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- Tout cela est extrêmement intéressant, mais il serait peut-être temps d’en venir à l’affaire qui nous occupe, reprit Lavoie avec irritation. Autrement dit, comment ressusciter un duc présumé mort depuis vingt ans. Avec tout le respect qui vous est dû, Votre Grâce, je ne crois pas que vous puissiez tout simplement arriver à la chambre des lords, et dire : « Désolé d’être en retard, messieurs. Qu’est-ce que j’ai manqué ? »

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- Moi aussi, je t’aime, Noah !

L’autre jambe suivit, et elle posa les mains sur sa poitrine. Sous ses doigts, elle sentait battre le coeur de l’homme qu’elle aimait. Fouillant sous sa chemise, il dégrafa un petit objet épinglé à l’intérieur.

- Ceci t’appartient. Courage et force… C’est ce que tu m’as donné. Et maintenant, je veux te rendre le même service, déclara-t-il en épinglant la broche sur le corsage d’Elise. Dis-moi oui, Elise. Dis que tu vas m’épouser.

- Oui, Noah.

Quand il l’enlaça et s’empara de ses lèvres, elle crut défaillir de bonheur et d’amour.

- Merci, mon Dieu, chuchota-t-il contre ses lèvres. J’ai bien cru que j’allais devoir me jeter à l’eau pour que tu deviennes ma duchesse !

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- Qui donc est Alderidge ? Demanda-t-il.

- Un ami, indiqua Mlle Moore.

- Tu as une étrange définition de l’amitié, duchesse, plaisanta Lavoie.

Jusque-là, Noah avait présumé que le titre de duchesse était une espèce de surnom donné à Mlle Moore par Lavoie, mais maintenant, une autre hypothèse lui venait à l’esprit.

- C’est votre mari ? S’enquit-il en regardant l’anneau d’or.

- Absolument.

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- Et pourquoi ma mère a-t-elle été envoyée à Bedlam, je vous prie ?

- Eh bien … euh… elle souffrait apparemment d’hallucinations.

- Quel genre d’hallucinations ?

- C’est-à-dire que… euh… elle prétendait… que vous étiez … en vie.

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- Mais bon sang, qu’est ce que vous faites? Gronda Noah depuis le seuil de l’étable.

De nouveau, Elise sursauta, tirant un peu trop fort sur le pis de l’animal, qui manifesta sa réprobation en tapant du sabot.

- Cela se voit, non ? Et vous seriez bien aimable de vous abstenir de me hurler à la figure, jusqu’à ce que j’aie fini au moins.

- Pourquoi trayez-vous ma vache ?

- Parce que cela m’aide à réfléchir. Et parce qu’il était temps de la traire.

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À l’autre bout du pont, un groupe de garçons bataillait farouchement avec des épées de bois. Deux gamins intrépides étaient même grimpés sur l’étroit parapet, où ils s’affrontaient à grand renfort de rires et de cris dans ce qui sonnait comme un combat épique entre farouches pirates. Élise ne put réprimer un sourire. Cette scène lui rappelait d’heureux souvenirs. Enfant, elle aussi avait joué avec des armes factices, jusqu’à ce qu’elle atteigne l’âge d’en avoir de vraies. Encouragés par les acclamations de leurs camarades, les deux garçons s’enhardissaient. Élise jeta un coup d’œil amusé à la rivière en contrebas. À son avis, les bouillants capitaines en herbe n’allaient pas tarder à passer par-dessus bord. Sur le muret, la bataille et les cris enflaient. Voyant les oreilles de sa monture se dresser, Élise ralentit le pas en s’engageant sur le pont. Un cri plus aigu que les autres perça le brouhaha, et le garçon le plus proche de la jeune femme perdit l’équilibre avant de disparaître de l’autre côté du parapet. Ses camarades se figèrent avant de se ruer vers la rambarde, livides. Au lieu des rires et des moqueries auxquels s’attendait la jeune femme, les enfants gardaient un silence de mort. L’un d’eux partit comme une flèche en direction de la ville. En se hissant sur ses étriers, Élise vit une tête brune disparaître dans l’eau et comprit que l’enfant ne savait pas nager.

