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Extrait ajouté par minette467 2022-08-18T00:06:58+02:00

« L’amour embrasa David si intensément qu’il parvint à peine à retenir les mots.

Christie planifiait toujours des choses sympas et prenait plaisir à lui montrer de nouvelles choses, sans mentionner le réconfort et la joie qu’il lui procurait. Il le traitait comme s’il était important, comme si leur relation était précieuse et lui donnait envie de la nourrir et de la préserver. Personne ne l’avait jamais traité ainsi de toute sa vie. Il aurait pu tomber amoureux de Christie Landon pour sa gentillesse et sa générosité seulement, même si l’emballage était plutôt agréable. »

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Extrait ajouté par minette467 2022-08-18T00:06:27+02:00

« — C’est pathétique, à quel point tu m’as manqué, émit Christie.

— Je sais, j’ai eu l’impression qu’on m’avait arraché les entrailles.

Christie prit une longue inspiration, comme si les mots de David l’avaient frappé, fort.

— C’est dingue.

David savait ce qu’il voulait dire par là : c’est dingue, l’intensité de ce moment, ce qu’on ressent après si peu de temps.

— Oui, mais je n’échangerais rien.

— Moi non plus. »

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Extrait ajouté par minette467 2022-08-18T00:06:05+02:00

«  C’était dingue, ça lui faisait l’effet qu’hier encore il n’arrivait même pas à s’admettre qu’il était gay et maintenant il était officiellement refoulé. La présence de Christie dans ses bras lui rappela pourquoi il était plus que désireux de se bouger. Si Christie était le prix à gagner, il serait prêt à admettre qu’il était le foutu Père Noël. »

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Extrait ajouté par minette467 2022-08-18T00:05:07+02:00

« C’était une chose de s’imaginer avec lui à la ferme. Cela avait un petit côté irréel. C’était une tout autre chose que d’être dehors avec lui, superbe et lumineux, intéressé de tout et le traitant comme s’il était la chose la plus magnifique et fascinante qu’il ait jamais vue. Comment était-il supposé gérer ça, bordel ? Comment pouvait-il vouloir que ça s’arrête ? »

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Extrait ajouté par minette467 2022-08-18T00:04:46+02:00

« Si ça, c’était mal, David rejoindrait l’enfer avec bonheur, parce que rien n’avait jamais nourri ainsi son âme. »

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Extrait ajouté par Pegh 2021-06-26T19:51:56+02:00

— Eh bien, je vais vous laisser manger avant que ça ne refroidisse, mon dîner m’attend chez moi.

— Merci, ça surpasse de loin la nourriture congelée.

David avait l’air sincère. Il posa l’assiette sur la desserte.

— Attendez.

Il ouvrit une porte accordéon dans l’entrée, révélant un placard bourré de manteaux, chapeaux et autres chaussures. Il choisit un manteau en laine noir à gros boutons et le sortit.

— Vous allez geler à mort.

— C’était idiot de ne pas mettre de manteau, je n’ai pas réalisé que c’était si loin.

David eut un sourire amusé, mais il ne le regarda pas directement dans les yeux et avait l’air mal à l’aise. Pourtant, au lieu de lui tendre le manteau, il le lui présenta et passa derrière lui.

Christie cligna des yeux. Il n’arrivait pas à se souvenir de la dernière fois que quelqu’un l’avait aidé à mettre son manteau. Il tendit les bras et laissa David le lui enfiler. Il tombait bien aux épaules, mais était un peu large à la taille et aux hanches. Comme si c’était parfaitement naturel, David retourna Christie et commença à le boutonner.

Les yeux de Christie s’écarquillèrent et il déglutit. Qu’est-ce qui était en train de se passer ? David le prenait-il pour un gosse ? Mais… il devait s’avouer que ça lui faisait quelque chose, que quelqu’un s’occupe de lui comme ça, à moins que ce ne soit la proximité de David qui lui faisait cet effet, son beau visage concentré, ses mains rudes si proches de lui.

Oui, c’était définitivement sa proximité. David était vraiment un homme superbe. Qui eût cru que les rustiques pouvaient être aussi canon ? Quand il pensait à tout ce fric dépensé pour son look !

Il n’y avait que cinq boutons et, quand David se fut chargé du dernier, juste sous son menton, il redressa le nez et vit l’expression de Christie. Il rougit aussitôt, son nez et ses joues s’enflammant, alors que ses mains retombaient. Il fit un pas en arrière.

— Désolé, c’était… désolé.

— Ça ne m’a pas dérangé…

Au secours, sa voix avait baissé d’une octave et semblait rauque à ses propres oreilles. C’était sa voix sexy ! Qu’est-ce qu’il était en train de foutre !

