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Extrait ajouté par Underworld 2019-10-10T21:11:27+02:00

** Extrait offert par Penny Jordan **

Chapitre 1

Zuran pouvait se vanter de posséder l’aéroport le plus propre du monde, songea Mariella en récupérant ses bagages avant de prendre la direction du hall de sortie. Et Kate n’avait pas menti sur la générosité du prince Saïd, prêt à tout pour la faire venir à Zuran. Dans la luxueuse cabine première classe de l’avion, Fleur et elle avaient été traitées comme deux princesses !

A son arrivée, un chauffeur devait la conduire au Beach Club Resort, un complexe hôtelier cinq étoiles où elles logeraient pendant leur séjour, dans un bungalow particulier. Grâce aux relations diplomatiques du prince, Fleur avait obtenu un passeport en un temps record avec l’autorisation de Tanya.

Mariella se hissa sur la pointe des pieds pour tenter de repérer un homme muni d’une pancarte à son nom. Soudain, elle perçut un changement d’atmosphère dans le hall de l’aéroport. Le brouhaha se tut.

Alertée par une sorte de sixième sens, elle pivota sur ses talons et écarquilla les yeux. Tels les vaillants éclaireurs d’une époque reculée, un groupe d’hommes vêtus de longues djellabas blanches fendaient la foule d’un pas décidé, ouvrant la voie à un autre, plus grand, plus athlétique. Il avançait à grandes enjambées sur les dalles de marbre, le regard fixé droit devant lui, de sorte que l’œil averti de Mariella put se repaître à loisir de son profil noble et arrogant… le profil d’un homme habitué à se faire obéir.

D’instinct, sans pouvoir expliquer sa réaction, Mariella éprouva une vive antipathie pour cet inconnu. Il lui sembla trop sûr de lui, trop prétentieux. En même temps, il émanait de lui une virilité troublante, infiniment excitante. Comme si elle avait senti le malaise de sa tante, la petite Fleur rompit le silence d’un cri aigu à l’instant même où l’inconnu arrivait à leur hauteur.

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Extrait ajouté par Underworld 2019-10-10T21:11:10+02:00

** Extrait offert par Penny Jordan **

Prologue

— Tu n’oublieras pas maman, hein mon cœur, pendant qu’elle sera partie ?

Sous le regard attendri de Mariella, sa demi-sœur Tanya posa un dernier baiser sur la joue rose de sa fille avant de lui remettre le bébé. Des larmes emplissaient ses yeux.

— Ma petite Fleur n’aurait pu trouver meilleure nounou, reprit la jeune femme d’une voix étranglée. Après tout, qui s’est occupée de moi à la mort de papa et maman ? C’est toi, Ella. Crois-moi, j’aurais préféré ne pas partir mais je ne peux pas refuser cette croisière de six semaines… financièrement, c’est une véritable aubaine ! Je sais, je sais, enchaîna-t-elle avant que Mariella ait le temps d’ouvrir la bouche, tu ne voyais aucun inconvénient à subvenir à nos besoins mais cette situation me pèse, figure-toi. Je tiens à mon indépendance, Mariella, tu comprends, n’est-ce pas ? De toute façon, ajouta-t-elle dans un rictus amer, c’est le père de Fleur qui devrait logiquement veiller sur son bien-être matériel, pas toi ! Comment ai-je pu être assez bête pour tomber dans le piège de cet ignoble menteur ? Dire que je n’avais d’yeux que pour lui… mon beau cheikh du désert, l’homme de mes rêves ! En guise de rêve, ce fut plutôt un cauchemar, oui !

Mariella l’écouta exprimer sa rancœur sans mot dire. N’était-ce pas un signe encourageant quand la colère prenait le pas sur le chagrin ? Elle se souvenait encore de l’indicible tristesse, de la douleur qui voilait le regard de Tanya et crispait ses traits fins, il y avait encore peu de temps.

— Tu n’es pas obligée de partir, Tanya, dit-elle finalement en pesant ses mots. Je gagne bien ma vie et la maison est assez grande pour nous trois…

— Oh, Mariella, je sais tout ça. Je sais aussi que tu ferais n’importe quoi pour Fleur et moi mais ce n’est pas ainsi que je vois ma vie. Tu as déjà fait tant de choses depuis que papa et maman sont morts. Tu n’avais que dix-huit ans à l’époque, tu te rends compte ? Trois ans de moins que moi aujourd’hui. Nous n’avions pas un sou en banque… Papa nous gâtait tellement de son vivant qu’il n’avait jamais songé à l’avenir, jamais envisagé le pire. A cause de la crise boursière, il avait même hypothéqué la maison…

Les deux sœurs se regardèrent en silence.

