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Et il raconta sa vie de chaque jour, poétiquement, de façon à faire vibrer dans le coeur de ces bourgeois privés d'herbe et affamés de promenades aux champs cet amour bête de la nature qui les hante toute l'année derrière les comptoirs de leur boutique.
Afficher en entierla jeune fille, assise dans le fauteuil du barreur, se laissait aller à la douceur d'être sur l'eau. Elle se sentait prise d'un renoncement de pensées, d'une quiétude de ses membres, d'un abandonnement d'elle-même, comme envahie par une ivresse multiple.
Afficher en entierSur l'eau
- Spoiler(cliquez pour révéler)C'était le cadavre d'une vieille femme qui avait une grosse pierre au cou.
Une partie de campagne
- Elle se courba, et ils pénétrèrent dans un inextricable fouillis de lianes, de feuilles et de roseaux, dans un asile introuvable qu'il fallait connaître et que le jeune homme appelait en riant "son cabinet particulier".
Afficher en entierElle écoutait l'oiseau, perdue dans une extase. Elle avait des désirs infinis de bonheur, des tendresses brusques qui la traversaient, des révélations de poésies surhumaines, et un tel amollissement des nerfs et du cœur, qu'elle pleurait sans savoir pourquoi.
Afficher en entierElle devint si pale en voyant Henri qu'il crut qu'elle allait défaillir. Puis ils se mirent a causer naturellement, de même que si rien ne se fut passé entre eux.
Mais comme il lui racontait qu'il aimait beaucoup cet endroit et qu'il y venait souvent se reposer, le dimanche, en songeant à bien des souvenirs, elle le regarda longuement dans les yeux.
"Moi,j'y pense tous les soirs, dit-elle.
_ Allons ma bonne, reprit en baillant son mari, je crois qu'il est temps de nous en aller."
-Une partie de campagne-
Afficher en entierLa jeune fille toujours pénétrée de sensations très douces, la peau chaude et piquée partout de chatouillements inconnus. La tête de Henri était sur son épaule; et, brusquement il la baisa sur les lèvres. Elle eut une révolte furieuse et, pour l'éviter, se rejeta sur le dos. Mais il s'abattit sur elle, la couvrant de tout son corps. Il poursuivit longtemps cette bouche qui le fuyait, puis , la joignant, y attacha la sienne. Alors affolée par un désir formidable, elle lui rendit son baiser en l'étreignant sur sa poitrine, et toute sa résistance tomba comme écrasée par un poids trop lourd.
-Une partie de campagne-
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