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Pendant que les autres visiteurs poussaient des exclamations enthousiastes, je me demandait comment ils auraient réagi s'ils avaient su qu'un authentique Lilim se tenait juste derrière eux...

Ivan nous entraîna dans un petit couloir menant à une porte de musée, où des diaporamas interactifs voisinaient avec les accessoires de cinéma, tout droit sortis des des films de vampires les plus célèbres d'Hollywood. Au mur était accroché une pancarte : <<Vampires et Vins - Rétrospective >>.

Dix minutes plus tard, saoulée par un torrent d'idioties consacré à la légende des vampires et aux complexités de l'art du vigneron, j'étais prête à m'empaler sur un tire-bouchon pour connaître enfin le suave soulagement de la mort.

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- la mort ne me fait pas peur, declara ma grand mere la tete haute.

- oh, mais on ne vas pas te tuer, declarai je

- ah bon? s'etonna adam

- regardez moli cet assassin... ironisa t elle. tu as toujours été faible.

- vu la haine que j'epprouve pour toi en ce moment, je peut te dire qu'il me faut une sacrée force de caractere pour ne pas te buter direct, lui crachai je sous le nez.

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1

Rien de tel que de creuser une tombe pour flinguer son vernis à ongles… mais comme on m’avait dit et répété dans mon enfance qu’une bonne petite vampire nettoie tout après manger, je ne m’occupais pas de mon vernis noir écaillé. Ni de la terre logée sous mes griffes. Ni de mes mains à vif, couvertes d’ampoules. Quand une brindille cassa, signalant l’arrivée de David, je ne m’en occupai pas non plus.

Il resta à l’écart dans un bosquet en attendant que je daigne m’intéresser à lui, mais malgré son silence, je sentais des vagues de réprobation brûlantes déferler dans ma direction.

Enfin, la dernière pelletée de terre retomba sur la tombe. Je gagnai encore un peu de temps en me recoiffant grossièrement, appuyée au manche de pelle, puis en époussetant mon pull de cachemire. Les esprits chagrins penseront sans doute que ce n’était pas la tenue idéale pour creuser, mais j’estime quant à moi qu’on ne devrait jamais se négliger, travaux manuels ou pas. Il s’agissait d’ailleurs d’un pull noir, donc en accord avec ce rituel funéraire inattendu.

La lune de la moisson brillait toujours dans le ciel, grosse sphère orangée. Le soleil n’était pas près de se lever. La circulation de la Cité des Anges se fondait en un bourdonnement lointain, une sorte de bruit blanc. Je m’accordai un instant pour profiter du calme alentour.

Le souvenir du coup de fil de ma grand-mère s’imposa alors. Quand elle m’avait nommé ma cible, un frisson glacé s’était insinué dans mes veines. J’avais failli raccrocher, incapable de croire qu’elle me demandait de faire une chose pareille, mais il lui avait suffi de m’apprendre que David était aux ordres de Clovis Trakiya pour remplacer le frisson par la brûlure incandescente de la fureur. J’en appelais maintenant à cette fureur afin d’aiguillonner ma résolution. Les dents serrées, indifférente à la pierre froide qui me pesait sur l’estomac. L’amitié qui me liait à David n’avait plus d’importance. Il avait signé son arrêt de mort à la minute même où il avait décidé de collaborer avec l’ennemi des Dominae – en l’occurrence, un gourou en gloire qui cherchait à les renverser.

Il fallait en finir. Je me tournai vers l’arrivant.

— Quoi encore ? Qu’est-ce qui ne va pas ?

Il quitta sa cachette d’un pas félin, ses traits parfaits altérés par un froncement de sourcils.

— Tu veux bien me dire pourquoi tu enterres un cadavre ?

— Qui, moi ?

Je lançai la pelle par terre. Mes paumes guérissaient déjà – j’aurais aimé pouvoir en dire autant de ma conscience coupable. David estimait visiblement que j’aurais dû regretter d’avoir vidé un humain de son sang ; je ne voulais même pas savoir ce qu’il penserait dans cinq minutes.

— Arrête avec ces conneries, Sabina. Tu t’es remise à la chasse. (Ses yeux étincelaient, accusateurs.) Et le sang synthétique que je t’avais donné, hein ?

— C’est dégueulasse. Pire que la bière sans alcool. Je ne vois pas l’intérêt.

— N’empêche que c’est mal de se nourrir des mortels.