Elles avaient hérité de l’ossature délicate de leur mère et de son visage en forme de cœur. Si elles partageaient aussi la même chevelure blond cendré et un teint de pêche, lisse et diaphane, Tanya tenait de son père sa haute taille et ses yeux noisette tandis que Mariella avait hérité du sien des yeux incroyablement lumineux, d’un magnifique bleu turquoise. Elle avait tout juste un an lorsque ce père, décrétant qu’il n’était pas fait pour la vie de famille, avait abandonné femme et fillette sans autre forme de procès.

« C’est vraiment trop injuste, avait gémi Tanya le jour où, au grand dam de sa demi-sœur, elle lui avait annoncé qu’elle abandonnait ses études pour se lancer dans une carrière artistique et s’était déjà inscrite à des cours de danse et de chant. Si j’avais des yeux aussi bleus que les tiens, je suis sûre que les directeurs de casting me remarqueraient d’emblée ! »

Si Mariella connaissait déjà la nature impulsive et entêtée de sa demi-sœur, elle n’en admirait pas moins son courage et sa pugnacité. En même temps, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une légère inquiétude : Tanya réussirait-elle à supporter six longues semaines loin de sa fille chérie ?

Quels que soient leurs différences et leurs légers désaccords, les deux jeunes femmes se trouvaient en osmose parfaite lorsqu’il s’agissait de la petite Fleur qu’elles chérissaient de tout leur cœur.

— J’appellerai tous les jours, murmura Tanya d’une voix tremblante. Et je compte sur toi pour me raconter tout ce qu’elle aura fait, Ella… le moindre de ses petits gestes, d’accord ? Oh, Ella… tu ne peux pas savoir à quel point je me sens coupable… je sais combien tu as souffert de ne pas avoir de père quand tu étais petite… alors que moi, j’avais tellement de chance d’avoir un papa et une maman. Et voilà que maintenant, l’histoire semble vouloir se reproduire. Ma pauvre petite Fleur…

Serrant la fillette contre sa poitrine, Mariella enlaça sa sœur de son bras libre.

— Le taxi t’attend, dit-elle simplement en donnant une pression affectueuse sur l’épaule de Tanya.

* * *

— Ella, j’ai un contrat du tonnerre à te proposer !

Reconnaissant la voix de Kate, son agent, à l’autre bout du fil, Mariella fit passer Fleur sur son autre bras et la gratifia d’un sourire tandis que la fillette buvait goulûment son biberon.

— Ce sont des chevaux de course, des dizaines de chevaux de course ! Mon client possède un élevage à Zuran ; c’est un membre de la famille royale et il semblerait qu’il ait entendu parler de toi par ce type du Kentucky — tu te souviens, le propriétaire du cheval gagnant du Kentucky Derby que tu avais peint l’année dernière ? Bref, il voudrait que tu ailles le voir là-bas, tous frais payés, évidemment, afin que tu puisses examiner les bêtes et que vous discutiez ensemble du projet qu’il aimerait te confier.

Mariella ne put s’empêcher de rire en entendant le ton légèrement dédaigneux de Kate. Kate, toujours tirée à quatre épingles, vivait dans un appartement tout aussi raffiné, d’une blancheur éclatante et d’une propreté immaculée. Et Kate n’éprouvait aucune espèce d’attirance envers les animaux, quels qu’ils soient.

— Ella, qu’est-ce que c’est que ces drôles de couinements ? reprit son agent d’un ton inquiet.

Mariella rit de nouveau.

— C’est Fleur. Je suis en train de lui donner son biberon. C’est sans doute un contrat intéressant mais je suis déjà débordée, Kate, enchaîna-t-elle d’un ton vaguement contrit, et de toute façon, je ne peux pas bouger pour le moment. Je garde Fleur pendant six semaines, tu comprends, et…

— Ce n’est pas un problème, coupa Kate, je suis sûre que le prince Saïd ne verra aucune objection à ce que tu l’emmènes avec toi. En outre, le mois de février est le moment idéal pour entreprendre un tel voyage. A Zuran, il fait beau et la température est merveilleusement douce. Je t’en prie, Ella, tu ne peux pas refuser une telle offre. Rien que le montant de ma propre commission me met l’eau à la bouche, conclut-elle avec une franchise déconcertante.

Mariella éclata de rire.

— Ah-ah, je comprends mieux ton insistance !

C’était presque par hasard qu’elle s’était spécialisée dans les portraits d’animaux. Jusqu’alors, la peinture n’avait été pour elle qu’un simple passe-temps. Par plaisir, elle avait commencé à peindre les animaux familiers de ses amis. Enchantés par ses productions, ces derniers en avaient parlé autour d’eux et de fil en aiguille, Mariella avait décidé d’en faire son activité principale.

Elle vivait à présent très confortablement de son art et dans d’autres circonstances, elle aurait bondi sur l’opportunité qui se présentait à elle aujourd’hui.

— J’adorerais pouvoir dire oui, Kate, répondit-elle d’un ton déjà résigné. Mais je dois d’abord penser à Fleur.

