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Une bouleversante révélation / Pour l'amour d'un milliardaire



Description ajoutée par Underworld 2017-03-12T16:10:05+01:00

Résumé

Une bouleversante révélation, Louise Fuller

J’ai fait de toi mon épouse, et tu m’as rejeté sans pitié. Prudence sent le souffle lui manquer. Non seulement elle ne s’attendait pas – en acceptant cette mission d’expertise d’art – à tomber nez à nez avec Laszlo Cziffra, l’homme qu’elle a quitté sept ans plus tôt, mais sa déclaration la laisse sous le choc. Laszlo n'a tout de même pas cru qu'ils s’étaient vraiment mariés ? Le simulacre de cérémonie qu’ils ont célébré à l’époque n’était pas plus réel que son amour pour elle… c’est impossible ! Pourtant, le regard qu’il lui lance finit de la convaincre : il lui dit la vérité. L’homme qui lui a brisé le cœur en la laissant partir et qu’elle s’est juré d’oublier est toujours son mari... et aussi, désormais, son nouveau client

Pour l'amour d'un milliardaire, Cathy Williams

A l'idée d'organiser un mariage de la haute société londonienne, Ellie est aux anges. Voilà qui donnera un coup d'accélérateur à sa carrière de débutante ! Et tant pis si la future mariée est une héritière un brin capricieuse et égocentrique... Mais quand elle découvre qui cette dernière doit épouser, Ellie sent la panique l'envahir. Car le futur marié n'est autre qu'Angelo Falcone, celui qu'elle a passionnément aimé trois ans plus tôt, mais qu'elle a dû quitter sans pouvoir lui expliquer les raisons de sa fuite. Aussitôt, une question la frappe de plein fouet : comment organiser les noces d'un homme qu'on aime encore, et qui vous hait ?

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Classement en biblio - 11 lecteurs

extrait

** Extrait offert par Louise Fuller **

1.

Se rapprochant du tableau, Laszlo Cziffra de Zsadany remarqua le contraste entre les yeux gris, au doux regard innocent, et la sensualité des lèvres pleines.

Avec ses cheveux blonds et lisses, la jeune femme qu’il contemplait était belle, d’une irrésistible beauté. Pour une telle créature, un homme aurait pu perdre la tête, renoncer à son trône, trahir son pays…

« Katalina CSENEK DE VESZPREM », lut-il sur la petite plaque de cuivre fixée au bas du cadre de bois peint. Quand il releva les yeux vers le ravissant portrait, il fut traversé par un frisson tandis que, peu à peu, un autre visage remplaçait celui de Katalina.

Celui d’une femme dont il ne prononçait jamais le nom.

Déstabilisé par la force des émotions qui le submergeaient soudain, Laszlo tourna les yeux vers la fenêtre donnant sur la campagne hongroise lorsqu’un bruit mat le fit se retourner.

Son chien Besnik, un lurcher, venait de s’asseoir derrière lui sur le plancher.

— Tu as raison, soupira-t-il en se penchant pour lui caresser les oreilles. Nous ferions mieux d’aller prendre l’air. Allez, viens !

Le chien se redressa aussitôt en remuant la queue, avant de suivre son maître dans les couloirs du château. Les murs lambrissés luisaient doucement sous l’éclairage tamisé, et Laszlo se sentit immédiatement rasséréné par l’odeur familière de cire et de lavande. Passant devant le bureau de son grand-père, il jeta un coup d’œil par la porte entrebâillée et constata avec surprise que la pièce n’était pas vide.

Janos était assis devant son bureau, et Laszlo le trouva tout à coup si mince, si frêle, qu’il sentit son cœur se serrer. Encore aujourd’hui, plus de six ans après le décès de sa femme Annuska, son grand-père semblait toujours pleurer la chère disparue. Après avoir hésité un instant, Laszlo comprit que Janos avait besoin d’être seul et ferma doucement la porte.

