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Une charmante baby-sitter



Description ajoutée par -BooksLover- 2017-01-11T20:33:01+01:00

Résumé

Max Saunders est consterné. Car non seulement il vient d'apprendre qu'il est le père de Jake et Josh, des jumeaux de quatre ans qu'il devra élever seul, mais il voit en plus débarquer chez lui Carla Gilbert, une amie de sa soeur, qui prétend tout connaître sur les enfants et lui apprendre à s'en occuper. D'abord hostile à l'installation de la jeune femme sous son toit, il ne tarde pas à découvrir les avantages d'une présence féminine dans la maison. Des avantages qui vont bientôt le pousser à faire à Carla une étonnante proposition...

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Classement en biblio - 4 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2020-02-24T21:17:04+01:00

** Extrait offert par Jennie Adams **

1.

— Enfin me voilà ! Nounou à la rescousse, à votre service messieurs !

Le cœur de Carla fondit à la vue des deux petits garçons. Les fils de Max Saunders étaient splendides et ils semblaient déborder de vitalité. Peut-être un peu trop, d’ailleurs ! L’un d’eux hurlait à pleins poumons, les mains collées avec application sur les oreilles, tandis que l’autre soulevait un petit tabouret au-dessus de sa tête pour l’abattre de toutes ses forces sur le parquet, avec la ferme intention de le mettre hors d’usage.

Aucun doute, leur pauvre père avait besoin d’un sérieux coup de main ! Tournant le dos à l’entrée de la chambre, il essayait désespérément de calmer l’ardeur de sa progéniture. Le volume sonore qui régnait dans la pièce avait couvert la voix de Carla. Il ne l’avait même pas entendue.

Pressée de signaler sa présence, elle enjamba une boîte de céréales éventrée pour tenter de se frayer un chemin entre les petites voitures et innombrables jouets qui jonchaient le sol. Le désordre ne l’effrayait pas. Elle le trouvait plutôt sympathique. Malgré l’absence de leur mère, ces enfants jouissaient d’un foyer chaleureux, ce que la vie s’acharnait à lui refuser. Ses yeux s’embuèrent de larmes qu’elle s’empressa de refouler.

Carla était une jeune femme énergique, dotée de solides principes. Jamais elle ne s’apitoyait sur son sort. Jamais elle ne se berçait d’illusions ni ne caressait de vains espoirs. La naïveté était aux antipodes de son caractère. Elle savait qu’aucun homme ne sacrifierait pour elle son désir de fonder une famille. La nature l’avait rendue stérile. C’était ainsi. Depuis toujours, le destin refusait de lui sourire. Rejetée par des parents indignes, elle avait appris très jeune à ne rien attendre des autres. Elle était depuis longtemps indépendante et fière de l’être. Ces derniers mois, elle avait travaillé comme aide-puéricultrice dans des jardins d’enfants. Peu désireuse de se fixer, elle passait d’un poste à l’autre en prenant garde de ne pas s’attacher aux enfants dont elle adorait s’occuper.

Aujourd’hui, elle revenait à Mountain Gem pour accomplir une mission un peu particulière. Le défi lui plaisait. Se montrerait-elle à la hauteur de la tâche ? Adolescente, elle fréquentait assidûment la maison des Saunders. A l’époque, l’accueil y manquait un peu de chaleur, mais on tolérait sa présence car elle était l’amie de Katherine, la sœur cadette de Max. Aux yeux des parents, elle passait pour une excentrique, image qu’elle cultivait avec soin pour garder ses distances.

— Salut Max ! cria-t-elle d’une voix forte. J’ai frappé plusieurs fois, mais comme personne ne répondait, je me suis permis d’entrer !

Quand il se retourna, ses grands yeux gris la toisèrent avec la froideur qu’elle leur connaissait bien. Elle ne perdit rien de son aplomb.

— Eh bien, on dirait que les petits Saunders ont décidé de faire vibrer toute la vallée de Blue Mountains ! Ces deux garnements font un bruit impressionnant !