— Et alors, où est le problème ? insista son agent. Tu peux l’emmener, il n’y a aucun souci. Ce serait juste une visite d’approche, pour ainsi dire, tu ne te mettrais pas tout de suite au travail. C’est l’affaire d’une semaine, Mariella ! Et si ce sont les conditions sanitaires qui t’inquiètent, je te rassure tout de suite : Zuran est une ville cosmopolite, à la pointe de la modernité dans tous les domaines !

Mariella vivait dans une jolie maison de trois étages qui l’avait d’abord séduite par la grande fenêtre orientée plein sud, juste sous les toits. Elle avait aussitôt transformé cette pièce en atelier.

Rassasiée, Fleur somnolait dans ses bras et la jeune femme leva les yeux sur le ciel gris et froid de cette triste journée de février. Les trombes d’eau qui s’abattaient sur la ville depuis le début de la semaine avaient cédé la place à un crachin déprimant. Malgré tout, une promenade dans le parc leur ferait du bien à toutes les deux, songea-t-elle en posant Fleur dans son transat pour sortir la poussette — une grosse poussette traditionnelle comme les affectionnaient les nurses d’antan…

« Prends ta super poussette tout-terrain si tu préfères, avait-elle lancé à sa demi-sœur d’un ton ironique, mais quand je promènerai ma petite nièce, ce sera dans une bonne vieille poussette que je manœuvrerai à mon rythme ! » Tanya l’avait alors traitée de « mamie avant l’âge »… à l’entendre, on lui aurait donné soixante-huit ans et non vingt-huit !

Le départ brutal de son père et la vulnérabilité de sa mère l’avaient certainement poussée à mûrir plus vite que les autres enfants. Toute jeune déjà, Mariella possédait un sens aigu des responsabilités et un côté pragmatique qui l’empêchait de céder à ses émotions. Certains souvenirs marqueraient à jamais sa mémoire… sa mère n’avait-elle pas horriblement souffert d’avoir trop aimé ?

A en juger par la mésaventure de Tanya, ce trait de caractère pouvait s’avérer héréditaire…

Perdue dans ses pensées, Mariella se pencha vers la poussette tout-terrain pour prendre la couverture. Elle fronça les sourcils lorsque ses doigts entrèrent en contact avec une boule de papier froissé coincée dessous. Sur le point de la jeter à la poubelle, elle se ravisa en reconnaissant l’écriture de sa sœur.

Il s’agissait d’une lettre sur laquelle figuraient clairement le nom et l’adresse du destinataire :

« Cheikh Xavier Al Agir, no 24, Quaffire Beach Road, Zuran City. »

Son cœur se mit à battre à coups redoublés comme elle lissait la feuille du plat de la main.

« Tu as détruit ma vie et celle de Fleur. Jamais je ne te le pardonnerai », lut-elle à mi-voix.

Tanya avait écrit une lettre au père de sa fille… mais ne l’avait pas envoyée. Mariella étouffa un soupir. Sa demi-sœur était restée très vague au sujet de cet homme qu’elle avait rencontré dans le night-club où elle travaillait en tant que chanteuse et danseuse. Elle lui avait juste dit qu’il s’agissait d’un Arabe, très riche et très influent.

Sans le connaître, Mariella détestait cet homme qui avait fui si facilement ses responsabilités d’amant et de père.

La jeune femme baissa les yeux sur la feuille qu’elle tenait encore entre les mains. Ainsi, il vivait à Zuran ! Sourcils froncés, elle replia soigneusement le papier. Elle n’avait aucun droit de se mêler des affaires de sa sœur, elle en était consciente, mais… N’était-ce pas un signe que lui envoyait le destin, aujourd’hui ? Combien de fois… oui, combien de fois au cours de toutes ces années avait-elle rêvé de rencontrer son propre père, de lui dire tout le mépris qu’elle lui vouait, lui qui avait brisé le cœur de sa mère et gâché son enfance ?

A quoi bon ressasser le passé ? Ses parents étaient décédés à présent… Mais l’amant de Tanya, en revanche, était bien vivant et Mariella éprouverait un immense soulagement à lui dire le fond de sa pensée !

Soufflant un baiser en direction de Fleur qui venait d’entrouvrir les yeux, elle se précipita vers le téléphone et composa le numéro de son agent.

— Kate… au sujet de ce voyage à Zuran, j’ai réfléchi et…

— Tu as changé d’avis, à la bonne heure ! Tu ne le regretteras pas, Ella, je peux te le garantir. Ce type est riche à millions et la somme qu’il est prêt à payer pour que tu immortalises ses amis quadrupèdes est tout simplement… mirifique !

Mariella leva les yeux au ciel. Kate avait une fâcheuse tendance à faire prévaloir le matériel sur l’émotionnel — cela dit, c’était un excellent agent !

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