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Résumé
Zut, rien ne va plus dans le petit monde de Jules ! Pour commencer, il tombe en pleine rue sur une affiche publicitaire représentant Janet déguisée en vahiné avec des fleurs dans les cheveux. « Quoi, tu connais cette grosse bombasse ? », s’exclame l’un de ses copains, en mal de finesse. Ce qui, on s’en doute, a le don d’exaspérer Jules, d’autant plus que Janet ne l’avait pas informé de son incursion dans le bel univers de la publicité. Ensuite, au moment de rentrer chez lui, Jules s’aperçoit qu’il a oublié ses clés et décide de passer par-dessus la grille, déclenchant illico la sonnette d’alarme et, par la même occasion, une intervention quelque peu zélée de la force de police locale. Pour couronner le tout, l’un des représentants de l’ordre, méfiant vis-à-vis de Jules, décide de fracturer la porte et de l’accompagner dans sa maison, où l’on découvre ses parents en pleine séance de télévision. Mais chacun devant son écran et avec un casque sur les oreilles – bref, bonjour l’harmonie du couple ! Et le pire, c’est qu’ils regardent le même programme… Mais il y a plus grave : Tim et Salsifi, les deux copains extra-terrestres (et extra tout court) de Jules, venus d’Alpha du Centaure, le préviennent qu’une comète va percuter la planète Terre et que l’espèce humaine risque fort de disparaître. Sauf si les extra-terrestres, réunis en commission, décident de dévier la route de la comète en question. Le problème, c’est qu’ils ne sont pas vraiment décidés à sauver l’humanité du sort qui la menace. Il ne reste qu’une chose à faire pour Tim et Salsifi : embarquer Jules et Janet avec eux à bord de leur vaisseau spatial, direction la salle où se réunit la commission, et convaincre celle-ci de tout tenter pour laisser une dernière chance à l’espèce humaine. La dite commission est prête à faire un effort, à condition que Jules et Janet leur prouvent que les humains de bonne volonté (car il y en a, mais oui) sont capables de faire prévaloir leur point de vue… Un nouvel album de Jules est toujours une bonne nouvelle, et celui-ci ne déroge pas à la règle. Ce qu’on aime, chez Emile Bravo, c’est cette capacité à attirer l’attention de ses jeunes lecteurs (mais les plus âgés ont aussi le droit de lire ses albums) sur quelques-uns des grands enjeux contemporains, sans tomber pour autant dans les pièges du didactisme et de la lourdeur. Il profite de son personnage pour faire passer ses idées sur le monde, la vie comme elle va et l’intérêt qu’aurait l’espèce humaine à se montrer un peu plus responsable et un peu moins stupide. Vaste programme, comme on dit, mais il faut y croire tout de même. On ne qualifiera pas ses bandes dessinées d’outils pédagogiques, car ce serait réducteur. Ce sont tout simplement des livres pétris d’optimisme et de volonté de croire en l’homme, et Jules est un relais idéal pour attirer notre attention sur les dégâts que nous, humains, ne cessons de causer à la planète – et donc à nous par la même occasion. Et puis, Emile Bravo reste ce dessinateur enchanteur et ce narrateur exemplaire, inspiré aux meilleures sources, de Hergé à Goscinny, qui a le chic de raconter une histoire avec simplicité et lisibilité, en usant d’un dessin plein de charme et de délicatesse et de dialogues très vivants sans jamais céder à la facilité. On l’aura compris : Jules fait partie de nos séries favorites, et ce nouvel album de ses aventures n’est pas du genre à nous faire changer d’avis…
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