Pourquoi son grand-père s’était-il levé d’aussi bonne heure ? Mais bien sûr ! Ce devait être à cause de l’arrivée d’Edmund Seymour. Excité à la perspective d’accueillir cet expert réputé qui venait de Londres, Janos avait dû avoir beaucoup de mal à trouver le sommeil…

Trente ans plus tôt, il avait eu pour hobby de collectionner les œuvres d’art, puis c’était devenu peu à peu une véritable passion, jusqu’à l’obsession. Et, dans quelques heures, son grand-père montrerait pour la première fois ses trésors à un expert.

Laszlo fit la grimace. D’instinct, il se méfiait des étrangers et il ressentait déjà de l’hostilité envers Seymour, avant même de l’avoir rencontré. Dire qu’il allait devoir supporter sa présence pendant des semaines…

Poussant la porte de la cuisine, il laissa échapper un soupir de soulagement. Rosa n’était pas encore debout, Dieu merci. Il n’était pas disposé à affronter son regard inquisiteur. Hormis son grand-père, la gouvernante était la seule personne à qui il ne pouvait dissimuler ses sentiments. Mais, à la différence de Janos, Rosa ne se gênait pas pour le harceler de questions.

Laszlo ouvrit le réfrigérateur et contempla avec satisfaction les viandes froides et les salades qui garnissaient les rayons. Durant la longue maladie de sa grand-mère, il s’était intéressé à la nourriture pour se changer les idées. Après la mort d’Annuska, cet intérêt s’était encore renforcé, le conduisant à ouvrir un restaurant à Budapest. Le projet était risqué, il avait investi beaucoup d’argent et travaillé dur, mais ses efforts avaient porté leurs fruits si bien qu’à présent, Laszlo se trouvait à la tête d’une chaîne de restaurants réputés, tous situés en plein centre-ville.

Désormais, il n’était plus seulement le petit-fils de Janos de Zsadany, mais un homme d’affaires prospère et indépendant. Un nouveau soupir lui échappa. Il était fier de sa famille, certes, mais porter ce nom impliquait de lourdes responsabilités. Comme supporter ce fichu Seymour, par exemple. Laszlo serra les dents. Si seulement il pouvait annuler sa venue…

Au même instant, son portable vibra dans sa poche. S’imaginant un instant que son vœu avait été exaucé, il fut assailli par une vague de culpabilité. Mais ce n’était que Jakob… Et non un assistant de Seymour lui annonçant que l’expert était retenu par un impondérable quelconque…

— Laszlo ! Je savais bien que vous seriez déjà réveillé. Vous l’avez peut-être oublié, alors je voulais vous rappeler que vous aviez de la visite, aujourd’hui.

Il secoua la tête en silence. Typique, ce petit rappel à l’ordre… Jakob Frankel, l’avocat de la famille, était un homme sympathique, mais Laszlo ne pouvait s’empêcher d’être sur ses gardes. Comme il se méfiait de tous ceux qui n’appartenaient pas directement à la famille. La seule fois où, par faiblesse, il avait dérogé à ce principe…

— Vous n’allez pas me croire, Jakob, mais je ne l’avais pas oublié !

— Parfait ! s’exclama l’avocat avec un petit rire nerveux. Une voiture ira l’attendre à l’aéroport, mais si vous pouviez être là pour l’accueillir…

— Bien sûr ! l’interrompit Laszlo, agacé.

Se rendant compte que son comportement était puéril, il reprit d’un ton plus aimable :

— J’avais prévu de l’accueillir, Jakob. Et si je peux faire autre chose, dites-le-moi, surtout.

— Je n’y manquerai pas. Mais cela ne devrait pas être nécessaire, répliqua Jakob à la hâte. Je vous laisse, au revoir, Laszlo.

Après avoir salué brièvement l’avocat, Laszlo remit son téléphone dans sa poche. Jusqu’à la mort d’Annuska, le hobby de Janos avait semblé dérisoire et même un peu absurde. Plus tard, après le choc terrible causé par le départ de sa femme, il était resté inconsolable, son chagrin se muant peu à peu en une sorte de dépression dont rien ne semblait pouvoir le faire sortir.

