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Extrait ajouté par taibhs_ghost 2021-04-23T17:58:17+02:00

— Votre ami, M. Sullivan est un homme très insistant.

Qu’est-ce qui lui prenait ? Je secouai la tête pour l’avertir de ne pas déconner avec moi, mais il s’entêta, l’air toujours aussi exaspéré.

— Nous allons devoir le laisser parler avant de pouvoir continuer.

Ezra écarta son siège de la table pour se tourner vers moi.

— Ce Nosik, s’agit-il de quelqu’un que vous connaissez ?

J’évoquai instantanément mon arrivée ici et tentai de me souvenir des infos que j’avais pu communiquer à ce timbré. J’avais dû mentionner Nosik, au moins une fois, sinon Ezra n’aurait pu connaître son nom. Je refusais de croire à ses foutaises, ni qu’il puisse lire dans les esprits ni à ses histoires de fantômes, donc, il devait y avoir une autre explication. En attendant que je la trouve, j’estimai qu’un haussement d’épaules bien évasif ferait l’affaire. Ezra soupira et ferma les yeux, la tête penchée comme s’il écoutait quelque chose au-delà des murmures curieux qui s’échangeaient autour de la table. Je me demandai pourquoi il m’avait choisi ce soir. Il aurait été plus facile pour lui de sélectionner un de ses clients endeuillés.

Après une longue minute, Ezra me fixa à nouveau, franchement perplexe.

— Je crains de ne pas comprendre. Il serait un… un agent double ?

À quel point m’étais-je impudemment confié à ces gens-là ? Ezra commençait à parler comme un foutu Fed !

— Nosik serait un agent double, hein ? ricanai-je. Hé, le problème, c’est que je ne peux ni le confirmer ni le nier. Ez, mon vieux, vous n’avez rien d’autre ?

Manifestement très gêné des instructions qu’il recevait de l’au-delà, Ezra bredouilla une réponse :

— Il vous signale qu’avec un 46 fillette, son pied vous laissera une empreinte durable dans le cul…

Il interrompit, le visage écarlate, et chuchota :

— Pourrions-nous passer dans une autre pièce, s’il vous plaît ?

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Extrait ajouté par Idole 2023-02-22T15:52:44+01:00

— Ainsi, vous voilà ! s’exclama-t-il d’un ton triomphal. Je savais que vous ne vous cacheriez pas !

Il vida presque le verre qu’il tenait à la main, puis posa ses lèvres humides sur la joue d’Ezra. J’ignorais de combien de champagne Jem était déjà imbibé, mais j’avais dans l’idée qu’il avait largement dépassé la bouteille.

Sidney m’accueillit d’un sourire et d’un mouvement de tête accentué.

— Et Morgan est là aussi. Un garçon vraiment très vilain, d’après ce que nous avons entendu dire.

Je lui renvoyai avec aisance son sourire gouailleur.

— Ah oui ? Qu’avez-vous entendu au juste ?

— Eh bien, mon cher, que vous compromettiez Ezra de façon éhontée, avec autant de succès que j’ai personnellement compromis Jem.

En entendant ce commentaire, Jem parut se dégriser : il lança à Sid un regard d’avertissement. Bien entendu, l’autre refusa de se taire.

— Voyons, Jem, nous sommes entre hommes d’expérience…

— Absolument pas. Ezra reste un gentleman. Je ne pense pas qu’il puisse encore s’offrir le luxe d’oublier les bonnes manières.

— Ainsi, Ezra serait un gentleman, mais ni Morgan ni moi ne méritons ce titre ?

Sid paraissait plus amusé que vexé. Il passa son bras sous le mien, sans doute pour que nous formions un front uni de dégénérés.

— C’est à se demander, insista-t-il, combien de gentlemen un homme doit mettre dans son lit avant d’avoir le droit de paraître en société la tête haute.

— Il lui faudrait d’abord sortir du placard, dis-je, pensif.

— Pardon ? s’étonna Sid.

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Extrait ajouté par Idole 2023-02-22T15:45:33+01:00

— Apparemment, M. Nash, vous n’êtes pas homme à suivre des ordres au pied de la lettre, n’est-ce pas ?

Étrange, mais il n’avait pas hésité à décider qui, entre Ezra et moi, avait eu l’idée de ce petit détour non autorisé.

— Je me trompe, continua l’inspecteur, ou je vous ai expressément demandé de ne pas revenir à Whitechapel ?

— Techniquement parlant, je ne suis pas revenu, précisai-je, puisque je n’avais pas encore quitté Whitechapel.

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Extrait ajouté par taibhs_ghost 2021-04-25T20:19:52+02:00

Je pressai plusieurs fois sa poitrine, puis repris le bouche-à-bouche jusqu’à en perdre le souffle.

— Ezra, respire. Respire, nom de Dieu !

— Que diable fait-il ?

