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Une femme à Berlin : Journal 20 avril-22 juin 1945



Description ajoutée par balooo 2010-03-03T20:28:55+01:00

Résumé

La jeune Berlinoise qui a rédigé ce journal, du 20 avril 1945 - les Soviétiques sont aux portes - jusqu'au 22 juin, a voulu rester anonyme, lors de la première publication du livre en 1954, et après. A la lecture de son témoignage, on comprend pourquoi. Sur un ton d'objectivité presque froide, ou alors sarcastique, toujours précis, parfois poignant, parfois comique, c'est la vie quotidienne dans un immeuble quasi en ruine, habité par des femmes de tout âge, des hommes qui se cachent : vie misérable, dans la peur, le froid, la saleté et la faim, scandée par les bombardements d'abord, sous une occupation brutale ensuite. S'ajoutent alors les viols, la honte, la banalisation de l'effroi. C'est la véracité sans fard et sans phrases qui fait la valeur de ce récit terrible, c'est aussi la lucidité du regard porté sur un Berlin tétanisé par la défaite. Et la plume de l'auteur anonyme rend admirablement ce mélange de dignité, de cynisme et d'humour qui lui a permis, sans doute, de survivre.

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Classement en biblio - 82 lecteurs

extrait

L'est est en feu. Autrement dit, les Russes ont déjà atteint la Braunauer Strasse.

Justement Braunau, là ou Adolf a vu le jour.

Ce qui me rappelle une des blagues de la cave :

"Dites, qu'est-ce qu'on aurait été bien si sa mère avait fait une fausse couche!"

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Commentaires récents

Diamant

Dans les derniers jours de la seconde guerre mondiale, une jeune Berlinoise d’une trentaine d’année, ancienne employée d’une maison d’édition, subit bombardements sur bombardements, cachée dans une cave sous son immeuble en compagnie de compatriotes aussi terrorisés qu’elle-même. Ce sont les ultimes combats. Hitler s’est suicidé dans son bunker. L’armée rouge s’est emparée de la ville. La jeune femme passe son temps entre cet abri et l’appartement d’une veuve qui l’a recueillie, vu que le sien, au dernier étage, a le toit percé et les carreaux brisés. Il n’y a plus grand- chose à manger et ni eau, ni gaz, ni électricité dans les appartements. Il faut aller chercher de l’eau à une pompe, dans une cour, trimballer les seaux et faire d’interminables queues devant les dernières boutiques pour quelques pauvres denrées comme du gruau d’orge, des pois, des flocons d’avoine ou de la margarine. Les Berlinois manquent de tout. Ils survivent misérablement, dans la peur, le froid, la saleté et la faim. La mort rôde partout. La ville n’est plus qu’un champ de ruines. On enterre les cadavres n’importe où et n’importe comment. Et tout s’aggrave encore avec l’arrivée effective des soldats russes qui veulent boire le maximum de schnaps, se livrer au pillage et abuser sexuellement de toutes les femmes allemandes qu’ils peuvent trouver. La malheureuse sera extraite de la cave où elle avait trouvé refuge. Personne ne lui viendra en aide. La porte blindée se refermera derrière elle. Et trois Russes la violeront dans l’escalier d’accès…

« Une femme à Berlin » est un témoignage glaçant, basé sur un journal intime rédigé entre le 20 avril et le 22 juin 1945. Son auteure a tenu à rester anonyme et il n’a été publié qu’après son décès.. Son récit très bien écrit et particulièrement émouvant garde une certaine distance vis-à-vis de toutes les horreurs qu’elle raconte. Malgré tout ce qu’elle doit subir, elle garde une grande dignité. Elle note tout sans doute pour exorciser le mal. C’est une sorte de thérapie qui va l’empêcher de sombrer dans la folie et l’empêcher d’en arriver au suicide comme ce fut le cas de nombre de ses consœurs. Le livre ne contient pas la moindre trace de haine. Même ses pires agresseurs sont présentés pour ce qu’ils sont, de pauvres moujiks bruts de décoffrage, éloignés de leurs familles depuis des mois. Etant la seule personne de l’immeuble à parler un peu de russe, elle servira d’interprète et de fusible et sauvera même la vie d’une autre femme. Elle saura aussi finir par « choisir » ses « partenaires » en accueillant des gradés un peu plus humains pour se prémunir de la soldatesque éméchée. Le lecteur découvrira avec surprise beaucoup de choses étonnante sur cette période dramatique assez courte (environ deux mois) et en particulier la vitesse avec laquelle les Berlinois ont commencé à remonter la pente grâce à un travail acharné de déblayage et de remise en état des principaux services. Un document exceptionnel. Du vécu, et sans pathos…

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Or

Terrible témoignage d'une femme prise dans l'enfer de la bataille de Berlin et les dures conditions de vie des civils dans les mois qui suivirent. Bouleversant.

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Or

Livre très important. Il est poignant et difficile mais indispensable.

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Diamant

Une femme raconte leur quotidien, lourd, en la capitale, après la guerre. Nous parlons beaucoup de ce que les pays envahis ont subi, mais beaucoup moins de ce que les pays perdants ont subi.