— Merde ! jura-t-elle en sautant à terre. Sans prendre le temps de s’arrêter, elle se débarrassa de ses bottes et de son manteau et se rua vers le parapet, qu’elle enjamba. Elle scruta l’eau et, lorsqu’elle vit la tête émerger de nouveau, sauta sans hésitation. L’eau était fraîche après la chaleur de la chevauchée. Elle revint à la surface, chercha le garçon des yeux, aperçut une tache pâle dans les eaux sombres et croisa son regard avant qu’il ne disparaisse de nouveau. Elle plongea, les bras en avant. Le silence la surprit. Le seul bruit qui lui parvenait était le battement du sang à ses oreilles. Ses poumons lui semblaient sur le point d’éclater. Elle donnait un coup de pied pour remonter à la surface lorsque sa main rencontra un petit corps. Elle agrippa la chemise du gamin, donna un vigoureux coup de pied et émergea à la surface, où elle prit une grande goulée d’air, tout en assurant sa prise sur le garçon pour lui maintenir le visage hors de l’eau. Il se débattait comme un beau diable, ce qui était bon signe mais menaçait de les faire couler tous les deux.

— Arrête de remuer ! Je te dis de te tenir tranquille ! ordonna-t-elle comme il battait des mains de plus belle. Le gamin s’immobilisa.

— Très bien. Reste comme ça !

Élise suivit le courant en se rapprochant doucement de la berge, cherchant le fond. Quand elle le trouva enfin, elle fut incapable de reprendre pied. Ses jambes étaient bien trop fatiguées pour la soutenir dans le courant. Comme elle poussait un juron, elle avala une copieuse lampée d’eau, mais soudain deux bras vigoureux la saisirent, tandis qu’elle se sentait soulagée du poids du gamin.

— Lâchez-le, je le tiens ! lança une voix au-dessus d’elle.

Avec soulagement, elle s’exécuta. Elle s’abandonna au vigoureux appui des bras qui la soutenaient, reconnaissante de cette assistance inattendue. Maintenant que le plus difficile était fait, elle se sentait sans forces. Avec l’aide de son sauveur, elle se hissa sur la berge et se laissa tomber sur un tapis d’herbe épaisse. Sa respiration était aussi hachée qu’un soufflet de forge, mais elle n’en avait cure.

— Le gamin va bien ? haleta-t-elle.

— Oui. Il a retrouvé son père. Il lui cachait le soleil, et tout ce qu’elle distinguait, c’était une silhouette masculine.

— J’espère qu’il va lui apprendre à nager, maintenant. Ce qui ressemblait à un éclat de rire accueillit sa remarque. Un brouhaha agité parvenait aux oreilles d’Élise depuis le sommet de la berge. Elle ferma les yeux. La moitié de la ville devait s’agglutiner là. Pour quelqu’un qui ne voulait pas attirer l’attention, c’était raté.

— Vous n’allez pas mourir ou tourner de l’œil, tout de même ? questionna la voix, beaucoup plus proche maintenant.

— Pas tout de suite. Elle ouvrit les yeux et tenta de s’asseoir, mais ses muscles refusèrent de lui obéir. Une main ferme saisit la sienne, et Élise se retrouva tout à coup face aux plus beaux yeux qu’elle eût jamais vus. Ils étaient d’un vert profond, comme une forêt de pins dans la brume ou les eaux sombres des lacs les plus insondables, ourlés de longs cils blond cendré, et ils illuminaient un visage tanné par des heures passées au grand air. La chevelure d’or de l’inconnu ondulait librement jusqu’à ses épaules nues, larges et puissantes, parsemées de gouttelettes qui descendaient sur sa poitrine. Élise en perdit immédiatement ce qu’elle avait retrouvé de souffle.

— Si vous mourez, est-ce que je peux garder votre cheval ? C’est le plus bel animal que j’aie vu depuis longtemps, dit-il en souriant, penché au-dessus d’elle.

— Mon cheval ? Seigneur, sous l’emprise de ce regard de brume, elle avait tout oublié.

