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Du pouce, il dessina le contour de ses lèvres qui se mirent à trembler.

— Tu es vraiment belle mon amour, souffla-t-il en s’approchant pour l’embrasser. Si tu n’avais pas été aussi belle, je n’aurais jamais laissé Rougier me faire chanter pour t’épouser.

À ces mots, Glynis se raidit aussitôt et tourna la tête pour se soustraire à son baiser. Surpris, il recula pour la regarder dans les yeux.

— Vous sous-entendez que vous m’avez épousée uniquement parce que je suis belle ?

— Eh bien, en partie, oui, répondit-il d’une voix rauque.

— Et si j’avais été moins séduisante, qu’auriez-vous fait ? M’auriez-vous abandonnée à mon propre sort avec votre bébé dans le ventre ?

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Sa conscience eut un sursaut de lucidité lorsqu’il l’allongea sur le sol.

La panique refit surface. Qu’était-elle en train de faire ? Dans un élan de bon sens, elle chercha à le repousser, murmurant des protestations contre sa bouche qui la bâillonnait. Elle ne pouvait laisser les choses aller plus loin ! Déjà, elle sentait une de ses mains remonter le long de sa cuisse sous ses jupons. Un bruit sec de tissus déchiré l’alerta davantage et son coeur se mit à battre la chamade sous l’effet de la peur et de la panique. D’un geste vif, il avait agrandi le corsage de sa chemise d’une longue déchirure, dévoilant sa poitrine et son ventre.

Elle voulut crier contre sa bouche, le mordre, lui donner des coups de pieds, mais son poids sur elle l’étouffait.

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« Brian ne répondit pas et continua de manger en l’ignorant.

— Et qu’est-ce que c’est que ce sourire niais sur ton visage ?

Immédiatement, Brian pinça les lèvres et reprit son habituelle expression fermée. Il ne s’était même pas rendu compte qu’il souriait toujours. Il croisa le regard de Samuel et lut la surprise et l’amusement dans ses yeux verts pétillants au moment où il comprit finalement ce qui l’avait retenu au lit ce matin. À ce moment-là, Glynis fit son apparition, radieuse dans une robe jaune pâle. Elle lui sourit et il ne put s’empêcher de lui rendre la pareille, même s’il sentait le regard moqueur de son frère sur lui.

— Vous êtes resplendissante ce matin Glynis, déclara Samuel avec un sourire espiègle pendant qu’elle s’asseyait. Et je dois de nouveau admettre que vous avez réellement des dons de fée.

Elle le regarda sans comprendre. Il ignora le regard menaçant de Brian et continua sur sa lancée :

— Vous êtes la seule qui soit parvenue à rendre Brian de bonne humeur dès le matin, j’aimerais vraiment connaître votre secret.

Glynis rougit violemment en baissant le nez sur sa tasse de thé. Sous la table, Brian lança un coup de pied dans le tibia de Samuel qui étouffa son rire dans une crise de toux pas très convaincante.

— Si je suis une fée, Samuel, répondit finalement Glynis avec un petit sourire gêné. Peut-être parviendrai-je à vous rendre un peu plus délicat.

Brian ne fit pas l’effort de dissimuler son rire en voyant Samuel rougir comme une pivoine. »

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- Dois-je m’attendre à recevoir beaucoup d’autres Marjorie Little furieuses et malheureuses ? attaqua-t-elle immédiatement.

— Non.

Dans son coin Samuel ricana.

— Les autres ne sont pas assez courageuses pour venir jusqu’ici.

— Les autres ! s’écria Glynis en bondissant de son siège.

Brian foudroya son frère du regard avant d’affronter son épouse.

— Je suis un homme de trente ans Glynis, déclara-t-il d’une voix ferme. Tu ne t’attendais tout de même pas à ce que je me sois réservé pendant toutes ces années !

— Je pense que vous avez certainement beaucoup trop profité de votre célibat !

Samuel s’esclaffa dans son fauteuil.

— Là, elle n’a pas tort.

— Sam, tu n’as pas un cheval à aller vendre ? siffla Brian d’un air excédé.

Pour toute réponse, Samuel leva son verre de bourbon dans la direction de son frère, un sourire insolent aux lèvres.

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Il sauta au bas des marches dans un état second et se précipita auprès d’elle. Quelque part au travers de l’épais brouillard qui inondait son esprit, il crut entendre son frère qui appelait Padma à tue-tête. Brian ne voyait plus rien d’autre que le visage sans vie de Glynis, la bosse qui commençait à se former sur sa tempe. Elle avait dû se mordre la lèvre inférieure dans sa chute et un mince filet de sang coulait sur son menton.