C’est tout aussi mal de trahir les siens, ripostai-je en mon for intérieur. S’il y avait bien quelque chose qui m’énervait, chez David, c’était son côté père-la-vertu. Où étaient ses humains chéris, quand il avait décidé de tourner casaque ?

Du calme, Sabina. Ce sera réglé dans cinq minutes.

— Oh, allez, ce n’était qu’un sale dealer. (Je me forçais à conserver un ton léger.) Il fourguait sa came à des gosses, si ça peut te réconforter. (Mon interlocuteur croisa les bras sans mot dire.) Mais je dois bien admettre que rien ne vaut un bon O avec une pointe de cannabis.

Un muscle se contracta dans sa mâchoire.

— Tu es raide ?

— Pas vraiment. Quoique j’aie curieusement une furieuse envie de pizza. Avec beaucoup d’ail.

Il inspira à fond.

— Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?

Malgré son ton sévère, ses lèvres frémissaient.

— D’abord, tu pourrais laisser tomber les leçons de morale. On est des vampires, David. Les notions du bien et du mal des mortels ne s’appliquent pas à nous.

— Vraiment ?ironisa-t-il, jouant la surprise.

— Laisse tomber. Je propose qu’on évite les grandes discussions philosophiques, pour une fois.

— D’accord. Dis-moi juste pourquoi on se retrouve ici, loin de tout.

Je poussai un grand soupir en tirant mon arme. Ses yeux s’écarquillèrent au moment où je braquais entre eux le pistolet maison.

Puis ils passèrent du canon à mon visage. Pourvu qu’il ne remarque pas le léger tremblement de mes mains…

— J’aurais dû m’en douter quand tu m’as appelé. Ça ne te ressemblait pas.

— Tu ne me demandes pas pourquoi ?

Son calme me déstabilisait.

— Je sais pourquoi. (Il croisa les bras, un regard perçant fixé sur moi.) La question que je me pose, c’est si toi, tu le sais.

Ma paupière tressaillit.

— J’en sais suffisamment. Comment as-tu pu trahir les Dominae ?

— L’obéissance aveugle qu’elles t’inspirent finira par causer ta perte, riposta-t-il sans broncher.

Je levai les yeux au ciel.

— Ne gaspille pas tes dernières paroles dans une de tes fameuses leçons de morale.

Sans me laisser le temps d’achever, il se jeta sur moi, assez violemment pour me couper le souffle et me faire lâcher mon arme. Ce fut un enchevêtrement de bras et de jambes qui s’écroula sur la tombe fraîche. Mottes de terre et coups de poing se mirent à pleuvoir, chacun de nous essayant de prendre l’avantage. Enfin, il m’attrapa par les cheveux pour me cogner la tête sur le sol. Mes narines se remplirent d’humus. La rage me brouilla la vue. Mes mains se crispèrent en serres avant de plonger dans ses yeux, qu’il chercha d’instinct à protéger, distrait du combat par la douleur. Le succès de la manœuvre me donna un coup de fouet. Je fis basculer l’adversaire en arrière, m’installai à califourchon sur ses hanches puis le frappai violemment au nez. Le sang qui en jaillit lui stria les lèvres et le menton.

— Sale garce !

Il m’enfonça les crocs dans le gras de la paume, à la manière d’un animal. Hurlante, je ripostai de ma main intacte par une gifle de revers, mais il me repoussa en grognant, avec une telle force que je parcourus quelques mètres en vol avant d’atterrir brutalement sur les fesses.

Je n’eus pas le temps de reprendre haleine : déjà, son poids me collait au sol. Seulement, cette fois, mon pistolet me fixait de son œil noir, qui ne clignait pas.

— Quel effet ça fait, Sabina ? chuchota David, le visage tout proche du mien. (Son souffle puait le sang et la colère.) Dis-moi quel effet ça fait d’être à l’autre bout du canon ?

— Franchement, ça craint. (Malgré mon air bravache, mon cœur me martelait les côtes. Un coup d’œil de côté ; la pelle se trouvait à moins de deux mètres de là.) Écoute…

— Ferme-la. (Ses yeux étincelaient.) Tu sais ce qui me fout le plus la haine ? Si je suis venu à ton rendez-vous, c’était pour tout te dire. Te prévenir que les Dominae et Clovis…

— Me prévenir ?

L’acier glacé me heurta le crâne, me tatouant de la colère de David.

— C’est la meilleure, hein ? Est-ce que tu as la moindre idée de ce qui est en jeu ?