— Euh, merci pour la veste, David. Je vous la rapporterai plus tard.

— Ce n’est pas pressé, répondit David en évitant de nouveau son regard.

Christie ouvrit la porte d’un geste vif et s’échappa de cette maison avec un petit geste de la main ridicule, avant de redescendre chez lui aussi vite qu’il le put.

Une fois à l’intérieur, il constata que son dîner était tiède, mais il était toujours délicieux et plein de saveur. Le glaçage aux herbes du poulet était à se damner et ça s’assortissait à merveille avec les biscuits au fromage et la soupe au curry. Il espéra que David avait aimé, lui aussi.

Il mangea en manteau, blotti dans le vêtement, le col bien remonté sous le menton. Il sentait la terre et le foin, une légère touche d’huile de moteur et, bien entendu, l’odeur d’un homme travailleur, légèrement piquante de sueur et, pourtant, si attirante.

Il garda ce manteau tout au long du dîner, uniquement parce qu’il avait froid, bien évidemment.

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Extrait ajouté par Sleepwxlker 2020-05-06T09:46:57+02:00

Avant d'avoir pu y réfléchir à deux fois, il laissa échapper un son semblable à un grondement, se redressa, attrapa les joues de Christie en coupe et pressa ses lèvres contre les siennes. Une tempête rugissait à l'intérieur de lui. Un ouragan de classe cinq, hurlant et rageant en arrachant bout par bout ces barrières qui n'avaient que trop duré.

Ce n'était pas un simple baiser, c'était une affirmation, un acte de rébellion, de désespoir, ou peut-être de solidarité. Sa bouche était dure et fermée, mais, après avoir été tendu comme la corde d'un arc sous lui, la tension qui habitait Christie fondit.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-11-13T12:44:33+01:00

La première fois que David vint courir avec Christie, novembre était déjà là. Ils coururent huit kilomètres à petites foulées à huit heures du matin, ce qui était tôt pour Christie, même si, à cette heure, David avait apparemment déjà bouclé toutes ses corvées du matin.

Il amena David sur son trajet habituel, qui faisait le tour du voisinage et rejoignait l’ancienne route principale de la ville. Christie portait un legging et un veston, là où David portait un jogging des Temps Anciens, un peu comme Sylvester Stallone dans Rocky. Ça lui allait bien, pourtant. C’était viril. Il avait des hanches sexy et étroites avec un peu de ventre. Le pantalon de jogging le moulait comme il fallait et faisait ressortir ses fesses rondes. Pas que Christie soit en train de mater. Enfin, pas trop.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-11-13T12:44:14+01:00

— Oh mon Dieu, Kyle c’était un désastre.

Un sanglot retenu s’entendit dans la voix de Christie, qui le ravala avec force : il s’était promis bien des années plus tôt qu’il ne verserait plus une seule larme à cause d’un trou du cul homophobe ou d’un emmerdeur et il ne comptait pas rompre sa promesse pour Joe Fisher.

— Oh non ! Qu’est-ce qui s’est passé, mon chou ?

Christie se retourna sur son lit, le téléphone pressé contre son oreille.

— Eh bien, le repas était épatant – il avait besoin de le souligner –, mais son fils m’a détesté dès qu’il m’a vu.

— Oh, mon cœur…

— Il s’appelle Joe et il veut devenir pasteur. Tu aurais dû entendre sa prière à table. Elle ne parlait que de leur mère qui les regardait et de David qui devrait être ami avec d’autres chrétiens au lieu de moi.

— Tu déconnes ?

— Sa fille Amy est gentille, mais je ne suis même pas sûr qu’elle se rase les jambes ! Je n’avais pas compris à quel point leur Église était conservatrice, elle est bien pire que celle de mon enfance. J’avais l’impression d’être en Utah ou pas loin.

Kyle écouta Christie vider son sac sans l’interrompre.

— Aw, trésor, je suis désolé que tu aies eu un Thanksgiving pourri.

Les mots étaient un peu forts pour Christie, qui rectifia.

— Ce n’était pas pourri.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-11-13T12:43:55+01:00

David eut un sourire en lisant et reprit son ménage. Il dressa la table avec des sets de table d’un bleu profond qu’il préférait à ceux à fioritures de Suzanne. Il s’assura que le service en argent, les assiettes et les verres étaient en bon état et propres. Puis il sortit quelques National Geo. Il y avait énormément d’articles sur l’Inde, mais il prit ceux qui parlaient de la nourriture : un sur les mariages traditionnels et leurs fastueux repas, l’autre sur les offrandes rituelles pour les temples. Il y avait des photos d’assiettes bourrées de plats exotiques. Qu’est-ce que Christie allait apporter ? Un curry ? Un plat à base d’aubergine ? Un Tandoori ?

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