En temps de guerre, ce sont toujours les femmes qui paient les conséquences du conflit. Ici, dans ce livre, nous pouvons constater que c'est encore une fois le cas. Un journal, difficile à lire en tant que femme, sur le quotidien de ces Berlinoises qui ont vécu la suite de la guerre, avec les soldats victorieux qui pensaient pouvoir se servir à leur aise.

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Argent

Voilà un livre dont j’avais hâte de découvrir mais qui au final s’avère être pour moi une lecture pour laquelle je suis un peu mitigée sur mon ressenti. Autant j’ai apprécié ce ton un peu désinvolte de l’autrice quand elle parle de choses horribles comme des « rapports forcés », ça en devient même à la lire une banalité pour toutes les femmes qui ont subi ce sort. D’un autre côté, ce ton employé m’a fait prendre une distance avec ce récit car je n’ai pas ressenti d’émotions aux horreurs que les femmes ont enduré ni aux ravages de cette guerre.

Sinon, on se rend compte également que les journées dans cet immeuble sont très répétitives, que cette communauté qui l’habite n’ont plus d’intimité, ils vivent pour survivre à cette guerre. Ils vont aussi faire connaissance avec des russes car il y a aussi des hommes bien néanmoins dans les gradés.

Pour conclure, « Une femme à Berlin » est un récit intéressant mais que j’ai trouvé trop monotone. Alors oui, c’est ce qu’ont vécu l’autrice et ses connaissances néanmoins, j’aurai voulu un peu plus de détails sur les conséquences de cette guerre autres que les viols.

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Or

Livre à lire absolument... Il devrait être obligatoire à l'école

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Or

Magnifique témoignage sur la condition des Berlinois lors de l'arrivée des Soviétiques en Allemagne. Des faits cruels sont dépeints (les viols, la lâcheté, la faim,...). L'écriture est dure, presque objective parfois, mais permet de rendre compte de la violence de cette période et de la mentalité qui régnait alors sur Berlin. Des personnes ont soupçonné ce témoignage d'être une propagande anti-communistes et selon eux, de nombreux faits sont exagérés. Or, nous savons aujourd'hui que tout cela s'est réellement passé. Il est important de lire ce livre car c'est une autre facette de la guerre qui nous est montrée. Bonne lecture !

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Or

Formidablement bien écrit.

Poignant de la première à la dernière ligne.

Le témoignage de cette jeune allemande anonyme durant ses 3 mois de vie dans les conditions atroces de cette fin de guerre de 1945 particulièrement hostile m'a bouleversé.

Le récit est certes difficiles dans ses descriptions mais il est à la porté de tous au niveau de sa compréhension.

Avec des mots simples et efficaces, cette survivante nous livre un récit passionnant des comportements humains "dérangeants".

Elle nous parle d'atroces agressions perpétrées sans aucune culpabilité et aussi de ces petites mesquineries qui se déclenchent en milieu hostile.

Incontournable !

Nous permet de prendre conscience des atrocité subies par certaines pour survivre.

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Diamant

« Viol : qu’est-ce que ça veut dire? Quand j’ai prononcé le mot pour la première fois, vendredi dans la cave, un frisson glacé m’a parcouru le dos. Et maintenant, je suis capable d’y penser, de l’écrire d’une main froide, je dis le mot tout haut pour m’habituer au son. Il évoque le pire, le comble, mais ça ne l’est pas. »

Un livre puissant, poignant. Calme sans être glacé. Cru sans plonger dans le pathos.

Merveilleusement bien écrit et traduit.

Indispensable.

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Or

Mis à part le fait que j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer sur l'histoire à cause du trop plein de détails qui se suivent et s'enchaînent sans répit; j'ai apprécié ce livre.

Cependant bien que l'auteur écrive d'une très agréable manière, ce n'est pas pour l'écriture que je l'ai apprécié, parce que, comme je l'ai dit, la lecture était difficile pour moi. Mais c'est surtout le fait de découvrir une toute nouvelle version de l'Histoire en ce qui me concerne, et souvent mal connue des autres: la vie misérable des Allemands au cœur des conflits à la fin de la guerre.

J'avais déjà lu un livre qui m'avait appris la vie pleine de règles, de restrictions et de contraintes des Allemands durant la guerre et sous le régime nazi. Mais ici, j'ai découvert la vie des Berlinois dans une ville détruite, bombardée, en proie à la disette, l'insalubrité, la bestialité de l'instinct de conservation des hommes et sous l'occupation des Russes qui pillaient ce qui restait et violaient les femmes.

Après tant de malheurs, Hitler et ses principes ont vite été oublié et même blâmé par les allemands.

Mais le principal intérêt de ce livre c'est quand même de découvrir la condition des femmes durant la guerre. Parce que quand tout vient à manquer et que plus rien ne fonctionne; quand elles sont humiliées et utilisées à longueur de journée, ce sont toujours elles qui s'échinent à maintenir un semblant de vie et d'espoir. Même si elles n'y croient pas forcément elles essaient toujours d'avancer. Et c'est ce qui m'a le plus marquée dans ce témoignage.

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Date de sortie

Une femme à Berlin : Journal 20 avril-22 juin 1945

  • France : 2006-11-09 - Poche (Français)

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2023-03-30T16:05:02+02:00

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