Gagné ! Les garçons se turent instantanément. Cependant, leur père continuait à la dévisager sans mot dire.

— Je me suis dépêchée pour arriver au plus vite. Tu dois être soulagé de me voir enfin.

« Quel accueil ! » songeait-elle. Elle ne débarquait pas à l’improviste. C’était lui qui avait insisté pour la faire venir. Par l’intermédiaire de Katherine, certes, mais tout de même… Sans doute, trouvait-il difficile d’admettre qu’il avait besoin de son aide ! Il avait toujours montré un orgueil démesuré. De toute manière, Carla s’en moquait. Elle venait pour s’occuper des enfants, pas du père.

Comme il la fixait toujours de son air incrédule, elle fit un tour sur elle-même pour lui prouver qu’elle était bien réelle et s’inclina en une gracieuse révérence.

— Tu ne rêves pas, Carla Gilbert, en chair et en os ! Vu les circonstances, je m’attendais à un accueil plus chaleureux !

Katherine l’avait appelée à la rescousse pour aider son frère à ne pas sombrer dans le chaos. Le connaissant, elle ne s’attendait pas à des effusions excessives. Mais de là à lui renvoyer pareille hostilité !

— C’est que… tu ne tombes pas très bien, soupira-t-il en passant une main dans ses cheveux ébouriffés.

Son air peu amène et sa tenue désordonnée n’ôtaient rien au charme de Max. Carla était en train de songer que les années l’avaient rendu encore plus séduisant lorsque les cris des enfants l’arrachèrent à ses pensées. Après un bref répit, le vacarme avait repris de plus belle.

— Le goûter a été difficile, on dirait ! fit-elle en désignant une tache brune sur la chemise de Max.

— Quelques problèmes avec le chocolat, je dois bien l’admettre…

Il cligna des yeux et soupira bruyamment.

— Si tu es venue voir Kathy, tu vas être déçue. Elle n’est pas ici.

— Oui, je suis au courant.

La jeune femme plissa légèrement le front. Pourquoi agissait-il comme s’il ne l’attendait pas ? Les enfants ayant soudainement décidé de s’entretuer, il en attrapa un par le col et l’autre par la ceinture de son pantalon.

— Comme tu peux le voir, je suis très occupé. Je n’ai pas vraiment le temps de bavarder.

— Comment ça, bavarder ?

La situation devenait grotesque. Elle savait parfaitement que Kathy était en déplacement, bloquée dans le Montana à cause de la neige. Une idée lui traversa soudain l’esprit.

— Ta sœur ne t’a pas dit que c’était moi, c’est ça ?

C’était la seule explication possible. Comme il ne répondait pas, elle s’expliqua plus clairement.

— Katherine ne t’a pas dit que c’était moi la nounou que tu attendais ?

Cette fois, le visage de Max blêmit d’un seul coup. Il secoua la tête de gauche à droite.

— J’aurais dû m’en douter. C’est un complot ! Vous avez tout manigancé derrière mon dos…

Un complot ! Quelle arrogance !

— J’ai simplement répondu à un appel au secours, répliqua Carla en articulant lentement pour conserver son calme. Ce n’est pas tout à fait la même chose.

Max avait eu le temps de recouvrer ses esprits.

— Premièrement, je n’ai jamais mendié l’aide de personne. Et deuxièmement, si je l’avais fait, ce n’est certainement pas toi que j’aurais choisie !

Carla inspira une longue bouffée d’air pour se préparer à la contre-attaque.

— Je suis désolée, mais Kathy m’a dit que…

— Peu importe ce qu’elle t’a dit, coupa-t-il. D’ailleurs, je le devine facilement. Et crois-moi, elle ne perd rien pour attendre !

Max ne l’impressionnait pas. Certes, il était de treize ans son aîné. Mais si jadis son âge lui avait conféré un certain ascendant sur les jeunes amies de sa sœur, elle avait grandi depuis cette époque et appris à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Elle traversa la pièce d’un pas nonchalant et s’installa tranquillement sur le canapé, bien décidée à ne pas abandonner la partie. Elle était aujourd’hui une jeune femme accomplie de vingt-deux ans, diplômée et expérimentée. Par ailleurs, elle aimait profondément ces montagnes et cette propriété qui appartenait aux Saunders depuis des générations. Elle avait la ferme intention de s’y installer pour quelques mois.