— Un des gamins vous l’a amené ici. Élise s’efforça de se ressaisir. Cet homme faisait de son mieux pour la mettre à l’aise. Ce n’était pas sa faute si son charme la troublait autant.Cela devait faire trop longtemps qu’elle n’avait pas invité un représentant du sexe fort à partager son lit, puisqu’elle observait sans la moindre gêne l’ondulation des muscles sur son torse à chacun de ses mouvements. Un fin duvet blond cendré moussait sur sa poitrine avant d’aller se perdre sous son nombril. Le regard d’Élise s’égara plus bas, jusqu’aux hanches qui disparaissaient dans sa ceinture. Sa main libre, aux longs doigts qu’elle devinait habiles, reposait sur une cuisse musclée. Elle imaginait parfaitement ce que pourraient faire ces doigts sur sa peau nue. Elle connaissait déjà la force de ses bras… Il t’a repêchée comme un rat des champs, espèce d’idiote ! Il n’avait aucune intention amoureuse. Cette idée en amena une autre, autrement embarrassante. Elle n’avait pas besoin de vérifier, elle savait que son chapeau s’en était allé au fil de l’eau, de même que les épingles qui retenaient ses cheveux – elle sentait dans son dos le poids de sa chevelure trempée. Un coup d’œil à ses vêtements confirma ses pires soupçons. Elle avait soigneusement bandé sa poitrine pour la rendre invisible sous son ample chemise d’homme, mais les bandages s’étaient dénoués, et son anatomie était parfaitement apparente sous la fine cotonnade qui lui collait à la peau. Le tissu, devenu presque transparent, ne cachait rien des courbes de ses seins et de leurs sombres aréoles. Pour le moment, c’était son visage que le bel inconnu contemplait. Cela dénotait une certaine courtoisie de sa part, mais aucune personne dotée de deux sous de bon sens ne pouvait se méprendre sur son sexe : elle était une femme habillée en homme.

— Non, vous ne pouvez pas garder mon cheval. J’en ai trop besoin pour fuir les questions embarrassantes, grommela-t-elle en tirant sur sa chemise pour la décoller de sa poitrine.

— On va vous demander qui vous êtes, acquiesça-t-il en désignant l’endroit d’où provenaient les voix. Son ton était sincèrement compatissant, ce qui ne manqua pas de surprendre Élise.

— Si je repars d’où je viens à la nage, vous croyez que quelqu’un y verra un inconvénient ? Vous n’aurez qu’à leur dire que je suis une sirène.

— Je crains qu’il ne vous faille trouver autre chose. Je leur raconterai ce que vous voudrez, mais j’ai peur que cette histoire de sirène ne soit un peu grosse à avaler. Cette réponse laissa Élise pensive. Il acceptait de dire aux autres tout ce qu’elle voudrait… sans lui demander qui elle était, ni pourquoi elle s’habillait en homme. C’étaient pourtant les premières questions que n’importe qui lui aurait posées.

— Pourquoi êtes-vous si gentil ? Elle n’était pas certaine d’avoir employé le mot juste. « Perspicace » aurait peut-être mieux convenu. Ou « tolérant »…

— Quelqu’un m’a témoigné beaucoup de gentillesse dans une situation guère différente de celle-ci. Et vous venez de sauver le fils d’un ami très cher, ajouta-t-il en regardant les culottes et les pieds nus d’Élise. Il n’y avait apparemment pas moyen d’éviter les questions embarrassantes. L’inconnu lui tenait toujours la main, comme si c’était parfaitement naturel. Elle se hâta de la retirer et serra les bras autour d’elle, sans trop savoir si c’était pour se prémunir contre le froid ou contre la beauté confondante de cet homme. Pourquoi ne trouvait-elle rien d’intelligent à dire ? Pourquoi était-elle incapable d’inventer une douzaine de prétextes et d’explications plausibles ? Pourquoi ne s’en donnait-elle même pas la peine ?

— Pour une femme qui voyage seule, s’habiller en homme est plus sûr, avança-t-elle enfin. C’était vrai, et la vérité faisait toujours les meilleurs mensonges.

— Ce n’est pas une mauvaise explication. Je m’arrangerai pour vous éviter les questions les plus gênantes. — Vous m’avez sortie de la rivière, et maintenant, vous vous proposez comme chevalier servant ?