Je reconnus la voix de docteur Gilbride, mais je l’ignorai et continuai mes compressions cadencées. Ce fut Derry qui répondit à ma place :

— Laissez-le faire.

Il avait en moi une confiance remarquable. Je me demandai si Ezra était dans le même cas.

— S’il te plaît, murmurai-je.

Plié en deux, les mains plaquées contre sa poitrine, je poussai en rythme. J’avais l’intention de continuer jusqu’à tomber dans les pommes, si besoin était. Puis je soufflai de l’air dans ses poumons et vis sa poitrine monter et descendre. Je m’apprêtai à recommencer quand je compris qu’il respirait sans mon aide. Je ne fus pas le seul à le remarquer. Ils se tournèrent tous vers moi comme si j’avais réalisé un miracle, ou ouvert les flots de la mer Rouge.

Kathleen se pencha vers son frère pour chuchoter :

— Vous êtes certain qu’il n’est pas un démon ?

Derry, le souffle court, eut un petit rire étranglé, presque un sanglot.

— Même s’il l’est, je m’en moque, répondit-il.

Il m’empoigna et m’écrasa dans une étreinte d’ours. Je croisai alors le regard éberlué de Gilbride, ce qui aurait pu m’inquiéter dans d’autres circonstances.

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Extrait ajouté par taibhs_ghost 2021-04-25T17:48:08+02:00

— Pas nécessaire, hein ? Vous pensez vraiment que l’inspecteur Saffery croira plus que nous à votre histoire ?

— Appelez la police si vous y tenez, marmonna Charles. Vous ne pourrez rien prouver contre moi. Tenez, prenez-le, ce damné livre.

Il le jeta dans les mains d’Ezra et s’enfuit précipitamment. Il était déjà à la porte lorsque je le rattrapai par les basques de son habit. Je lui pressai le nez contre le verre poli et lui menottai les bras dans le dos. Je demandai ensuite à Corinna d’aller nous chercher un agent de police. Dès qu’elle disparut, j’échangeai avec Ezra un sourire soulagé.

— Combien de temps te faut-il pour copier la formule ?

Il mit quelques minutes à trouver le sort utilisé pour m’attirer en arrière dans le temps et un moment de plus pour comprendre comment l’inverser et me renvoyer chez moi. Au début, Charles ne cessa de hurler et de nous haranguer, mais il se calma très vite quand je sortis mon Glock, ce qui donna à Ezra le calme nécessaire pour transcrire la formule latine sur un bout de papier. Il écrivait encore d’une plume rapide lorsque Corinna revint, elle était accompagnée d’un agent qu’elle avait apparemment mis au courant de la situation. Je récupérai mes menottes puisque le constable avait les siennes.

En sortant avec moi du bâtiment, Ezra paraissait très inquiet.

— J’espère que j’arriverai à me relire !

— Je l’espère, aussi. Entrer par effraction au poste de police pour récupérer ce foutu livre n’est pas une alternative qui me tente vraiment.

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Extrait ajouté par taibhs_ghost 2021-04-25T17:29:37+02:00

— En clair, j’ai passé mon temps à être sauvé par des fantômes, hein ?

— Tu as failli en devenir un, toi aussi.

— Dans ce cas, je serais revenu te remonter le moral.

— Dieu du ciel ! Hanté par Morgan Nash. Quelle perspective !

Il avait beau plaisanter et garder un ton léger, je voyais bien la vive émotion qu’il essayait de maîtriser.

— Qui vois-tu de mieux que moi pour te hanter ? Écoute, d’ici un mois ou deux, tu m’auras oublié.

— Quoi qu’on puisse dire à ton sujet, tu n’es pas un homme facile à oublier.

— Tu rencontreras quelqu’un d’autre.

Je savais qu’il n’avait pas envie de l’entendre. D’ailleurs, imaginer Ezra avec un autre homme me dérangeait aussi, même si je tenais à le voir heureux. Il soupira à mon oreille, son haleine était chaude. Puis s’écartant, il s’allongea sur les oreillers et me dévisagea avec une étincelle d’humour dans ses yeux bleus.

— Je suppose. Le problème, c’est qu’il ne sera pas un homme du futur, un agent du FBI plutôt obtus, mais magnifique, ayant bien trop confiance en lui la plupart du temps pour réfléchir avant d’agir.

Je ricanai.

— Ah, effectivement, il est rare de mettre la main sur une merveille pareille !

— Je ne te le fais pas dire, murmura-t-il avec un petit grognement indulgent. Alors, explique-moi un peu comment je ferai pour me passer de toi.

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Extrait ajouté par taibhs_ghost 2021-04-25T14:49:02+02:00

Je hélai le fiacre le plus proche et fis signe à Ezra d’y monter. Sautant derrière lui, j’agitai le billet en direction du cocher.

— Le fiacre devant nous, celui que conduit votre collègue avec un châle rouge ? Il y aura cinq livres pour vous si vous restez dans ses roues jusqu’à sa destination, sans poser de questions. Ezra s’agrippa à mon veston sur lequel il referma le poing.

