Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 700
Membres
1 013 436

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par pisou 2011-05-05T14:51:18+02:00

" Et Patience ne serait pas une exception. Il ne la laisserait pas lui échapper. Elle représentait l'espoir, concentrait à elle seule l'essence de ses désirs.

Comme Rosalind était différente, songea-t-il en reprenant le billet rose et en l'ouvrant.

"Matt, chéri, je sais que tu dois être en colère contre moi...

Oui.

"Alors peut-être cela te fera-t-il plaisir d'apprendre que je souffre.

Oui.

"Mais je veux que tu saches que je ne cesse de penser à toi tandis que les prétendants de mon père défilent les uns après les autres. Aucun n'est aussi séduisant ou hardi que toi.

Mais aussi aveugle que je ne l'étais, ils le sont forcément.

"Chéri, si tu regrettes notre rupture autant que moi...

Je remercie chaque jour le Seigneur de notre rupture

"...fais le moi savoir en m'écrivant un mot.

Quand il gèlera en enfer.

"...ce n'est pas parce qu'un mariage entre nous est devenu impossible que nous ne pouvons nous revoir. Bien à toi. R"

Il relut cette dernière phrase. Si la vérité sur l'identité de son vrai père n'avait été révélée, il l'aurait épousée. Puis, un jour elle aurait fort bien pu envoyer un billet semblable à un autre homme à son insu. Peut-être même à l'un des laquais ou des sous-majordomes de sa propre maison. "

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-10T00:43:22+01:00

Il vit son indécision vaciller puis elle lui effleura l’épaule et entrouvrit les lèvres. Le temps s’arrêta. Il sentit ses doigts sur sa nuque, ils s’y affirmèrent avant qu’elle ne l’attire doucement vers lui. Enfin, sa bouche fut sur la sienne, pas furtivement, en un baiser sec et sonore, mais en une pression douce, prolongée, appuyée.

Une flamme l’embrasa littéralement. Il demeura raide comme une statue tandis que, dans un léger soupir, elle appuyait doucement ses lèvres sur les siennes. Les écarta un peu pour les adapter. Recula, puis revint. Chaque fois plus longuement. Comme si elle savourait un mets inconnu en découvrant peu à peu qu’elle le trouvait à son goût. Il ferma les yeux, et elle enroula son autre bras autour de lui. Il expira si lentement que son souffle se mit à trembler quand il sentit son corps de plus en plus proche.

Avec un gémissement, il l’enlaça soudain, l’attira contre lui et captura sa bouche. Un désir puissant, nourri des élans fougueux et des émotions confuses qu’elle lui inspirait et qu’il avait dû réprimer, le dévorait. Il plongea sa langue vers la sienne et d’autres digues se rompirent. Elle sentait le thé au citron… et le musc du désir. Il tenta de calmer les battements fous de son cœur. Malgré le corset qu’elle portait, il devinait les courbes de ses seins, de son corps tout entier. Elle était souple et ferme à la fois, le parfum du gardénia le grisait tandis qu’il l’embrassait, l’embrassait, que sa langue se démenait, s’aventurant chaque fois un peu plus loin.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-10T00:42:30+01:00

— Pourquoi penser déjà aux regrets, Patience ? Je veux seulement un baiser, dit-il en enroulant une mèche rousse et douce autour de son doigt. Et si ce baiser se révélait décevant… eh bien, nous ne recommencerons pas, d’accord ?

Elle sembla y réfléchir sérieusement tout en le scrutant attentivement.

Matthew ne bougeait pas. Il attendait, se demandant si elle allait le repousser.

— Embrassez-moi, chuchota-t-il.

De nouveau, elle concentra ses prunelles vertes sur ses lèvres, puis, lentement, elle se tourna vers lui, se pencha…

Le cœur de Matthew manqua un battement. Elle ne s’arrêta qu’à quelques centimètres de lui, et il respira avec ivresse l’odeur de gardénia qui émanait d’elle. N’y avait-il vraiment que trois semaines qu’il l’avait vue pour la première fois ? Pourquoi avait-il l’impression qu’il la désirait depuis toujours ?

— Qu’attendez-vous ? avança-t-il.

Elle secoua la tête.

