Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Nora est mariée à Torvald Helmer, un avocat sur le point d'être nommé directeur de banque. Au fil des années, elle est devenue dépendante de son époux, esclave de sa condition de femme. Nora possède cependant un grand secret, avec lequel elle estime tenir son époux. Alors qu'elle avait tout misé sur le compromis, elle ne supporte plus la mascarade de sa vie conjugale.
Aucune oeuvre dramatique n'eut dans le monde autant d'impact sur le mouvement d'émancipation féminine qu'Une maison de poupée, pièce qui n'a rien perdu de son pouvoir de subversion.
Quelle magnifique pièce de Ibsen qui réussit avec brio à mettre en avant les conditions des femmes dans les mariages bourgeois. Nora représente les femmes, elle représente le combat de toute une génération de féminisme qui continue aujourd'hui de se battre pour toutes les femmes sur terre.
La plume de Ibsen est pointilleuse avec des choix de mots et de procédés précis pour montrer l'infantilisation de la femme par les hommes (notamment son mari). C'est par un enchainement de retournements de situation, de réalisations et de détachements que Nora ouvre les yeux sur sa condition de femme et de poupée.
On voit très nettement le changement de comportement de Nora qui en plus de cela, est en proie à un affreux chantage dont elle ne voit pas de sorties.
C'est une pièce qui mêle inquiétude, agacement, énervement et libération. C'est une pièce qui bouscule les façons de penser et qui remet en cause les droits des femmes. C'est une pièce qui a beau dater de plus d'un siècle et qui pourtant reste intemporelle devant nos sociétés d'aujourd'hui. C'est une pièce critique essentielle à lire !
Une pièce de théâtre qui fait réfléchir car beaucoup de femme souffre encore de cette condition.
Nora, "petite alouette" de son mari, chante maintenant pour lui depuis huit ans. Depuis huit ans, elle attend un miracle, un grand changement. La maison de poupée, comme suspendue dans un rêve, amène à cette magnifique et terrifiante question: faut-il forcément choisir entre être femme, épouse, et mère.
Un sens apparent et un sens caché donc, qui s'articule brillament ici autour du changement d'être de Nora, du renversement comportemental du couple et de la liberté féminine. On se laisse haper sans s'en rendre compte, étrange et bouleversant à la fois.
Je crois que je n'avais pas lu de théâtre depuis le collège, et ça fait du bien.
Évidemment le théâtre, c'est du dialogue, avec des personnages haut en couleur. Quand il y a du dialogue, on ne s'ennuie pas une seule seconde, c'est rythmé et impossible de reposer le livre, on veut savoir la suite. Avec cette pièce en III actes de Monsieur Ibsen c'est précisément le cas.
Le thème central abordé est bien évidemment la condition de la femme à cette époque (1879). Une époque peu reluisante ou la femme n'était résumé qu'à un simple faire valoir en société, juste bonne à élever des enfants et mettre tout en oeuvre pour contenter son mari, au risque de se mettre en défaut pour préserver un bonheur préconçu dans une pensée unique ou l'homme et seulement lui peut, doit et décide, avec l'appui de la religion.
Heureusement, les temps évoluent et nous laissons derrière nous ce passé à la morale étriquée.
En lisant les oeuvres de Zola, Balzac et consorts, on se rend compte que toute l'Europe était à l'heure du patriarcat. Et ici Henrik Ibsen, se porte en précurseur du féminisme, bien sur sa pièce est évidente, et n'a pas été écrite juste pour le buzz, car à l'époque, on écrivait ce que l'on pensait et on en était convaincu.
On apprend même dans les dossiers après l'oeuvre que Monsieur Ibsen est allez "au combat" idéologique sur ce sujet et qu'il s'est attiré les foudres de ses compères, et même de certaines femmes, c'est dire a tel point le bourrage de crâne était à son paroxysme. La pièce a été jouée dans plusieurs pays, a été souvent un plébiscite ... Mais il est long de faire bouger les mentalités, du coup dans certains pays, la fin a été "édulcoré" pour la bien-pensante masculine. Même certaine actrice ont souhaité retouché la fin.
