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« Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau. »
Amélie Nothomb
Un matin, c'est une lettre particulière qu'elle reçoit, celle d'un soldat américain en Irak. Il est obèse et fait parti du club des XXXXL...
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Quotidiennement sollicitée par du courrier de ses lecteurs, Amélie va un jour tomber sur une lettre inattendue... Un G.I coincé en Irak l'appelle au secours pour tenter de survivre dans cette drôle de guerre. Pour se rebeller, ce white trash se goinfre de junk-food, arborant sa graisse comme une amoureuse enveloppante. Mue par son instinct de Saint-Bernard, l'écrivain lui répond en lui parlant de body-art. S'ensuit une relation épistolaire étrange...
Ouf ! Que dire ? Quoi dire ? Je l'ai attendu ce roman d'Amélie Nothomb comme des milliers de fans ! Contrairement à celui de l'an dernier (Le Voyage d'Hiver), je n'ai pas pu l'acheter immédiatement... Arg... Une vraie torture, je vous assure. Je n'arrêtais pas d'en parler autour de moi. Et puis, j'ai enfin pu l'acheter. Et je m'y suis plongée... Directement.
Lorsque je lis un Amélie Nothomb, c'est comme rentrer en transe, dans un état second. J'en bois chaque parole, me questionne, le découvre et le lis avec délice. Du moins, la plupart du temps. Oui oui, il y en a que je n'ai pas vraiment aimé (Le Sabotage amoureux, Les Combustibles et Attentat que j'ai beaucoup moins aimé). Et celui-ci ? Et bien, je dois dire que j'ai apprécié. Je l'ai même plutôt aimé. On se laisse vite entraîner dans l'histoire de Melvin Mapple. On est happé par le style d'Amélie, par son histoire, par ce qu'elle raconte. On découvre son rapport à la lettre ou pour être dans le juste, dans son rapport aux lettres, dans sa correspondance régulière. Sa décision de le rencontrer m'a surprise car ça ne correspondait pas au personnage d'Amélie. Sa réaction finale est tout simplement génial. Je referme le livre sans m'en rendre compte. Un goût de regret dans la bouche. C'est déjà fini...Vivement l'an prochain !
Ce roman, qui traite principalement de l'obésité chez un soldat américain basé en Irak m'a mis mal à l'aise. Par contre, j'ai apprécié l'interprétation originale de l'obésité, et la correspondante sincère entre Amélie Nothomb et Melvin.
Drôle d'histoire pour drôle de personnage mais comme toujours avec l'autrice, ça donne un roman original et un être à la psychologie complexe, dérangeante, parfois difficile mais qui, par sa discussion avec la narratrice donne quelque chose dont j'ai apprécié la lecture.
J'ai aimé chercher à comprendre ce personnage, ses actions, sa manière de penser son obésité et ce qu'il en est réellement de lui...
Premier livre de l'autrice pour ma part. C'est percutant et porteur de message sur l'acceptation de soi. L'autrice nous livre aussi un peu de son quotidien dans ses réponses aux multiples lettres qu'elle reçoit. Je tenterai bien un autre livre de l'autrice, son écriture me plait.
Comment résumer ce roman ? C’est difficile. Apprécier ce roman aussi est difficile. Prendre le prétexte de cette correspondance pour expliquer le lien qu’elle peut avoir avec ses lecteurs, la place à tenir, les frontières à créer, pourquoi pas. Mais, cette fascination pour les problèmes de nourritures – anorexie ou obésité – et cette manière de le transcender dans une forme d’art ou de beauté, me met mal à l’aise et ne semble pas, pour moi, aller dans le sens de la tolérance. Bien au contraire. Je n’ai pas aimé ce roman parce que je l’ai trouvé malsain. Il m’a vraiment mise mal à l’aise, je n’ai pas compris le message et je n’ai pas du tout saisi où elle voulait en venir au bout du compte.
cette forme d'échange inventé par Amélie est assez étonnante quand on sait qu'elle échange régulièrement avec ses lecteurs.... Amélie reste mon auteur préféré francophone
Amélie Nothomb a déciment plus d'un tour dans son sac, tant ses romans peuvent sembler si différents les uns des autres tout en gardant ce son de petite musique si particulière à l'auteure.
Dans cette mise en abyme, elle dresse une correspondance fictive avec un GI obèse, que la guerre en Irak a rendu complètement addict à la malbouffe et qui ne cesse de prendre du poids durant le conflit. Dit de la sorte, le sujet peut paraitre simple, même si il est assez saugrenu. C'est sans compter sur l'imagination d'Amélie, qui nous fait vivre de sacrés rebondissements et une fin tragi-comique totalement ubuesque.
Lu en 2015. Amélie Nothomb se fait un honneur de répondre à toutes les lettres qu'elle reçoit. On se laisse prendre par cet échange épistolaire peu banal et qui rend ce roman plutôt original.
Ce roman est l'histoire d'une correspondance suivie avec un GI américain basé en Irak. Ce dernier se confie au fil du temps sur le quotidien qu'il mène, sur la promiscuité avec ses compagnons, et sur le problème d'obésité qui sévit chez les troupes de soldats...
Amélie entretient une correspondance avec plus de 2000 lecteurs. Quand elle reçoit la lettre d'un inconnu soldat de l'armée américaine, elle pressent un dialogue dévorant. Mais elle ne sait pas encore à quel point...
Amélie Nothomb nous décrit avec ce roman, le charme de la correspondance avec la découverte, la prose, les attentes. On retrouve un style efficace, original, pertinent.
En même temps, c'est toujours décalé, surprenant. Il y a du grotesque, du tragique dans "une forme de vie" qui nous happe. L'échange entre Melvin et Amélie prend toute la place, s'épaissit jusqu'au point de devoir éclater. Il y a de la métaphore dans l'air sans exagération. Le lien qu'ils tissent est impatient et se nourrit d'une volonté, d'une énergie insatiable. On parle discrètement d'identité, d'absurde. Tout se joue au millimètre.
L'écriture est sobre, ironique, captivante. On parle de souffrance, de camouflage, de confidence. On s'amuse toujours d'un certain décalage, d'une répartie innée et ou sincère. Avec Amélie, tout est pétillant et rien n'étonne autant qu'il ne détonne. Démesuré, fantasque, fou ? On surfe entre réel et factuel avec une insolence éblouie.
Un roman aux saveurs cachées, piquantes : informel et délirant comme l'auteur sait si bien nous en régaler !
Ma découverte d'Amélie, cette sorte de poupée blanchâtre aux grands chapeaux, mais un peu par ennui, un jour, hop, dans un librairie d'occass', je trouve ce machin, et why not ? M'étais-je dit! Et quelle découverte !
Une petite perle, petite, mais quelle gifle sur l'aspect héroïque de nos actions de ci, de là...
Un véritable seau d'eau envoyé de façon magistrale par cette plume pas trop acerbe tout de même...
Résumé
« Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau. »
Amélie Nothomb
Un matin, c'est une lettre particulière qu'elle reçoit, celle d'un soldat américain en Irak. Il est obèse et fait parti du club des XXXXL...
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Quotidiennement sollicitée par du courrier de ses lecteurs, Amélie va un jour tomber sur une lettre inattendue... Un G.I coincé en Irak l'appelle au secours pour tenter de survivre dans cette drôle de guerre. Pour se rebeller, ce white trash se goinfre de junk-food, arborant sa graisse comme une amoureuse enveloppante. Mue par son instinct de Saint-Bernard, l'écrivain lui répond en lui parlant de body-art. S'ensuit une relation épistolaire étrange...
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