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Agé de onze ans, Owen en paraissait six à peine. Mais sa frêle enveloppe dissimulait une volonté de fer, une foi absolue et la conviction profonde qu'il était l'instrument de Dieu.
Bien des années plus tard, depuis le Canada où il s'est installé, John Wheelwright évoque avec nostalgie le puzzle de sa jeunesse, dans une petite ville du New Hampshire : la vie de collégien, les premiers émois amoureux, la quête du père inconnu, les débuts sournois de la guerre du Vietnam ; et par-dessus tout l'amitié parfaite avec Owen - l'irrésistible Owen qui s'était voué à la double tâche de réparer le tort causé à John et de sauver le monde.
Roman initiatique, où alternent le burlesque et le tragique, tableau d'une génération sacrifiée, chronique insolite au délire soigneusement contrôlé. John Irving est ici plus que jamais inspiré par l'ange du Bizarre. Un ange qui pourrait bien s'appeler Owen Meany.
Quand meurt, de façon inattendue, une personne aimée, on ne la perd pas tout en bloc ; on la perd par petits morceaux, et ça peut durer très longtemps. Ses lettres qui n'arrivent plus, son parfum qui s'efface sur les oreillers et sur les vêtements. Progressivement, on additionne les pièces manquantes.
Quel génie cet Irving, quel génie ! Il faudrait créer une catégorie au dessus de la catégorie diamant pour y ranger une Prière pour Owen (et le monde selon garp aussi soit dit en passant).
Impossible à décrire, impossible à commenter, on rit, on pleure, on tourne les pages frénétiquement, on cherche à comprendre, on s'évade, les phrases deviennent vraie magie sous nos yeux. Et quand on referme le livre, on devient orphelin, et cette impression de vide dure plusieurs jours voir plusieurs semaines.
Je l'ai lu plusieurs fois et il n'a cessé de faire naitre de nouvelles émotions, de nouvelles pensées, de nouvelles profondeurs à chaque lecture.
Certainement l'un des plus beaux livres de tout les temps. (Oui, je suis partiale, mais lisez le aussi et vous comprendrez)
L’histoire me paraissait au départ banale, même les premières pages m’ont semblé interminables. Puis petit à petit je me suis immiscé dans leurs vies, dans leurs esprits. J’ai passé une longue semaine à savourer ce récit.
La fin m’a laissée pantoise, et pourtant tout était écrit.
Un écrivain que je ne vais surtout pas abandonner.
Et à la fin du livre (édition France Loisirs) un petit mot de l’auteur :
Extrait :
J’aimerais mettre en garde mes lecteurs français contre la psychanalyse, chaque symbole ou abstraction qu’on pourrait trouver dans ce roman doit être considéré au second degré, plutôt littéralement. Car il s’agit d’un récit à l’ancienne, avec des personnages destinés à amuser et émouvoir. De mes sept romans, c’est cette histoire que je préfère ; et Owen Meany est mon héros favori.
John Wheelwright raconte l'histoire de sa vie avec son meilleur ami, Owen Meany, étrange personnage miniature à grandes oreilles et à la voix de fausset, convaincu d'avoir été choisi par Dieu pour remplir une mission…
J'ai tout de suite été embarquée dans cette histoire d'enfants, mais aussi de famille au sens large, et totalement médusée par l'affection que tout le monde porte à Owen, cette petite chose minuscule à la voix de lutin. C'est comme si tout un chacun reconnaissait en lui une sorte de messie mais avec une tête à bisous. Et en même temps je me disais qu'au moyen-âge il aurait fini sur le bûcher tant il pouvait inspirer une sorte de terreur à certains moments.
J'ai détesté la relation malsaine qu'entretiennent Noah et Simon avec leur soeur Hester, la rabaissant toujours à sa condition de fille, faisant d'elle par la même occasion une proie sexualisée qu'ils destinent à certains abus. D'ailleurs, tout au long de l'histoire j'ai été autant en colère qu'elle concernant sa condition de fille, car les parents eux-mêmes misent tout sur leurs garçons et la négligent, ne lui trouvant aucun intérêt, ce qui aura des répercussions sur toute sa vie.
C'est aussi le souvenir d'une maman, Tabitha, qui aimait les gens et que les gens aimaient, des petits aux grands, parce qu'elle était belle, douce et généreuse, et du vide que son absence à laissé…
Et c'est le vague espoir de John, le narrateur, qui se demande s'il saura un jour qui est son géniteur tout en n'étant pas sur de vouloir le savoir. Tout ça sur fond de guerre du Vietnam en arrière-plan, omniprésente.
En fait c'est une histoire multiple, comme sont les histoires de vies, de familles et d'amitiés.
