Underwater : Le Village immergé, Tome 2

Doux coup de coeur pour cette duologie.

C'était tendre, nostalgique et très triste aussi... Ce récit m'a serré le coeur plus d'une fois. Je suis satisfaite de la fin de l'histoire, et de celle-ci dans sa globalité, que je trouve plutôt complète pour seulement deux tomes. Il est vrai que ces derniers sont plutôt denses, comparé à d'autres !

Les touches fantastiques, oniriques et mystiques ne m'ont ici pas du tout dérangées. Je dis cela car de base, j'aime quand les choses sont claires et quand nous avons toutes les réponses à nos questions. Spoiler(cliquez pour révéler) (concernant ''Underwater'' : les rêves, d'où viennent-ils?)...

Mais dans ce manga, j'ai surtout été touchée par la mélancolie, la douceur, le deuil... C'était douloureusement beau.

Les dessins également m'ont bien plu. Je suis ravie d'avoir pu emprunter cette courte saga à la médiathèque. Ce fût une jolie découverte.

Quand j'ai commencé le 1er tome je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais j'ai vraiment été cueillie par ce manga en deux volets. Le récit vire au fantastique pour évoquer le deuil familial, l'amour pour l'endroit où on a grandi et la douleur - parfois intergénérationnelle - d'avoir perdu cet endroit. Le dessin est doux et nous transporte dans des paysages oniriques. La fin, même si elle est positive, m'a tiré quelques larmes. C'est un petit coup de coeur pour moi ♥

2ème et dernier tome de ce manga familial où comment l'immersion d'un village peut chambouler des vies en même temps que le paysage ? Malgré tout, on tourne la dernière page avec une sensation de bien-être et d'avoir fait un joli rêve. On ne peut ne pas penser à Jirô Taniguchi de par son thème et les dessins.

Une histoire pas trop mal mais plutôt prévisible. Je n'ai eu aucun attachement envers les personnages.

Cette critique vaut pour les tomes 1 et 2 (que j'encourage très fortement de lire à la suite) :

Attention, coup de cœur.

J'ai acheté ce diptyque les yeux fermés, en sachant à peine de quoi ça parlait. C'est de la même mangaka que Mushishi, donc ça ne pouvait être qu'excellent. Point. Mon instinct de fangirl exacerbé (et les échos positifs sur le net) ne m'a pas trompée. Underwater est une œuvre d'une poésie et d'une tendresse rares.

En commençant ma lecture, ma confiance a vacillé, pourtant. Le début est un peu convenu. Chinami, une jeune fille, s'évanouit lors d'un été caniculaire, et se retrouve transportée dans un étrange village près d'une rivière, où la pluie ne cesse jamais. Depuis, dès qu'elle s'endort, elle rejoint le village et ses deux uniques habitants, un père et son petit garçon. Jusqu'ici, rien qui ne me fasse vibrer. Et puis...

Et puis, doucement, sans même s'en rendre compte, on se laisse emporter par le courant.

Trois générations d'une même famille qui plongent leurs racines dans un village qui n'existe plus, mais que personne n'oublie. Le deuil d'un enfant disparu, la perte d'un foyer, le besoin de savoir d'on l'on vient. Tous ces thèmes sont portés avec douceur et finesse par l'aspect fantastique du récit. On ne peut que s'attacher aux personnages qui sont très humains, même s'ils ne se dévoilent pas toujours beaucoup, on comprend ce qu'ils ressentent en un regard.

Cette lecture m'a beaucoup émue, et m'a laissé une boule dans la gorge.

Mon seul bémol, ce sont les graphismes. S'ils sont meilleurs que ceux de Mushishi que je trouvais trop brouillons, ça n'est pas encore tout à fait ça, surtout pour les personnages qui ont en outre un design un peu simple, presque trop 'neutre'. Mais les décors et surtout l'ambiance sereine du village immergé sont bien rendus, et les jolies aquarelles rattrapent le tout.

J'ai été étonnée de trouver le manga en grand format, et j'adore la texture et les reliefs de la couverture, qui me rappellent un rond dans l'eau, les éclaboussures d'un ricochet.

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Ce second tome de Underwater clos joliment cette histoire tournant autour de la famille. Les pistes entraperçues précédemment sont confirmées et exploitées avec beaucoup de sensibilité: la famille éclatée par le deuil, l'identité liée au terroir, le besoin de connaître ses origines pour mieux savoir où l'on va, la tradition qui s'incline face à la modernité... Autant de thèmes qui trouvent illustration dans des parallèles intéressants pour signifier le caractère incomplet et déséquilibré de la famille de Chinami.

Ce tome de conclusion est un peu moins dans le fantastique et l'onirique, ce qui, pris à part, lui enlève un peu du charme et de la poésie qui caractérisaient le premier. Mais les belles illustrations à l'aquarelle en toute fin permettent de s'y replonger une dernière fois avant de quitter définitivement cet univers aquatique.

Au final, Underwater est une série dont je recommande chaudement la lecture d'une traite des deux tomes car son découpage ne permet pas vraiment de faire une longue pause entre sans altérer la perception de l'histoire.

Un très beau manga avec beaucoup d'émotions et de la poésie à chaque page et pour chaque dessins.

Beaucoup de poésie, d'espoir, de tendresse et d'émotions

Un manga un peu triste, d'une grande douceur et beaucoup de beauté...

Presque un an après, je me décide enfin à lire le second et dernier volume de UNDERWATER - LE VILLAGE IMMERGÉ, qui est une série coup de cœur pour moi.

Encore une fois les dessins sont éblouissant et pleins de détails, ici on avait plus de paysages urbains que dans le premier volume, mais les planches dans le village était toujours présentent avec leur magnifiques maisons et omniprésence de l’eau. De plus on retrouve des planches en couleurs sublimes à la fin du manga, pleines de couleurs et de vie.

La conclusion de l’histoire était très émouvante, déchirante même, après avoir découvert l’identité de tous les personnages; la famille est très importante dans ce manga et ici elle était soudées, unie dans son chagrin. Je n’ai pas les mots pour décrire ce manga, si ce n’est que c’est l’une des plus belle histoire que j’ai lu jusqu’à présent.