— J’estime que vous avez droit à un minimum de considération pour avoir sauvé la vie d’un gamin. — De considération ? — Une héroïne a tous les droits. Et elle mérite des égards, corrigea-t-il avec un sourire qui fit chavirer le cœur d’Élise. Quand il souriait, il avait des fossettes. Seigneur ! C’était trop, elle n’y survivrait pas. À moins de céder à l’impérieux besoin de l’embrasser à pleine bouche, ne fût-ce que pour s’assurer qu’il était aussi délicieux qu’il en avait l’air.

— Je n’ai rien d’une héroïne, gloussa-t-elle tandis que le sourire dévastateur de l’inconnu s’effaçait. Elle était une actrice à mi-temps, et une femme dont les gens louaient les services pour qu’elle les débarrasse de leurs ennuis en tout genre. Il n’y avait rien d’héroïque là-dedans.

— J’ai bien peur que si. Ici et en ce moment, du moins. Préparez-vous à être traitée avec tous les égards qui vous sont dus. Ce que vous avez fait était… — Inconsidéré ? Irréfléchi ? Il fallait qu’il cesse de la complimenter. S’il n’arrêtait pas, elle ne répondrait plus de ses actes… Et elle était capable de tout.

— Courageux, dit-il en souriant de nouveau. Tenez.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Ma chemise. Elle est pratiquement sèche. Mettez-la, si vous voulez. La vôtre est… Il avait détourné les yeux en désignant maladroitement la poitrine d’Élise. Mais oui, il avait rougi ! L’envie la démangeait de suivre la ligne sculpturale de ses pommettes du bout des doigts, puis des lèvres, et ensuite de la langue… C’était ridicule. Un homme aussi beau, qui traitait une femme avec autant de respect et de gentillesse, ne pouvait pas être célibataire. Il était probablement marié, avec une ribambelle de fils aussi bien bâtis que lui et de filles aussi ravissantes que sa certainement splendide épouse.

— Merci. Il se leva tout à coup, lui tendit la main pour l’aider à en faire autant, et ils restèrent ainsi face à face un long moment, main dans la main. La chaleur de sa paume brûlait celle d’Élise. Dieu du ciel, cela ne lui suffisait pas. Elle voulait caresser son torse viril, sentir sous ses doigts la douceur de sa peau tiédie par le soleil. Jamais, de toute sa vie, elle n’avait été attirée aussi immédiatement et aussi irrésistiblement par un homme. Un homme capable de rougir. Un homme au langage châtié. Un homme prêt à lui donner sa chemise pour qu’elle ne se sente pas embarrassée. Comment ne pas fondre pour un homme pareil ? D’un seul sourire, il avait le pouvoir de lui faire oublier le monde alentour. Heureusement, elle ne devait pas passer plus d’un jour ou deux à Nottingham, le temps de retrouver John Barr. Elle n’avait pas le temps pour ce genre de distraction. Elle détourna donc les yeux, retira sa main et fit un pas en arrière. Il lui tendit alors la chemise de toile, qu’elle saisit, avant de se tortiller pour l’enfiler par-dessus ses vêtements trempés. Une fois qu’elle aurait passé cette maudite chemise et qu’elle aurait affronté ceux qui l’attendaient sur la route, elle pourrait retourner à ses occupations. Hélas, la chemise restait coincée autour de sa tête. Elle réprima un juron.

— Vous avez besoin d’aide ?

— Non, merci. Enfin, oui. Ses bras fatigués étaient emprisonnés dans le tissu mouillé, et elle était incapable de faire un mouvement.

— Je vous fais rire ? questionna-t-elle en entendant un bruit étouffé.

— Pas du tout ! mentit-il en pouffant franchement. De nouveau, elle sentit la chaleur de ses mains sur ses bras, et le tissu se déplia miraculeusement. Il arrangea gentiment le col sur ses épaules avant de lacer l’encolure.

— Et voilà, belle dame, votre chevalier servant a tué la méchante chemise de ses mains nues. C’était bien la première fois qu’un homme l’habillait ! Jamais elle n’avait vécu d’expérience aussi étrangement intime. Elle en avait la chair de poule, et ses jambes semblaient sur le point de se dérober sous elle.

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