Désespéré, Laszlo avait cru ne jamais voir le bout de cet horrible tunnel qui avait duré des semaines, des mois, puis plusieurs années. Jusqu’à ce que, progressivement, son grand-père redevienne lui-même.

La guérison s’était amorcée de façon totalement inattendue : en retrouvant par hasard un paquet de lettres échangées avec sa femme, Janos s’était rappelé leur passion commune pour l’art.

N’osant d’abord y croire, Laszlo avait encouragé son grand-père à se remettre à son ancien hobby. Et, à sa grande surprise, Janos avait fini par sortir complètement de sa léthargie. Puis, un beau jour, il avait décidé de faire inventorier sa collection — qui ne cessait de s’agrandir — et avait contacté la société Seymour, spécialisée dans la vente aux enchères d’œuvres d’art. C’est ainsi que son célèbre propriétaire et fondateur, Edmund Seymour, avait été invité à séjourner au château.

La joie de mon grand-père passe avant mon propre confort, se répéta Laszlo. Le château était immense, après tout, mais il se demandait tout de même comment il allait faire pour s’accommoder de la présence de cet intrus.

Il s’efforça de penser au bien que cette visite ferait à son grand-père. Si cela pouvait le rendre heureux, Laszlo devait être capable de supporter l’expert durant quelques semaines !

Et puis, cela ferait peut-être oublier à Janos son désir de voir Laszlo se marier. Car c’était son vœu le plus cher et son petit-fils ne pouvait l’ignorer.

Si seulement il avait pu se choisir une épouse, se dit-il en s’avançant dans le couloir menant à la porte principale du château. Si seulement il avait pu se fiancer avec une femme belle et douce. Une telle union aurait eu mille fois plus de valeur que cinquante tableaux de maîtres aux yeux de Janos, Laszlo le savait.

Or l’heureux événement qu’attendait son grand-père ne se produirait jamais. Parce que Laszlo avait un secret, et que ce secret représentait un obstacle que rien ni personne ne pourrait jamais faire céder.

* * *

— Tu as bien lu toutes mes notes, n’est-ce pas, Prudence ?

Repoussant une mèche de cheveux derrière son oreille, Prudence Elliot inspira à fond en comptant jusqu’à dix. Son avion avait atterri en Hongrie depuis une heure à peine, et c’était déjà le troisième appel d’Edmund, qui voulait savoir comment elle se débrouillait. En d’autres termes, son oncle la surveillait.

— Je ne voudrais pas que tu te sentes harcelée, Prudence, mais c’est que…

Il soupira avant de poursuivre :

— Je regrette tellement de ne pas être là-bas avec toi… Tu le comprends, n’est-ce pas ?

Aussitôt, l’inquiétude de Prudence se transforma en culpabilité. Elle le comprenait, bien sûr. Son oncle avait créé sa société à partir de rien, et ce voyage aurait dû représenter le clou de sa carrière : procéder à l’inventaire de la prestigieuse collection de Janos Almasy de Zsadany, un châtelain hongrois aussi discret que fortuné.

Avec un frisson, elle se rappela l’expression à la fois excitée et sidérée d’Edmund lorsqu’il avait été invité au château de Zsadany.

« Cet homme est un Médicis des temps modernes, Prudence, lui avait-il expliqué. Personne ne connaît vraiment l’étendue exacte de sa collection, mais on l’évalue à plus d’un milliard de dollars. »

Malheureusement, ce n’était pas Edmund qui était installé à l’arrière de la luxueuse limousine envoyée par le château, c’était elle, Prudence, investie d’une redoutable mission — une mission que son oncle aurait remplie avec bien plus d’aisance. Mais le pauvre homme était cloué au lit en Angleterre, terrassé par une grave crise d’asthme.