— Comment vont les affaires en ce moment ?

Le brusque changement de ton et de sujet désarçonna quelque peu le maître des lieux. Il avait récemment signé un contrat d’exclusivité avec la Danvers Corporation, ce qui lui permettait de vendre les bijoux originaux de sa firme dans toute l’Australie. Carla le savait car son amie Katherine la tenait informée des moindres faits et gestes de son frère. Elle n’ignorait pas non plus que Max avait brièvement fréquenté la fille de Cameron Danvers, une certaine Felicity.

— Je ne vois pas en quoi cela t’intéresse, répondit-il après un temps. Mais s’il n’y a que cela pour te faire plaisir, je veux bien demander à mon équipe de te faire un rapport complet sur la situation financière de l’entreprise. De quelle zone veux-tu connaître les bénéfices ? La Grèce, la France ou peut-être l’Allemagne ?

— A dire vrai, Max, je me moque de tes affaires.

— Je m’en doutais un peu.

— Il y a dans la vie des choses bien plus importantes.

Il soupira d’un air exaspéré.

— Carla, où veux-tu en venir exactement ?

Elle porta un regard attendri et préoccupé sur les garçons qui couraient dans la pièce comme des lions en cage et renversaient tout sur leur passage.

— Regarde-les ! Ils ont vraiment besoin d’attention. La méthode utilisée par ta sœur est sans doute contestable, mais elle a eu raison de faire appel à une personne qualifiée.

Il ne put réprimer un éclat de rire.

— Toi, une personne qualifiée ? Tu veux plaisanter !

Carla ne correspondait guère à l’image qu’il se faisait d’une parfaite nounou. Son tempérament explosif et original ne lui paraissait pas du tout adapté à la fonction qu’elle entendait remplir auprès de ses enfants. Elle devina aisément le fond de sa pensée, mais ne se laissa pas démonter pour autant.

— On dirait que tu n’as pas dormi depuis des semaines. Des cheveux ébouriffés, une barbe de trois jours. Un tel laisser-aller ne te ressemble pas ! Et je ne parle pas de l’état de ta chemise. Que tu le veuilles ou non, tu as absolument besoin de mon aide !

— Je vois que tu n’as rien perdu de ta spontanéité et que tu exprimes toujours avec autant de délicatesse le fond de ta pensée.

Carla rougit imperceptiblement. Sans doute avait-elle un peu dépassé les bornes ! Oser émettre des critiques sur l’apparence physique du beau Max revenait à commettre un crime de lèse-majesté.

— J’ai toujours été franche et directe, concéda-t-elle. C’est pourquoi, je te le redis, tu as besoin de moi pour te sortir de cette situation.

— Ce dont j’ai besoin, rétorqua Max au comble de l’agacement, c’est d’une personne douce, expérimentée et suffisamment psychologue pour aider mes garçons à s’accoutumer à leur nouvelle vie. Ils doivent prendre ici de nouvelles habitudes. Et le plus vite sera le mieux.

— Pour que tout rentre bien dans l’ordre et que tu puisses reprendre ta petite existence tranquille de célibataire, comme si de rien n’était ? Si c’est ainsi que tu envisages l’avenir, j’ai bien peur que tu sois déçu. Deux enfants, ce n’est pas aussi simple que tu sembles le croire !

Comme il ne réagissait pas à cette nouvelle pique, elle profita de son avantage.

— Tu sembles l’ignorer, mais je suis une professionnelle compétente. Je peux te montrer mes références. J’ai travaillé dans de nombreuses structures pour les enfants, et chacune d’elles…

— Trois puéricultrices confirmées m’ont donné leur démission en l’espace de quelques semaines. Tu ne tiendrais pas plus de trois jours.

Il semblait ne pas l’avoir écoutée et refusait d’admettre qu’il s’adressait à une personne de métier.