Il arma le chien. La question était visiblement rhétorique.

Une seconde. Deux. Un battement d’ailes et un ululement sonore, tout proches. David leva les yeux, surpris. Mon poing s’écrasa contre sa gorge. Il tomba en arrière, hoquetant, postillonnant, ce qui me permit de me traîner sur les fesses jusqu’à la pelle.

Le temps ralentit. Je pivotai en faisant décrire un grand arc de cercle à la plaque, sur laquelle ricocha une balle qui en tira une étincelle. David se redressa, prêt à tirer une seconde fois, mais je lui fonçai dessus comme une brute équipée d’une batte de base-ball. Mon arme improvisée lui cogna le crâne avec un bruit sourd, écœurant. Il s’effondra sans aucune élégance.

Son étourdissement n’allait pas durer. J’arrachai le pistolet à sa main inerte et le visai à la poitrine.

J’allais presser la détente, quand il rouvrit les yeux.

— Sabina…

Il gisait à mes pieds, couvert de sang et de terre. Déjà, l’énorme bosse qui lui déformait le front perdait du volume. Dans son regard se lisait la conscience de l’inévitable. Je me figeai, totalement concentrée sur lui.

À une époque, cet homme m’avait inspiré du respect ; je l’avais considéré comme un ami. Mais, en s’alliant à l’ennemi, il avait trahi tout ce que je révérais. Je le détestais pour sa trahison. Je détestais les Dominae pour m’avoir réservé le rôle d’exécutrice. Mais, surtout, je me détestais, moi, pour ce que j’allais faire.

Il leva la main, dans l’espoir que je lui laisse le temps de s’exprimer. Les entrailles enduites d’acide, je le regardai s’efforcer de s’asseoir.

— Méfie-toi de…

Ses derniers mots furent engloutis par la détonation. Son corps explosa en une boule de feu, tandis que son âme s’arrachait à sa chair dans une puissante friction métaphysique.

Mon propre corps fut secoué d’un spasme. Je tremblais de tous mes membres, malgré la chaleur des flammes. Je m’affaissai même à terre, avant de me passer sur le visage une main hésitante.

Mon pistolet me brûlait comme un fer rouge, mais j’eus beau le lâcher, la douloureuse palpitation n’en subsista pas moins. Un instant plus tard, d’ailleurs, je changeai d’avis et le ramassai. J’en retirai le chargeur pour en ôter une balle, que j’examinai avec attention. Qu’avait ressenti David, quand l’enveloppe du projectile avait explosé et qu’une dose de fluide toxique lui avait volé l’immortalité ?

Un coup d’œil au tas fumant qui avait été mon ami, autrefois. Avait-il souffert ? Ou la mort soulageait-elle instantanément du fardeau de la vie éternelle ? À moins que j’aie purement et simplement voué son âme damnée à un sort plus cruel encore ? Je me secouai. Il en avait terminé. Moi non.

Mon pull était empesé de suie, de terre et de sang presque sec – celui de David et le mien mêlés. Je pris une profonde inspiration, dans l’espoir de desserrer l’étau qui me comprimait la poitrine.

Le feu s’était éteint. Il n’en restait qu’une masse noire fumante – cendres et os. Génial. Me voilà obligée de creuser une autre tombe.

Je me relevai en m’aidant de la pelle. Quelque chose de blanc et d’indistinct traversa la clairière, en hauteur. Le hibou poussa un second ululement, avant de s’éloigner au-dessus des arbres. Je me figeai. Étais-je la proie d’hallucinations auditives ? Encore un ululement. Cette fois, j’en étais sûre, la bestiole disait « Sabina ».

Peut-être la fumée et la fatigue me jouaient-elles des tours. Peut-être un oiseau avait-il réellement prononcé mon nom. Je n’en savais rien, mais je n’avais pas de temps à perdre avec ça. Il me restait un cadavre à enterrer.

Pendant que je creusais, les yeux commencèrent à me piquer. J’essayai de me persuader que la fumée en était seule responsable, mais une petite voix dans ma tête me chuchota le mot « remords ». Je repoussai avec une détermination implacable ma conscience envahissante, je la compressai jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un nœud compact, que je coinçai dans un recoin sombre de mon esprit. Plus tard, peut-être l’en tirerais-je pour l’examiner. Peut-être…

Un bon assassin n’éprouve aucun remords à éliminer un problème. Même quand ce problème était un ami.

