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"Mais je sais que ma mort ne vous libérera pas. Elle ne vous apportera aucune paix. Ce n'est pas vous qui me tuez, c'est moi qui ai choisi de mourir. Parce que je préfère mourir plutôt que devenir comme vous, plutôt que vivre sans compassion, sans honneur, sans âme."
Afficher en entier"Ne fait pas de promesses dont tu ne connais pas le prix."
Afficher en entierVeturius sourit. « Regarde-nous : une esclave érudite et un Mask essayant de se convaincre l’un l’autre qu’ils ne sont pas des gens mauvais. Les Augures ont le sens de l’humour, non ? »
Afficher en entierJe lève les yeux vers les étoiles et j’ai l’impression de voir l’infini. Mais toute la beauté des étoiles n’a aucun sens quand la vie sur terre est aussi horrible.
Afficher en entier«J’imagine que vous avez choisi des milliers d’enfants au cours des siècles. » Je m’applique à conserver un ton respectueux. « C’est votre travail, n’est-ce pas ?
— Mais tu es celui dont je me souviens le mieux. Car les Augures rêvent de l’avenir : toutes les conséquences, toutes les possibilités. Et tu fais partie de tous mes rêves. Tel un fil d’argent dans la tapisserie de la nuit.
— Moi qui pensais que vous aviez tiré mon nom d’un chapeau… »
Afficher en entier" Tu crois que j'ai choisi de ressentir ça pour toi ? Je ne supporte pas, Élias, de te voir flirter avec des Illustriennes, coucher avec des esclaves érudites et trouver quelque chose de bien en chacune, sauf en moi. T'aimer est la pire chose qui me soit arrivée, pire que les coups de cravache de la Commandante, pire que les Épreuves. C'est une torture, Élias. Tu ne sais pas ce que c'est. Tu n'imagines pas à quoi j'ai renoncé pour toi. "
Afficher en entierBlackcliff n'a pas de cimetière. Entre ses murs, tout ce qui reste de ceux qui sont tombés au combat est le vide là où ils ont marché et le silence là où leurs voix retentissaient.
Afficher en entierElle est plus petite que je ne l’avais imaginé, menue et mince comme un fil. Presque délicate. Sans son masque, j’aurais pu la prendre pour une enfant. Son uniforme est repassé à la perfection et son pantalon est rentré dans des bottes noires impeccablement cirées. Chaque bouton de sa chemise ébène brille avec l’éclat des yeux d’un serpent.
« Regarde-moi. » Je me force à obéir et je suis paralysée à l’instant où je croise son regard. Son visage est comme la surface lisse d’une pierre tombale. Il n’y a pas une once d’humanité dans ses yeux gris, aucune trace de gentillesse dans ses traits masqués. Une spirale à l’encre bleue délavée est lovée dans son cou – une sorte de tatouage.
« Quel est ton nom ?
— Laia. »
Ma tête est projetée sur le côté, ma joue me brûle et je réalise qu’elle vient de me frapper. Des larmes naissent aux coins de mes yeux et je plonge mes ongles dans mes paumes pour les empêcher de couler.
« Faux, m’informe la Commandante. Tu n’as pas de nom. Pas d’identité. Tu es une esclave. C’est tout ce que tu es. »
Afficher en entierLa mort supplante tout. L’amitié, l’amour, la loyauté.
Afficher en entier"Le tatouage dans votre cou..." Je m'adresse à Mazen qui est en train de partir. "Le poing et la flamme. C'est l'oeuvre de mon père. Il vous l'a fait après avoir fini celui de ma mère."
Mazen s'arrête.
"Il s'appelait Jahan. Vous l'appeliez Lieutenant. Ma soeur s'appelait Lis. Vous la surnommiez la Petite Lionne. Ma..." Pendant une seconde, je faiblis et Mazen se retourne, un muscle de sa mâchoire se contracte. Parle Laia. Il t'écoute. "Ma mère s'appelait Mirra. Mais vous, enfin tout le monde, l'appelait la Lionne. Elle était le chef de la Résistance."
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