Hélas, rapidement j'ai trouvé qu'il était beaucoup trop question de religion à mon goût. J'ai même eu l'impression qu'il n'était question que de ça et il a fallu que je m'accroche car la ferveur religieuse demeure un mystère pour moi. Ça m'a occasionné de très longs moments d'ennui 😩. Et pourtant, les personnages sont passionnants dans leur humanité, parfois sensibles et magnanimes comme peut l'être Dan.
Mais j'ai aussi été très dubitative quant à la peur et l'attraction que produit Owen sur les gens, enfant mi-ange mi-démon, car je n'ai pas du tout aimé ce personnage, arrogant, hautain, autoritaire et sûr de lui bien que tout petit. Je l'ai trouvé totalement antipathique.
Malgré tout, à un peu plus de la moitié du livre (enfin), j'ai commencé à y trouver un intérêt. Notamment je me suis demandé ce qu'était réellement Owen, quel était son destin, lui ce géant dans un corps minuscule, si manipulateur, despotique et donneur de leçons mais aussi extrêmement intelligent, et quel était le secret qu'il cachait.
J'ai même fini par changer d'avis sur lui, mais pas totalement.
Ce roman a été une immersion totale à travers plusieurs décennies de l'Histoire de l'Amérique.
Alors, bien que je n'ai pas aimé la première moitié, j'ai adoré le reste et du coup j'en garde un sentiment très positif.
Quant à Owen, je ne sais toujours pas que penser… si ce n'est que sa foi en Dieu l'a porté très haut.
Un roman complexe, sujet à différentes interprétations, qui m'a donné du fil à retordre. J'ai eu beaucoup de mal avec la première partie du roman centrée sur les différentes religions issues du protestantisme, sujet qui reste le fil conducteur du roman. Le personnage principal, Owen Meany forge son destin en suivant un rêve /une prémonition qu'il a régulièrement et accomplit ainsi un destin terrifiant persuadé d'être un élu de dieu. Ce roman pose la question du destin et de la foi, de ce que la foi peut porter à faire.
Si j'ai beaucoup apprécié les personnages, touchants et étranges, j'ai passé un certain nombre de pages qui m'ont semblées particulièrement arides et ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Ce livre est splendidement écrit, et John Irving nous emporte avec lui dans l'histoire non pas du narrateur, mais dans celle de son meilleur ami, dont il est spectateur attentif. L'écriture est riche, la psychologie et la construction des personnages est fascinante, et surtout, on est sans cesse surpris par des anecdotes et des faits historiques divers, ce qui amplifie une immersion déjà bien ancrée de par le style d'écriture irréprochable. Je ne le place pas plus haut dans ma liste pour une seule raison, une raison qui n'est absolument pas objective : les trois sujets principaux traités dans ce roman sont, en dehors d'Owen, la religion, la guerre et la politique. Il s'agit, hélas, de trois sujets qui me laissent de marbre. Si la forme de ce roman est exemplaire, c'est le fond qui me pose problème. Cependant, si ces thèmes vous passionnent, vous risquez de tomber sur une perle rare en lisant Une prière pour Owen.
Voilà un chef-d’œuvre incontournable de la littérature américaine fin XXe siècle! Lu il y plus de trente ans et je m’en souviens très bien. Il faut bien sûr être patient car comme la majorité des bouquins de John Irving, celui-ci est fort détaillé et quand même volumineux, mais la richesse des émotions diverses, les événements inattendus, l’humour et l’histoire produisent un effet addictif. Que dire des personnages qui, pour la plupart constituent un roman à eux seuls. Une lecture très prenante qui ne peut vous laisser indifférent (e)s.
Livre qui peut en dérouter plus d'un quand à son approche. Mais excellent dans son déroulé et son final .Excellent !
Synopsis : Quand meurt, de façon inattendue, une personne aimée, on ne la perd pas tout en bloc ; on la perd par petits morceaux, et ça peut durer très longtemps.
Résumé
Agé de onze ans, Owen en paraissait six à peine. Mais sa frêle enveloppe dissimulait une volonté de fer, une foi absolue et la conviction profonde qu'il était l'instrument de Dieu.
Bien des années plus tard, depuis le Canada où il s'est installé, John Wheelwright évoque avec nostalgie le puzzle de sa jeunesse, dans une petite ville du New Hampshire : la vie de collégien, les premiers émois amoureux, la quête du père inconnu, les débuts sournois de la guerre du Vietnam ; et par-dessus tout l'amitié parfaite avec Owen - l'irrésistible Owen qui s'était voué à la double tâche de réparer le tort causé à John et de sauver le monde.
Roman initiatique, où alternent le burlesque et le tragique, tableau d'une génération sacrifiée, chronique insolite au délire soigneusement contrôlé. John Irving est ici plus que jamais inspiré par l'ange du Bizarre. Un ange qui pourrait bien s'appeler Owen Meany.
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