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Grands, moyens ou petits, dans la famille des Jean, on adore tous les animaux.

Sauf papa et maman.

La fois où maman a découvert l’élevage d’escargots que Jean-C. cachait sur le rebord de sa fenêtre, à Cherbourg, ça a sacrément bardé pour son matricule.

– Prends cette boîte à chaussures et descends immédiatement au square remettre tes protégés en liberté, elle a ordonné.

Pour une fois, on a tous défendu Jean-C.

– Pourquoi on serait les seuls enfants sur cette planète à ne pas avoir d’animal de compagnie ?

Papa et maman sont restés intraitables.

– Cet appartement est tout juste assez grand pour nous huit. Pas question de le transformer en ménagerie.

– C’est pas des lions ou des gorilles, a protesté Jean-C. Ça prend pas de place, des escargots !

– Les gastéropodes ne sont pas exactement des animaux de compagnie, a dit papa. Et puis les bêtes sont faites pour vivre au grand air, pas au onzième étage d’un immeuble dont l’ascenseur tombe en panne une semaine sur deux.

– Pas les cafards, a précisé Jean-D. Eux, ils adorent vivre sous la baignoire.

– Quoi ? s’est écrié papa d’une voix horrifiée. Que celui qui élève une colonie de cafards dans notre salle de bains se dénonce immédiatement !

– Ce n’était qu’un exemple, chéri, l’a rassuré maman avant de se tourner vers nous. Ce que votre père veut dire, c’est qu’avoir des animaux dans un appartement, c’est un peu comme les condamner à passer toute leur vie en prison.

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La photo en dessous, c’est celle des moyens, Jean-C. et Jean-D.

De Jean-C., alias J’en-C-Rien, on ne voit que le dos et l’arrière du crâne. Il a choisi juste le moment où papa appuyait sur le déclencheur pour se rappeler qu’il avait oublié son cartable dans la chambre.

Jean-C. est si distrait qu’il ne reconnaît toujours pas sa main droite de la gauche. Quand il sera grand, il veut être tireur d’élite. En attendant de passer professionnel, il fabrique lui-même ses projectiles avec de petits morceaux de carton pliés en deux, se passe un élastique entre le pouce et l’index à la façon d’une mini-fronde, et il canarde tout ce qui bouge en poussant des cris de Sioux.

Un jour, avec Jean-D., ils ont voulu jouer à Guillaume Tell. Jean-D. s’était posé une pomme sur la tête, Jean-C. avait visé en fermant l’œil gauche et paf ! il avait tiré en plein dans le nez de papa qui entrait sans prévenir dans leur chambre.

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Les jours où il pleut, quand je n’ai plus rien à lire ni plus envie de me faire ratatiner par Jean-A. au jeu des 1 000 Bornes, j’adore me plonger dans les albums photos de papa.

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D’habitude, le samedi, pendant qu’on fait nos devoirs, papa s’installe à la table de la salle à manger avec un tube de colle, des gommettes double face, une paire de ciseaux et les dernières photos qu’il a prises. Chaque année, il commence un nouvel album, illustré de petites légendes : « Un an de plus pour Jean-B. ! », « Noël au Mont-d’Or », « Visite de papy Jean et de mamie Jeannette », « Notre nouvelle voiture »…

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Dès qu’on a vu la tête de papa ce samedi-là, on a su que quelque chose n’allait pas. Il avait les mâchoires tellement serrées qu’on entendait craquer le tuyau de sa pipe.

On est rentrés sans un mot à la maison. Il fallait presque courir pour le suivre et, quand on a tous été rassemblés au salon, il a claqué si fort la porte que le bébé Jean-F. s’est mis à hurler à l’autre bout du couloir.

– C’est pas moi, a bredouillé Jean-C. avant même de savoir de quoi on était accusés.

– Plaît-il ? a fait papa.

– D’abord, j’étais même pas là, a rebredouillé Jean-C.

– Moi non plus, z’étais pas là, a zozoté Jean-E. qui a un cheveu sur la langue.

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– Messieurs, a dit papa, rassemblement au salon. Et que ça saute !

C’était un samedi de novembre, à Cherbourg, et à la façon dont papa a dit « Messieurs », on a aussitôt compris que ça allait sacrément barder pour nos matricules.

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