— Les jumeaux ne sont pas faciles. Ils demandent une attention de chaque instant.

— Tu voudrais que je parte avant même d’avoir essayé ?

Au lieu de répondre, il examina avec dégoût les taches de chocolat qui maculaient ses vêtements. Agissant comme s’il était seul dans la pièce, il ôta sa chemise et la serra en boule dans sa main droite. Puis il releva les yeux. L’expression de son regard était ferme et décidée.

— Je suis content que tu te rendes à la raison. L’affaire est réglée. Je te raccompagne.

Joignant le geste à la parole, il traversa la pièce d’un pas décidé. Carla resta un instant sans voix. Ainsi, il avait vraiment l’intention de la mettre à la porte ! Quel toupet ! Croyait-il l’intimider en exposant à sa vue son torse musclé ? Elle s’efforça de rassembler ses esprits.

— Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement, Max ! Je refuse de partir. D’ailleurs, j’ai une faim de loup !

La déclaration pour le moins inattendue arrêta le jeune homme dans son élan et, comme s’ils avaient compris l’étrangeté de la situation, les garçons cessèrent soudain leur raffut pour tendre l’oreille. Sans vergogne, Carla contourna la silhouette imposante de leur père pour gagner la cuisine. Le spectacle qui s’imposa à sa vue lui arracha un cri d’horreur. Ignorant le désordre et la saleté, elle commença une inspection minutieuse du contenu du réfrigérateur pour en retirer les quelques denrées qui lui paraissaient encore consommables. Son estomac criait famine et elle se réjouissait d’avance à l’idée d’avaler un bon sandwich.

— Je n’ai jamais eu aussi faim de ma vie ! soupira-t-elle à voix haute.

Les jumeaux s’étaient faufilés sans bruit dans la pièce. Etonnamment silencieux, ils observaient d’un air ahuri l’énorme quantité de nourriture que la jeune femme amoncelait entre ses deux tranches de pain. Carla espérait secrètement trouver dans le garde-manger davantage de provisions que dans le réfrigérateur. Il fallait bien nourrir les enfants avant de les coucher pour la nuit ! Ils la dévisageaient avec curiosité de leurs grands yeux bleu pâle. Elle songea qu’ils en avaient hérité de leur mère.

— Miam ! s’écria-t-elle avant de croquer à pleines dents dans sa préparation.

Elle avala une première bouchée et leur adressa un clin d’œil complice.

— Voilà bien deux cents ans que je n’avais pas avalé un sandwich de dinosaure ! Et maintenant, un peu de lait pour faire descendre tout ça !

Tout en parlant, elle s’empara du dernier verre qui restait dans le buffet et en avala le contenu avec une grimace de plaisir exagérée.

— Parfait ! Je me sens déjà beaucoup mieux ! Vous savez, les enfants, tout le monde n’est pas capable d’ingurgiter de telles quantités à la fois. J’appartiens à la tribu des monstres gourmands !

Elle jeta un regard en direction de Max qui restait figé sur le seuil de la pièce et réprima un éclat de rire face à son air outragé. Son petit numéro improvisé visant à séduire les jumeaux ne semblait pas vraiment lui plaire.

— Merci pour le repas, Max ! lui lança-t-elle, son verre de lait à la main. Vous ne m’en voulez pas, n’est-ce pas ? J’étais tellement affamée !

Elle priait en silence pour que le volcan qui sommeillait en lui n’explosât pas tout de suite. Les garçons semblaient sur le point de succomber à son charme. Il eut été dommage de tout gâcher. Elle espérait aussi qu’il ne tarderait pas à monter dans sa chambre pour enfiler une nouvelle chemise. La vue de son torse nu la troublait plus qu’elle ne l’aurait souhaité.

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Dates de sortie

Une charmante baby-sitter

  • France : 2007-05-15 - Poche (Français)
  • USA : 2005-07-26 - Poche (English)
  • USA : 2014-12-01 (English)

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  • Eine Nanny zum Küssen - Allemand
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