La pièce en elle même est rythmée, avec en point d'orgue l'arrivée de Krogstad (l'avocat), qui bien que se voulant menaçant pour rappeler une faute passé de Nora (notre personnage central), se verra au final être le vecteur de la l'émancipation de cette dernière, ou nous assisterons à un échange verbal avec Thorvald (son mari) criant de sincérité et qui en filigrane expose l'idée de Monsieur Ibsen sur la condition féminine.
Au final un réel plaisir, je pense que je relirais du théâtre plus souvent, avec en arrière-plan si possible des sujets sociétaux qui ont fait évoluer notre monde.
Pour le coup, cette lecture m'a un peu perdue… Pendant les deux premiers actes, je ne me sentais pas vraiment intéressée par les enjeux de la pièce, malgré la plume incontestablement fluide et efficace du dramaturge. Par contre, la dernière scène m'a beaucoup touchée : elle est d'une modernité impressionnante pour une pièce du XIXe siècle ce qui la rend encore plus percutante.
Une claque à la fin. Cette œuvre est intemporelle et elle mérite d’être lue encore et encore.
Un profond respect pour ces personnes qui ont toujours dénoncé les maux d'une société, en acceptant d’aller à l’encontre de la pensée commune, qui n’ont jamais flanché mais qui à la fin ont été rejoints par presque tous.
Je n'arrive pas à croire qu’il date de 1879 et qu’il soit écrit par un homme.
Ma première pièce de théâtre depuis très longtemps.
Je ne m'attendais pas à aimer autant ce livre! La tension monte petit à petit et l'on se rend compte en même temps de tout ce qui ne va pas dans ce ménage. Je m'attendais à une fin beaucoup plus "négative" à mon sens ou plus à un principe d'"arroseur-arrosé". Mais cette fin est tellement moderne! J'ai peine à croire que cette pièce a été écrite en 1879! Vraiment, je recommande à tous. Le tout n'est très long à lire en plus.
Une pièce se théâtre incroyablement moderne pour son temps et d'une belle accessibilité. Les relations entre les personnages sont bâties autour de mensonges et de secrets qui n'attendent que de se révéler. Le dénouement est assez surprenant mais pas moins délicieux. Une pièce à lire ou à voir !
Il s'agit de ma première pièce de théâtre nordique sur laquelle je suis tombée complètement par hasard dans une librairie. Le titre, le résumé, la couverture : tout m'a conquis au premier abord. Et à la lecture je l'ai trouvé très sympathique ! Pour l'époque Ibsen est un avant-gardiste qui évoque avec brio la condition de la femme, une simple poupée pour son mari.
Ecrit en 1879, « une maison de poupée » fut, sans nul doute, en son temps, un véritable cataclysme. Henryk Ibsen, dramaturge d’avant-garde dont les œuvres ont la constante de sortir toujours des cadres établis, y traite de l’assujétissement des femmes aux hommes puis de leur libération. Féministe et visionnaire, il prend fait et cause pour l’émancipation de la femme et pour l’égalité des sexes.
Certaines conversations mondaines s’interdisaient, à l’époque, de parler de cette pièce de théâtre considérée comme subversive. Certains pays protestants exigèrent même que la fin en soit modifiée car si les liens du mariage étaient sacrés, l’abandon par Nora de ses enfants était considéré comme scandaleux.
Ecrite il y a près de 150 ans, cette pièce, comédie et tragédie, demeure, face à la montée de l’intégrisme, d’une très grande modernité et d’une grande actualité. Cela lui vaut d’être inscrite au registre international Mémoire du monde de l’Unesco.
Résumé
Nora est mariée à Torvald Helmer, un avocat sur le point d'être nommé directeur de banque. Au fil des années, elle est devenue dépendante de son époux, esclave de sa condition de femme. Nora possède cependant un grand secret, avec lequel elle estime tenir son époux. Alors qu'elle avait tout misé sur le compromis, elle ne supporte plus la mascarade de sa vie conjugale.
Aucune oeuvre dramatique n'eut dans le monde autant d'impact sur le mouvement d'émancipation féminine qu'Une maison de poupée, pièce qui n'a rien perdu de son pouvoir de subversion.
Afficher en entier