Extraits

Tu es cette chose que j’ignorais désirer avant de l’obtenir. Tu es le plaisir, l’aventure et la tentation à toi tout seul, et j’ai tellement envie de m’abandonner à toi.

Chaque fois que Robbie presse ses lèvres contre les miennes, je me perds… et je veux que personne ne me retrouve, peu importe le public que nous avons.

Il crache, s’étouffant avec son petit-déjeuner. De forts toussements emplissent la pièce, et je prends une bouteille d’eau dans le frigo, que je lui tends. Il l’ouvre et en boit une gorgée

— Oncle Zach est en train de mourir ? Xavie appelle du salon.

— On l’espère ! Je crois que je suis sur son testament. — Youpi, de l’argent ! Zach éclate de rire et l’eau recouvre le comptoir.

— Que diable enseignes-tu à ton enfant ? Je hausse les épaules en prenant un torchon pour nettoyer ce carnage. — Je ne sais pas où il trouve toutes ces conneries.

— Oui, tu as raison, ajouté-je. Même si ça fait mal de l’admettre.

— Voilà, merci.

— Tu sais que je t’aime, Zach.

— Tu m’aimes tellement que tu as acheté un lapin pour que j’arrête de venir chez toi à l’improviste, c’est ça ?

— Premièrement, quelle personne saine d’esprit a peur des lapins ? Des lapins ! Les créatures les plus innocentes qui soient.

— Eh, Marshy n’apprécie pas cette remarque !

Je lève les yeux au ciel.

— Deuxièmement, tu laisses Poucette Bruce Wayne en dehors de ça. Elle n’a rien fait de mal.

— À part comploter ma perte. Je le vois dans ses petits yeux perçants. Elle veut ma peau.

— Tu es dérangé.

— Je lui dis tout le temps.

Delia laisse échapper un bâillement en entrant dans la cuisine. 

— Bonjour, les garçons. Je vous ai entendu échanger des « je t’aime », au fait. J’ai enregistré tout ça pour un futur chantage, déclare-t-elle en secouant son téléphone vers Zach.

Je cligne des yeux face à mon meilleur ami.

— Tu sors avec le diable, tu le sais, non ?

Il enroule ses bras autour de la taille de Delia et pose sa tête sur son épaule.

— Je sais. Ses cornes ne sont-elles pas si mignonnes ?

— Je jure que le destin n’aurait pas été capable de réunir deux cinglés pareils.

— Ce n’était pas le destin, Robbie, c’était toi. N’oublie pas, tout est de ta faute, intervient Delia.

— Je me déteste.

— Mais tu nous aimes, ajoute-t-elle en secouant de nouveau son téléphone. J’ai des preuves. »

Extrait de

Relation interdite, passion ardente

Teagan Hunter https://books.apple.com/fr/book/relation-interdite-passion-ardente/id6443094725