— Je ne sais pas. Beaucoup d’hommes ont demandé à m’embrasser. Beaucoup d’hommes m’ont embrassée sans rien me demander…

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-10T00:42:03+01:00

Elle fit un pas de plus vers lui et il resta immobile. Cloué sur place. Son esprit avait beau le presser de bouger, son corps faisait de la résistance.

Sa peau nacrée par la lune appelait sa main. Ses lèvres pleines et douces réclamaient ses baisers… et plus que ses baisers. Ses épaisses boucles rousses ruisselaient jusqu’au creux de ses reins, semblant attendre que ses doigts s’y enfouissent.

Sa beauté exhalait une sensualité indomptable. Pourtant – son sexe palpita de nouveau à son approche – elle était la retenue même. Il l’avait vu tout de suite dans ses yeux, ses yeux profonds, d’un vert qui lui rappelait celui de l’herbe sauvage. Sous cet éclairage, il ne distinguait pas leur couleur, mais elle soutenait son regard, sans ciller.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-10T00:41:36+01:00

M. Hawkmore,

Je déplore de devoir vous écrire cette lettre mais, puisque vous avez refusé d’accepter l’annulation de nos fiançailles que mon père vous a transmise, je me retrouve dans la déplaisante obligation de prendre ma plume afin de vous la confirmer de ma main. Je vous prie de croire à la vérité et à la sincérité de ce qui va suivre.

Il devrait être évident pour vous que plus rien n’est possible entre nous. Les choquantes révélations de votre parenté, la publication de la lettre de votre mère dans laquelle elle confesse votre naissance illégitime, et enfin le scandale qui a entouré ces divulgations ont rendu toute union entre nous totalement inenvisageable. Il devrait aussi vous apparaître que je ne pourrai jamais, au grand jamais, épouser le fils d’un jardinier.

Aussi, s’il m’est arrivé de vous apprécier, je ne ressens plus rien de tel aujourd’hui. Vous conviendrez, je pense, que vous m’avez toujours porté des sentiments supérieurs à ceux que j’ai pu nourrir pour vous. Au fond, votre disgrâce s’avère une bénédiction car elle me sauve – et vous sauve – d’un mariage qui se serait révélé insatisfaisant, avec le temps.

En définitive, comme mon père vous l’a déjà dit, nous avons trouvé vos protestations d’innocence déplacées. Si vous étiez un homme d’honneur, vous auriez admis depuis le début que vous étiez au courant de votre bâtardise mais, de toute évidence, votre naissance malséante n’est pas compatible avec une telle honnêteté.

Monsieur Hawkmore, je vous demande de ne plus m’écrire ou tenter de vous présenter chez moi. Mon père vous a déjà prévenu que ni vous ni vos lettres ne franchiront notre seuil. Ne me mettez pas dans l’embarras en renouvelant vos tentatives.

Cordialement,

Rosalind Benchley

Post-scriptum : Votre mère ferait bien de rester en Autriche où j’ai entendu dire qu’elle s’était enfuie. Peut-être devriez-vous l’y rejoindre ?

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-10T00:41:32+01:00

Son sang courait plus vite dans ses veines, un début d’érection tendait son sexe.

Serrant les dents, Matthew Morgan Hawkmore retint lentement son souffle. Il était en train de se débattre dans la rage et le ressentiment, quand elle était apparue. Sa présence avait aussitôt entraîné ses passions dans une voie toute différente.

Elle s’arrêta dans le vaste vestibule, baignée dans la lumière douce et perlée de la lune qui filtrait au travers des fenêtres alignées le long de la galerie de portraits. Puis, sans hâte, elle s’avança dans sa robe de chambre de satin chatoyant, s’immobilisant çà et là pour étudier le visage d’un Hawkmore, à qui elle était maintenant apparentée par le mariage de sa sœur.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-10T00:41:03+01:00

Ma chère Henrietta,

Le scandale se déchaîne à un point que tu ne peux même pas imaginer ! C’était bien le moment d’aller en Italie, tu as tout manqué ! Je te l’ai dit, ma chère, tu ne retrouveras pas de si tôt pareilles distractions. Attends seulement de savoir qui est au centre de tout cela. Tu ne devineras jamais. Jusqu’à ce qu’il se fiance, il était l’un des célibataires les plus convoités d’Angleterre. Tu as deviné ? Il n’est autre que celui que tu as un jour espéré marier avec ta fille. Oui, M. Matthew Morgan Hawkmore !

