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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-28T19:11:24+02:00

– Vous n’avez aucune idée, Miss, de la raison pour laquelle il vous regarde si souvent ?

– Il pense peut-être à son dîner… Je ne sais pas. Vraiment.

Elizabeth, débarrassée de son corset et de sa camisole, entreprit sa toilette avec un linge mouillé, se lavant le visage, le cou, et les oreilles tandis que Sarah disposait sa chemise de nuit sur le lit. Elizabeth aurait-elle raison, après tout ? Il était peut-être affamé, mais elle se trompait sur la nature de cette faim. Elizabeth rinça le linge, le savonna et le passa sous ses aisselles.

– Vous ne pensez pas qu’il pourrait avoir un penchant pour vous, miss ?

– Oh, mon Dieu, non ! s’exclama Elizabeth. Tu dis de ces bêtises, Sarah.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-28T19:10:55+02:00

– Il tient forcément de sa tante, lady Catherine, estima Elizabeth en retirant ses jupons. Il doit passer ma conduite au crible.

– Il aura du pain sur la planche.

Sarah posa l’eau chaude sur la table de toilette et sortit un pain de savon de sa mousseline tandis qu’Elizabeth repoussait le compliment.

– Je ne corresponds pas du tout à l’idée qu’il s’est forgée d’une femme accomplie. Je l’ai entendu un jour énumérer la liste des talents requis et une femme doit combiner les trois Grâces en elle pour avoir la moindre chance de le séduire.

– Mais quel homme sensé rechercherait votre présence, miss, si c’est uniquement pour vous trouver des défauts ?

– Exactement. Ce n’est pas un homme sensé.

Le savon était parfumé aux pétales de rose. Ils étaient devenus, avec le temps, aussi bruns et craquelés que des feuilles de thé. Son propre savon à la lavande séchait depuis quinze jours et il faudrait attendre encore un mois avant qu’il puisse être utilisé sans danger sur la peau d’une dame. Ils seraient déjà rentrés à Longbourn. Cette pensée lui fit l’effet d’une brise fraîche tandis qu’elle posait une serviette sur la table en marbre et une autre par terre.

– Pourtant, je n’arrive pas à comprendre pourquoi il vient sans cesse nous visiter, avec ou sans le colonel, quand il ne rôde pas autour de Rosings et… m’observe.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-28T19:10:02+02:00

Elle lui enleva son manteau, et défit les boutons un par un, concentrée. Il fallait l’arrêter, lui saisir les poignets, la repousser. Mais elle posa ses lèvres sur son cou. Son haleine chaude, ses mains fines, glacées sur sa peau. Il lui caressa les cheveux et ouvrit la bouche pour protester quand ses doigts frôlèrent une de ses cicatrices. Il en eut le souffle coupé. Ce sentiment de vide, là où le nerf avait disparu. C’était trop tard. Elle s’arrêta puis sa main glissa de nouveau sur la cicatrice. Elle en suivit la ligne jusqu’en haut de l’épaule et un peu plus bas sur son dos. Elle laissa sa paume posée sur le terrible enchevêtrement de cicatrices.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-28T19:09:25+02:00

Wickham était toujours le centre de l’attention à table. L’assistance féminine semblait fascinée par les drames de sa vie. Sarah en glanait quelques fragments tandis qu’elle faisait le service. La paroisse où il aurait dû prêcher, la vie qu’il aurait dû mener, la position qu’il aurait dû occuper dans le monde s’il n’y avait eu l’abominable orgueil de ce gentleman de si haute taille, Mr Darcy. Elle essaya d’imaginer l’officier dans la même tenue ecclésiastique que Mr Collins, surveillant sa congrégation du haut de sa chaire avec des yeux qui semblaient transpercer les vêtements, l’apparence, le vernis social, et saisir tout ce que cela cachait.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-28T19:08:39+02:00

À côté, Sarah, penchée au-dessus d’une planche à laver, frottait l’ourlet d’un jupon qui avait traîné dans la boue. Même après l’avoir laissé tremper dans l’eau toute la nuit, le savon n’avait pas effacé les taches et mordait maintenant ses mains gercées et couvertes de croûtes. Si Elizabeth avait dû s’occuper elle-même de ses jupons, il y avait fort à parier qu’elle se serait montrée beaucoup plus soigneuse.

Le chaudron fumait, un paquet de linge bouillant à l’intérieur. Sur les carreaux couverts de buée, des gouttes ruisselaient. Sarah passa prudemment du caillebotis près des éviers à celui de la cuve, enjambant une flaque glissante sur le sol de pierre. Elle plongea le jupon dans les remous de l’eau grisâtre, prit le bâton à linge, enfonça le tissu tout en le piquant pour faire sortir l’air, puis l’agita. On lui avait dit, et elle était bien obligée de le croire, qu’il était nécessaire de redonner toute leur blancheur à ces jupons même s’ils devaient être salis aussitôt portés.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-28T19:08:28+02:00

Sur les collines, à l’est, le ciel se teintait d’un indigo transparent. Sarah leva les yeux, les mains enfoncées sous les aisselles pour les réchauffer, son souffle se transformant en buée, et rêva des terres sauvages derrière l’horizon, là où le jour brillait déjà ; lorsque sa journée serait terminée, le soleil resplendirait sur d’autres contrées, la Barbade, Antigua, la Jamaïque où les hommes noirs travaillaient à moitié dévêtus, les Amériques où les Indiens vivaient presque nus, où il n’y avait pratiquement pas de vêtements à laver ; un jour, elle irait là-bas, et elle n’aurait plus jamais à s’occuper de blanchissage.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-28T19:08:20+02:00

IL ÉTAIT AUSSI IMPOSSIBLE de porter des vêtements sans les avoir blanchi que de sortir sans vêtements, en tout cas certainement pas dans le Hertfordshire, et en septembre. Et pourtant, l’inévitable jour de lessive, cette purification du linge de la maisonnée, n’en demeurait pas moins chaque semaine une horrible perspective pour Sarah.

L’air était cinglant à quatre heures et demie du matin quand elle commençait son travail. La poignée en fer de la pompe, glacée sous ses mitaines, ravivait ses engelures tandis qu’elle tirait l’eau du trou noir puis la versait dans un seau. La journée s’annonçait longue et n’en était qu’à son début.

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Extrait ajouté par LizzieB 2015-09-02T22:10:24+02:00

Le sang battait dans ses oreilles. Il avait peur. Cela faisait des années qu'il n'avait pas eu aussi peur.

-Je vous en prie.

Elle se calma. Il sentait battre son pouls dans le creux de son coude.

-Rentrez avec moi, la supplia-t-il. Pas pour toujours. Juste ce soir.

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Extrait ajouté par LizzieB 2015-09-02T22:09:04+02:00

Il voulut la prendre dans ses bras. Elle le repoussa et le prit par les pans de sa chemise en le secouant.

-Ne recommence plus jamais, tu m'entends ! Plus jamais.

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Extrait ajouté par tata33 2015-02-18T11:24:49+01:00

"Il découvrit soudain qu'il l'aimait.

Il frissonna sous le choc.

Cela ne changeait rien.

Ce qu'il éprouvait ne devait pas compter.

Pourtant cela l'intéressait.

Il l'aimait. Il se répéta cette phrase comme un prêtre tient un calice, ébloui par ce qu'il symbolise au-delà de sa réalité."

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