— Mon Dieu, Morgan, ne…

Notre cocher serra les rênes et poussa un cri inintelligible pour lancer son cheval en avant. La voiture décolla si rapidement que je dus me retenir d’une main contre le toit de l’habitacle pour ne pas finir sur le cul. Ezra voulut m’aider à me rasseoir à ses côtés, mais alors la voiture prit un tournant en catastrophe et je lui tombai sur les genoux. Ce fut seulement quand le cocher rattrapa le fiacre de Sid qu’il ralentit et reprit par un trot à peu près normal, du moins jusqu’à ce que la circulation menace de lui faire perdre de vue sa proie. Il se débrouilla pour lui coller aux basques d’une manière qui aurait rendu béats d’admiration tous les chauffeurs de taxi de New York.

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Extrait ajouté par taibhs_ghost 2021-04-23T23:13:21+02:00

Dans le silence qui suivit la dernière note, nous restâmes assis un long moment. Enfin, il soupira et releva sur moi un regard désolé.

— Je vous tiens éveillé.

Je me redressai et tirai sur sa manche.

— Allons-y. Il faut vous mettre au lit. Je vais vous aider à dormir.

Sa désolation devint de l’anxiété.

— Et quel miracle possédez-vous dans votre sac à malice pour y parvenir ?

— Il m’est arrivé d’être insomniaque, mon vieux. J’ai appris un ou deux trucs.

— Vraiment ?

Il ne paraissait guère convaincu, mais il me suivit jusqu’à l’escalier et nous montâmes les premières marches ensemble.

— Vous n’avez pas l’intention de m’hypnotiser, j’espère ? demanda-t-il soudain.

— Comment ? Me voir ne vous a pas déjà fait cet effet ?

J’entendis derrière moi un ricanement moqueur et souris, fermement décidé à lui faire oublier un moment ses fantômes

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Extrait ajouté par taibhs_ghost 2021-04-23T22:27:40+02:00

— Dites-moi, si tous vos acolytes sont occupés, qui va se charger de me renvoyer ? Vous ?

Il fit la grimace.

— Je souhaiterais vraiment que vous cessiez de me considérer comme une sorte de… de…

— … de jeteur de sort ? N’est-ce pas ce que vous êtes ?

— Je n’ai pas agi délibérément.

— Alors, vous m’avez jeté un sort par accident ?

— Seriez-vous en train de prétendre que j’aurais dû m’attendre à réussir ?

— Je disais simplement que vous étiez trois pour m’attirer jusqu’ici. J’ai le pressentiment que j’aurais besoin de vous trois pour rentrer.

Ezra parut pensif.

— Dans ce cas, je me contenterai de recopier l’incantation dès que nous aurons retrouvé le livre, et nous attendrons ce soir, quand nous serons tous les trois réunis, pour vous renvoyer chez vous. Est-ce que cela vous convient ?

— Je n’ai pas l’impression d’avoir tellement le choix.

— Je ne peux pas rapporter le livre à la maison, Morgan.

— Je n’ai pas dit que vous le devriez. Il évita mon regard.

— Non, effectivement. Je pensais juste… que vous pourriez le faire.

— Parce que vous lisez à nouveau dans mon esprit ? dis-je, sarcastique.

De pensif, il devint exaspéré.

— Je ne lis pas dans les esprits. Je ne l’ai jamais fait.

Nous approchions des portes du musée. Je vis alors une foule agglutinée : policiers et badauds se précipitaient à l’intérieur.

— Non ? Dommage. Ce serait pourtant le bon moment pour vous y mettre.

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Extrait ajouté par taibhs_ghost 2021-04-23T22:21:41+02:00

Et tout à coup, la mémoire me revint.

— Le musée ! criai-je. Merde de merde de merde. Quelle heure est-il ?

Il ramassa sa montre-gousset sur la table de chevet et fronça les sourcils en la regardant.

— Elle doit être déréglée, grommela-t-il.

Je me penchai pour la lui arracher de la main.

— Dix heures !

Je quittai le lit d’un bond et récupérai mes habits, tournant le dos à Ezra. En voyant qu’il ne bougeait pas d’un poil, je lui jetai par-dessus mon épaule un regard impatient.

— Allez. Debout, habillez-vous.

Il releva la tête, un lent sourire se propageant sur son visage.

— J’ai dormi.

— Oui, moi aussi. Nous avons tous les deux beaucoup trop dormi. Maintenant, debout. Et habillez-vous.

Je ramassai une chemise que je lançai dans sa direction. Il l’ignora complètement, la laissant tomber sur ses genoux.

— J’ai dormi, répéta-t-il. Jusqu’à dix heures. Sans me réveiller une seule fois.

— J’en suis ravi pour vous. Mais je vous rappelle qu’il est dix heures, justement. Pouvons-nous partir le plus vite possible ?

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