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Sans spoil

Chapitre 25

Sabina et Adam.

— Je sais que tu t'en fiches, Sabina, mais je suis sincèrement désolée, déclara-t-il, reprenant son sérieux.

— Ah ?

— J'ai bien conscience que c'est difficile pour toi.

— La vie est difficile.

— Arrête. Tu as parfaitement le droit d'être malheureuse. Ou furieuse.

— Oh, je suis furieuse. Tellement furieuse que je me demande si je ne risque pas la combustion spontanée.

— Et merde. Tu vas encore me coller un pain, c'est ça ?

— Ne sois pas idiot. Je vais me venger, oui.

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« Entre le démon Gigulh Spoiler(cliquez pour révéler)transformé en chat au début du roman et Sabina, après qu'elle ait essayé d'utiliser la magie pour le renvoyer en Irkalla:

-C'est pas vrai, j'y crois pas !

- Je suis sincèrement désolée assurai-je en me faisant

toute petite

- Plus un poil ! continua Gigulh, hors de lui. J'ai l'air d'un monstre !

- Mais non protestai-je, ce n'est pas si terrible. ( Sauf que si. Oh si ! Je n'avais jamais vu un chat aussi hideux. ) Voyons le bon côté des choses: tu ne risques pas de mettre des poils partout.

Un déluge de juron anglais et démoniaque accueillit la remarque. »

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Je me retournai lentement, prête à terroriser les grands crétins alcoolisés qui me prenaient peut-être pour une proie facile, mais ce fut un groupe de vampires menaçants qui m'apparut. Mon petit doigt me dit qu'il ne s'agissait pas d'âmes perdues.

D'autant qu'au premier rang se trouvaient deux têtes connues, puisque je les avais déjà vues chez Ewan : Laurel et Hardy, les potes du type que j'avais réduit en cendres. Quatre autres armoires à glace les suivaient de près. À eux six, ils ne devaient pas dépasser les 100 question Q.I., mais on n'a pas tellement besoin de cerveau quand on a des crocs, du muscle et des flingues pour faire la conversation.

Je levai les mains, dans l'espoir de gagner du temps.

— Salut, les mecs. Quoi de neuf ? lançai-je en parcourant le parking des yeux, à la recherche d'une sortie.

À part la rampe, il n'y avait qu'une porte, tout à l'autre bout, portant une plaque « escalier ». La Ducati était le seul véhicule en vue, deux mètres derrière moi.

— Le neuf, c'est que tu vas crever, salope.

Hardy n'avait pas de cou, mais des biceps aussi gros que des tonneaux et un super sens de l'humour - du moins en était-il persuadé. Quelle tristesse.

— Écoutez, je comprends que ce qui s'est passé l'autre nuit vous ait foutu les boules, mais vous n'allez quand même pas reprocher à une nana de se défendre, hein ?

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La tête du videur ne me disait rien. Le second degrés etait manifestement étranger à sa coiffure de beauf, et son cou de taureau émergeait d'un marcel noir ou s'étalait en lettres blanches le mot «DUCON». Sans doute son nom...

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Je m'accroupis, prête à la bagarre: je ne m'étais jamais battue avec un démon, mais du diable si j'allais rester plantée là comme une actrice de série B à attendre qu'il me massacre.

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Le moment que je redoutais depuis deux jours était arrivé.

Comment dit-on adieu à une amie? Personne de ma connaissance n'était jamais mort sous mes yeux. Enfin, personne à qui je tenais. Et que je n'avais pas tué moi-même. Jusqu'ici, la mort avait été mon métier, pas une expérience capable de transformer ma vie. Je n'avais jamais éprouvé un sentiment de perte aussi déchirant. La souffrance était si violente que j'avais presque peur de me mettre à saigner.

Je m'avançais d,un pas lent, les yeux rivés au monticule, puis m'agenouillais avec l'impression de ne plus être dans mon corps.

Mes mains se tendirent vers la terre froide, comme si je voulais vérifier que la scène était bien réelle. La boule qui m'obstruait la gorge m'empêchait de parler, mais je murmurais en mon for intérieur ce que je voulais dire à Pervenche - mots intimes qui lui exprimaient mes excuses, mes douloureux regrets, mes adieux et mon amitié.

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Ses yeux me fascinaient, lacs de péchés sans fond. Une partie de moi avait envie de rester là et d'en jouir à jamais, tandis qu'une autre - en charge de ma survie - me hurlait de prendre mes jambes à mon cou.

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