Se mordillant la lèvre inférieure, Prudence contempla les champs qui défilaient derrière la vitre. Elle n’avait pas eu le choix. Edmund avait des dettes, et si l’équilibre financier de la société n’était pas rétabli rapidement, celle-ci se trouverait menacée. Tandis que, grâce aux honoraires que rapporterait ce contrat, la société Seymour serait sauvée. Et comme l’avocat de la famille Zsadany avait insisté pour que le travail commence immédiatement, elle avait été forcée de remplacer Edmund au pied levé et de s’envoler pour la Hongrie.

— Excuse-moi, Prudence, soupira de nouveau son oncle à l’autre bout du fil. Je ne devrais pas t’embêter avec mes conseils alors que tu t’es montrée si efficace.

Edmund était un véritable père pour elle. Il lui avait offert un foyer, une famille, la sécurité, et même un travail. Comment aurait-elle pu le laisser tomber, au moment où il avait le plus besoin d’elle ?

— Essaie de ne pas t’inquiéter, Edmund, dit-elle, du ton le plus rassurant possible. Si j’ai besoin de quoi que ce soit, je t’appellerai. Tout ira bien, je te le promets.

Quand ils se furent dit au revoir, Prudence appuya la nuque contre le dossier de cuir gris anthracite en laissant échapper un soupir tremblant. A peine avait-elle fermé les paupières que la limousine commença à ralentir.

Rouvrant les yeux, elle vit les deux battants d’un imposant portail en fer forgé s’écarter lentement pour laisser passer le véhicule puis, quelques instants plus tard, aperçut un énorme château de pierre grise qui semblait sortir tout droit d’un livre d’images.

Ensuite, tout s’enchaîna très vite. Le chauffeur lui ouvrit la portière ; une femme d’une cinquantaine d’années au regard pénétrant apparut en haut des marches et se présenta comme Rosa, la gouvernante du château. Après avoir souhaité à Prudence la bienvenue, la gouvernante lui demanda de la suivre dans une suite de couloirs lambrissés de bois sombre. Elle s’effaça pour la faire enfin entrer dans un salon qui dégageait une atmosphère étonnamment paisible et chaleureuse. Et, lorsque Prudence se retourna, Rosa avait déjà disparu.

Fascinée, la jeune femme contempla les ravissantes lampes anciennes disposées çà et là, diffusant une douce lumière blonde, le feu crépitant dans la haute cheminée. Et, alors qu’elle allait s’asseoir sur un élégant sofa recouvert de soie vert amande, elle remarqua le portrait d’une jeune femme aux cheveux clairs.

Le cœur battant, elle s’en rapprocha et, d’un doigt tremblant, en effleura le cadre doré richement travaillé, puis promena lentement son regard sur les murs. Un vertige la saisit. Elle avait l’impression de vivre un rêve éveillé. Il y avait deux Picasso de la période rose, un Kandinsky d’une fantaisie époustouflante, un Rembrandt qui, à lui tout seul, aurait plongé Edmund dans une véritable extase, et deux gravures de Lucian Freud représentant un chien endormi.

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Commentaires récents

La traduction est agréable et fluide.

L'histoire est abracadabrante !

Nous sommes en présence de multiple fantasmes romancés qui ne sont pas compatible. Imaginez un peu... voilà le petit fils excentrique d'un milliardaire Hongrois qui vit dans une "roulotte tzigane" sans un penny en Angleterre et il épouse à la manière tzigane une jeune fille. Rien de plus... il se dit marié officiellement...

Les personnages mettent trop de temps à se mettre en place et on du mal à bien les situer. Si l'auteur espérait, par là, créer un suspens, c'est raté. Cela rend Laszlo immature et pas sympathique. Quand aux tergiversations de Prudence, on y croit assez peu... Pour une femme de caractère, elle met du temps à réagir correctement.

Romance décevante et irréaliste.

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Date de sortie

Une bouleversante révélation / Pour l'amour d'un milliardaire

  • France : 2017-03-01 - Poche (Français)

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