Oh ! Henrietta, par où commencer ? Laisse-moi te dire en tout cas que, quand tu sauras ce qui est arrivé, tu te féliciteras que M. Hawkmore n’ait pas épousé ton Amarantha car, s’il l’avait fait, tu serais maintenant en train de nager dans un scandale dont tu ne te serais jamais remise. Jamais, crois-moi !

Es-tu prête, ma chère ? (Assieds-toi, si ce n’est déjà fait.)

Il se trouve que le riche, le beau, le très charmant et très apprécié M. Hawkmore est un bâtard ! Oui ! Et tu ne sais pas le pire : son véritable père est un jardinier ! Absolument ! La vérité a éclaté de la façon la plus incroyable, la plus choquante qui soit.

Dans ma dernière lettre, je te disais que le frère de M. Hawkmore (son demi-frère devrais-je dire maintenant, non ?), le comte de Langley, s’était fiancé à une roturière du nom de Charlotte Lawrence. Eh bien, figure-toi que la mère de cette petite faisait chanter le comte pour qu’il épouse sa fille. Elle avait en sa possession des lettres qui révélaient les secrets de la parenté de M. Hawkmore – des lettres échangées entre le comte lui-même et la mère de M. Hawkmore, lady Lucinda Hawkmore. Oui, elle a signé les écrits qui ont causé sa perte et celle de son fils bâtard !

Henrietta, comment une mère – une lady – peut-elle écrire des choses aussi répugnantes ? L’une de ces lettres a été publiée, ma chère, et diffusée à travers tout Londres. Je l’ai vue moi-même dans le salon de lady Winston. C’est une véritable abomination. Elle va jusqu’à suggérer qu’il pourrait hériter du comté un jour ! Imagines-tu cela ?

De toute façon, tout le chantage a été étalé dans les pages mondaines du Times. Bien qu’aucun nom ne fût mentionné, chacun sait très bien qui est visé. Oh ! Et il se trouve que les révélations de la vérité ont été une chance pour le frère de M. Hawkmore, le comte de Langley. Il semble qu’il soit vraiment amoureux d’une roturière, sauf que ce n’est pas de Mlle Charlotte Lawrence. Il s’agit d’une veuve quelconque du Lincolnshire, une certaine Mme Passion Élizabeth Reddington (as-tu jamais entendu un nom aussi scandaleux ?) ! Il paraît qu’il est absolument fou d’elle et qu’il l’épouse dans les quinze jours. Certains croient savoir qu’elle est une relation lointaine de Mlle Lawrence, mais c’est un bruit qui court, je n’ai pas vérifié. Quoi qu’il en soit, c’est d’un romantisme ! Tout Londres ne rêve que de la rencontrer.

Quant à l’infortuné M. Hawkmore… sa fiancée, lady Rosalind Benchley, a rompu avec lui. Son père, lord Benchley, est absolument furieux. Il pense que M. Hawkmore était au courant de sa bâtardise depuis le début – ce qui est peut-être vrai, d’ailleurs. Et ce qui fait de

Matthew Hawkmore un menteur, en plus d’un bâtard, et un imposteur.

Dieu sait où est la vérité ! À présent, les opinions sont partagées. Certains sont d’accord avec Benchley, d’autres hésitent, mais tout le monde s’accorde pour rayer M. Hawkmore de la liste de ses invités. Il est devenu persona non grata – un banni, un proscrit.

Si tu rentres maintenant, Henrietta, tu n’auras pas tout raté car ce n’est pas fini, crois-moi. Qui est l’épouse du comte ? A-t-elle une famille ? Lady Rosalind s’est-elle fiancée à un autre ? Si oui, à qui ? Et, le plus intéressant de tout : que va-t-il advenir de M. Matthew Morgan Hawkmore ?

Bien à toi,

Augusta

Afficher en entier
Extrait ajouté par fuss 2013-06-29T17:19:47+02:00

Nouvel extrait

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode