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Kasimir entendit l’hélicoptère s’éloigner et regarda sa prisonnière, ou plus exactement sa chère épouse, assise sur son lit, dans sa vaste tente au cœur du Sahara.

La bouche couverte d’un bâillon de soie, elle le foudroya du regard. Lentement, Kasimir promena les yeux sur son corps. Elle portait toujours le T-shirt noir et le jean qu’il lui avait prêtés, bien trop grands pour elle, et une bretelle de soie blanche attestait qu’elle avait choisi des sous-vêtements parmi la lingerie sexy qu’il avait fait acheter pour elle.

— Que vais-je faire de toi ? soupira-t-il.

Quand une voix étouffée et rageuse lui répondit, il devina que les paroles de sa femme étaient tout sauf élogieuses.

Il aurait dû se douter que Josie parlait russe, une langue enseignée dans la plupart des écoles d’Alaska. Mais il regrettait surtout d’avoir promis de ne plus l’embrasser. Bon sang, il avait même donné sa parole d’honneur !

En vérité, il avait été attiré par Josie dès leur rencontre dans ce petit restaurant de Waikiki, la veille de Noël. Et ce baiser échangé dans la Rolls n’avait fait qu’exacerber son désir. La façon timide dont elle lui avait répondu l’avait embrasé, ainsi que la sensualité couvant sous sa maladresse.

Soudain, une douleur vive lui traversa le tibia.

— Si tu veux que je te libère, reste tranquille et arrête de me donner des coups de pied !

— Mmm…, riposta-t-elle, les yeux étincelants de colère.

— D’accord, fit Kasimir en se penchant pour lui ôter son bâillon. Mais reste tranquille. Je t’avais prévenue de ce qui allait t’arriver si tu continuais à hurler. Tark a accompli toutes sortes de missions périlleuses, il a bourlingué dans le monde entier aux commandes de multiples engins, mais tout à l’heure il a cru devenir fou ! Où as-tu appris tous ces jurons ?

Josie toussa pour s’éclaircir la gorge.

— Tu m’as enlevée ! Espèce de sale macho !

Un nouveau torrent d’injures s’écoula de sa bouche pulpeuse. Kasimir préféra ne pas y prêter attention.

— Je commence à me demander si tu es aussi innocente que tu le prétends, lança-t-il quand elle parut calmée.

— Va te faire voir !

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Il enserrait ses poignets à lui faire mal.

— Quelqu’un parlera, murmura-t-elle en retenant ses larmes. Quelqu’un m’entendra. Nous ne sommes pas si loin de la ville. Je trouverai un téléphone qui fonctionne. Ou un ordinateur, et j’enverrai un e-mail. Il est hors de question que tu me gardes ici contre mon gré.

— Tu as raison, dit-il en la regardant, les yeux mi-clos.

Quand il lui lâcha enfin les poignets, Josie demanda dans un souffle :

— Tu me laisses partir ?

Un sourire dévastateur se dessina sur la bouche de Kasimir.

— Non, dit-il d’une voix douce.

Effrayée par la froideur de son regard, Josie recula.

— Je ne sais pas ce que tu mijotes, murmura-t-elle, mais ça ne marchera pas. Je m’enfuirai…

— Vraiment ?…

Puis il la souleva dans ses bras en dépit de ses cris et de ses gesticulations, avant de s’avancer vers le palais d’un pas déterminé.

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— Que diriez-vous d’un voyage de noces surprise ? répliqua Kasimir avec calme.

— Pardon ? fit-elle d’un air interloqué. Pourquoi aurais-je envie d’une bêtise pareille ?

Son ego masculin encaissa le coup.

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Lentement, Kasimir détailla sa silhouette. Il s’attarda sur ses seins.

— Je regrette de t’en avoir parlé, murmura-t-elle, les joues en feu.

— Parlé de quoi ?

— De… De cette histoire de sous-vêtements.

Le silence s’installa de nouveau entre eux.

— Moi aussi, je le regrette, fit-il entre ses dents serrées.

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Des larmes plein les yeux, elle leva la main et gifla Kasimir de toutes ses forces. Le bruit résonna tant dans l’habitacle que le chauffeur leva les yeux vers le rétroviseur.

Son mari porta la main à sa joue d’un air stupéfait

— J’ai rêvé de mon premier baiser toute ma vie, s’écria-t-elle. Et tu me l’as volé. Pour rien ! Juste pour te prouver stupidement que tu es bel et bien un méchant !

— Josie…, commença-t-il en plissant les yeux.

— J’ai compris, l’interrompit-elle d’un ton vif. Tu as peur que je tombe amoureuse de toi. Mais ne t’inquiète pas : il n’y a pas de risque que ça arrive !

Une grosse boule se nicha dans sa gorge.

— Tu as tourné en ridicule un souvenir qui aurait dû être inoubliable. Ne me touche plus jamais !

Refoulant ses larmes, elle se tourna vers la vitre En espérant que Kasimir allait s’excuser, dire qu’il était désolé…

— Très bien, lâcha-t-il, laconique.

— Je veux que tu me le promettes ! Je veux ta parole d’honneur !

— Parce que tu crois que je suis un homme d’honneur ?

Il avait parlé d’un ton ironique, mais dans ses yeux Josie découvrit comme une fêlure.

— Cesse de plaisanter avec cela ! protesta-t-elle.

Elle était au bord des larmes. Kasimir tendit la main et lui tapota gentiment l’épaule.

— D’accord. Je ne t’embrasserai plus jamais, dit-il d’une voix douce. Je t’en donne ma parole d’honneur.

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— Vous avez quatre semaines, coupa Kasimir.

Ce serait encore trop long avec Josie à proximité. Mais il résisterait à la tentation, quitte à souffrir le martyre.

— Kasimir ? demanda Josie en plissant le front, une fois l’homme de loi parti. Qu’est-ce qui ne va pas ?

— Rien.

— Vous… Vous regrettez déjà de m’avoir épousée… ?

— Non. Mais je ne veux pas que ce mariage vous soit plus pénible que nécessaire.

Elle baissa les yeux sur sa robe de chez Dior, son bouquet, le diamant énorme étincelant à son doigt.

— En effet, fit-elle avec un sourire moqueur. Tout ceci est très dur à supporter.

— Vous n’avez pas encore vu le gâteau !

— Non ? s’écria-t-elle, les yeux pétillants de joie. Quel genre de gâteau ?

— Trois étages, surmontés de roses en chantilly. Comme vous dormiez, je n’ai pas pu vous demander vos parfums préférés ; alors chaque étage est différent : fruits de la passion, mangue, et goyave, avec une couche de crème à la vanille pour les séparer.

— Vous êtes tellement gentil…, murmura-t-elle.

— Je vous interdis de pleurer !

— Je ne pleure pas, protesta-t-elle en essuyant toutefois une larme sous son pouce.

— Bon sang ! Comment pouvez-vous être attendrie par un gâteau ? Ce n’est vraiment pas grand-chose…

— Vous m’avez écoutée : je n’ai pas l’habitude.

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Elle tremblait. Ses lèvres s’entrouvrirent, roses, pulpeuses. Il pourrait assurément la posséder sans qu’elle ne résiste. Non seulement sa bouche, mais son corps, son cœur, son âme.

— Josie ?

— Oui ?

— Vous n’oublierez pas que notre mariage est purement formel, n’est-ce pas ?

Ses joues pâlirent, puis un petit rire embarrassé jaillit de ses lèvres tandis qu’elle dégageait sa main.

— Bien sûr !

— Parfait.

A présent, il suffisait que de son côté il s’en souvienne…

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— ... Je vais tout de suite m’occuper de régler les détails concernant notre mariage.

— Quels détails ? demanda-t-elle en se mordillant la lèvre. Vous ne songez pas à… une lune de miel ?

Ses joues se teintèrent d’une adorable roseur, puis devinrent cramoisies. Seigneur, une femme pouvait encore rougir de nos jours !

— Non, je ne songeais pas à une lune de miel.

— Ah… Tant mieux. Je sais que ce mariage est purement formel, bien sûr, se reprit-elle à la hâte. Sans cela je ne…

{...}

— Alors, de quels détails s’agit-il ? insista-t-elle, les yeux brillants. D’un gâteau de mariage ?

Cette fois, il éclata franchement de rire.

— Il vous faut un gâteau ?

— J’aimerais beaucoup un beau gâteau de mariage, avec des roses en crème Chantilly dessus.

— Vos désirs sont des ordres, approuva-t-il avec le plus grand sérieux.

— Non, ce ne serait pas raisonnable…

— Ne me dites pas que vous suivez un régime ? fit Kasimir en roulant des yeux.

— Est-ce que j’ai l’air de quelqu’un qui fait attention à sa ligne ? riposta-t-elle d’un ton vif.

Elle se reprit aussitôt.

— Excusez-moi, je n’ai rien mangé depuis douze heures. J’aurais bien acheté quelque chose à l’aéroport, mais je n’avais plus que trois dollars et je me suis dit que je ferais mieux de les garder.

Se dirigeant vers le bureau installé dans un angle de la pièce, Kasimir enclencha l’Interphone.

— Apportez un petit déjeuner complet, s’il vous plaît.

— Tout de suite, Altesse, répliqua sa gouvernante.

Il se tourna vers Josie, qui le regardait d’un air médusé.

— Vous désirez quelque chose de particulier, mademoiselle Dalton ?

Comme frappée de stupeur, elle resta muette.

— Ce sera tout, dit-il.

Après avoir rejoint sa jolie visiteuse, il lui prit la main pour la conduire vers le sofa et s’assit à côté d’elle.

— Que disiez-vous ? l’encouragea-t-il.

— Je disais quelque chose ? demanda-t-elle en sortant enfin de son mutisme.

— Vous parliez de gâteau.

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— La dernière fois que je vous ai vue, vous avez affirmé que vous ne m’épouseriez jamais, reprit-il en jetant un coup d’œil affligé à ses tongs vert pomme. A aucun prix.

Il fit glisser son regard sur son jean et son T-shirt.

— Je… J’avais répondu un peu trop vite, balbutia-t-elle, les joues en feu.

— Vous avez bondi de votre siège, répliqua-t-il en haussant un sourcil. Puis vous êtes sortie en courant du restaurant.

— J’étais… surprise par votre proposition !

{...}

— Vous m’avez fui, poursuivit-il tranquillement en s’avançant vers elle. Comme si j’étais le diable en personne.

Elle déglutit péniblement.

— Je pensais que vous l’étiez, chuchota-t-elle.

Il plissa le front d’un air stupéfait.

— Etrange façon de me dire que vous acceptez de m’épouser.

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— ... Vous n’avez pas le permis de conduire ?

— Bree a trop peur que je me laisse distraire et que j’aie un accident, soupira-t-elle. Ou que j’oublie où je me suis garée. Ou encore que je donne la voiture à un type qui fait la manche…

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