Il tâtonna fébrilement son cou, à la recherche de son pouls et faillit presque pleurer de soulagement en sentant le battement régulier sous ses doigts. Il se rendit alors compte qu’il retenait inconsciemment sa respiration depuis que Glynis avait glissé de la première marche de l’escalier. Il saisit ses épaules fines entre ses mains calleuses et la secoua légèrement.

— Glynis, murmura-t-il d’une voix affolée. Allez ma chérie, réveille-toi.

Elle ne réagit pas, sa tête ballotta légèrement sur ses épaules sans animer le moindre sursaut de vie dans son corps brisé. Brian gémit sans s’en rendre compte. De ses doigts tremblants, il effleura la bosse qui se formait sur sa tempe.

— Reviens mon ange, reviens, marmonnait-il sans cesse d’une voix brisée.

Il essuya d’un revers de manche le sang sur le menton de la jeune femme. Il ne s’aperçut de la présence de son frère à ses côtés, que lorsque Samuel lui posa une main sur l’épaule.

— Padma arrive, murmura-t-il d’une voix apaisante. Il faut la monter dans sa chambre.

Brian ne réagit pas, sa poitrine le brûlait affreusement et il avait du mal à respirer. Tout était de sa faute ! Il lui avait hurlé dessus, l’avait effrayée jusqu’à la faire reculer dangereusement. Il était si furieux, peut-être même l’avait-il poussée ? Il ne se rappelait plus de rien à part de son cri déchirant lorsqu’elle était tombée.

— Brian, tu veux que je la porte jusque dans sa chambre ?

La voix de son frère finit par le faire sortir de sa torpeur.

— Non ! grogna-t-il en se penchant pour prendre sa femme dans ses bras.

Il la souleva avec mille précautions. En se relevant, il croisa le regard inquiet et furieux de Padma au bas des escaliers.

Samuel s’écarta pour laisser passer son frère et la domestique. Padma n’était pas aussi instruite qu’un médecin, mais elle avait, au cours de sa vie, soigné tant de bosses, plaies, coups de froid et maladies en tout genre, qu’elle faisait aujourd’hui figure d’autorité en matière de remèdes aux yeux de toute la maisonnée.

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Samuel attendait patiemment que Glynis joue son prochain coup. Soit il n’avait rien remarqué de son trouble, soit il n’osait pas la mettre mal à l’aise et jouait les indifférents.

Glynis avança une main hésitante au-dessus du plateau et déplaça son fou pour protéger sa reine. Samuel fronça les sourcils et se replongea dans le jeu. Brian sentit sa femme soupirer et se détendre légèrement contre sa jambe. Un sourire au coin des lèvres, il plaça une main dans son dos et suivit du bout des doigts la rangée de petits boutons nacrés qui fermaient sa robe. Elle n’avait pas mis de corset aujourd’hui, il sentit chaque frisson, chaque tressaillement de ses muscles sous ses doigts. Elle cambra légèrement les reins et une inspiration tremblante lui échappa.

Brian serra les dents en sentant son propre corps se tendre tout entier. Il atteignit enfin la petite parcelle de peau nue, tiède et douce, au bas de sa nuque. Cette fois-ci, Glynis ne put retenir un frisson. Il déposa sa main sur son épaule et traça lentement de petits cercles avec son pouce au bas de son cou, savourant la douceur de sa peau ainsi que chaque frémissement provoqué par ses caresses sur sa nuque.

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Lorsque ses yeux suivirent la ligne de son cou pour plonger dans son décolleté, elle sentit son visage s'enflammer. Elle remonta la main qu'elle avait posée sur son épaule jusqu'à son cou.

- Regardez-vous toutes vos cavalières avec autant d'intensité, M. Covington ? souffla-t-elle d'une voix légèrement rauque.

Brian raffermit la pression de sa main sur sa taille et se pencha légèrement vers elle.

- Seulement celles que je veux mettre dans mon lit.

Glynis s'efforça d'ignorer les picotements qui se manifestaient dans son ventre et prit un air réprobateur.

- J'imagine qu'elles doivent être nombreuses.

Un sourire impudent apparut sur le visage de Brian.

- Ces derniers temps, celle qui m'obsède est la seule et unique qui refuse obstinément d'y entrer.

Le coeur de Glynis rata un battement.

- Peut-être a-t-elle compris qu'elle perdra tout attrait à vos yeux dès qu'elle aura cédè à vos avances.

Brian se redressa d'un coup, il avait l'air réellement surpris par cette réponse.

- Je ne vois pas comment une telle chose pourrait se produire.

Glynis retint un éclat de rire devant sa mauvaise foi.

- Vous vous êtes pourtant lassé de toute les autres, fit-elle remarquer.

De nouveau, le regard de son mari se fit brûlant tandis qu'il se posait sur ses lèvres.

- Mais aucune d'entre elles n'était toi, mon ange.

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