur coupent définitivement l'envie de rire...
Et puis de toute façon, avant de juger, "allez passer un week-end en Samouse. On en reparlera ensuite. Si vous êtes toujours vivant".
Afficher en entier
Date de sortie
Un week-end en famille
- France : 2012-08-23 - Poche (Français)
Livres ayant des thèmes similaires
Évaluations
Editeurs
Résumé
Faire la connaissance de ses beaux-parents n'est jamais chose facile. Surtout s'ils habitent en Samouse, région que le jeune marié va apprendre à connaître le temps d'un week-end interminable. Dès le vendredi soir, il lui est évident que cela se passera mal. Mais à quel point ? Et l'impulsivité dont il fera preuve est-elle due à son état psychologique ou à la rencontre avec la diabolique Samouse ?
Afficher en entier