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— Je ne vais jamais arriver à dormir, je lance sans réfléchir.
Lennon fronce les sourcils en me dévisageant.
— Est-ce que…
Il ne finit pas sa phrase, je le sens embarrassé et j’écarquille les yeux en comprenant le sous-entendu d’un sens que je ne voulais pas donner à mes paroles.
— Non ! Mon Dieu, non, je ne suis pas en train de t’inviter dans mon lit !
Je dois être rouge écarlate, Lennon ricane.
— Merci, il répond mal à l’aise.
— Non pas que tu ne sois pas attirant.
Un sourire ravageur étire ses lèvres et je me dis qu’il est temps d’arrêter de parler parce que chaque phrase qui sort de ma bouche est une de trop.
— Je crois que je vais y aller.
— Je crois que c’est mieux. On aura deux mois pour reparler de ton attirance pour moi et de tes envies de dormir ou pas.
Afficher en entier— J’ai l’impression d’être un Hobbit qui s’apprête à quitter la Comté pour traverser La Terre Du Milieu!
Afficher en entier— Mettre sa femme sur le trottoir, on aime donc on partage ! je contre.
Mon « boss » ne sourit même pas, tandis que je ris de bon cœur. — Bon sang !
— Bienvenue dans l’univers impitoyable de Blanc Manger Coco.
Afficher en entier— Tu ne m’oublieras pas, jamais, et sinon, je ferai en sorte que tu tombes amoureuse de moi encore et encore. Chaque jour, s’il le faut, et on s’aimera comme si c’était nouveau à chaque fois.
Afficher en entier— Parce que t’es géniale. T’es belle et sexy, tu me fais rire, tu ne t’intéresses à rien, et à tout en même temps, t’es toujours émerveillée par ce que tu découvres, tu sais jouer « Hey Jude » à la perfection, t’as réussi à t’intégrer à notre trio, même Sam t’apprécie. T’es partante pour tout, si demain je te dis qu’on va faire un urbex au Pôle Nord, tu me demanderas juste combien de pulls tu dois emmener et tu me suivras. Tu ris de mon fantôme, mais tu ne cherches pas à me convaincre qu’il n’existe pas, tu plaisantes de mes défauts, mais t’essaies pas de les corriger, et t’embrasses comme une déesse. T’es courageuse et têtue, tu t’es blessée et tu nous suis encore, tu te bats contre un truc qui ferait tomber n’importe qui. Merde, Effie, tu crois encore à la vie après ce qu’elle t’a fait !
Il s’avance. J’ai le souffle coupé et des larmes brûlent mes yeux.
— Y a des millions d’autres filles, mais une seule qui me fait me sentir aussi bien, une seule avec qui je peux parler de tout, même de ma famille étrange, une seule qui sait comment m’enflammer d’un regard. Y a qu’une fille que je veux, Effie et c’est toi. Je sais plus comment faire pour que tu le voies. Toi et moi, ça durera toujours. Alors on peut être malheureux séparément ou heureux ensemble. Mais ici ou à Paris, maintenant ou n’importe quand, rien ne changera, ce sera toujours toi.
Afficher en entier— Pourquoi on se dit toujours des choses comme ça quand on ne peut rien faire d’autre qu’attendre ? m’interroge-t-il.
Je caresse son visage du bout des doigts, je sens tout ce que je sais de lui, son nez parfait, sa barbe de quelques jours, ses pommettes et sa bouche entrouverte que je connais par cœur.
— Parce qu’on aime patienter.
— Est-ce que tu m’aimeras encore à Paris ?
— Est-ce que tu m’aimeras encore quand j’aurai tout oublié ?
Mon souffle se fait court contre le sien, mon corps tremble et la peur s’infiltre sous ma peau. Je ne sais pas trop comment on est passés de la taquinerie à cette conversation bien trop sérieuse. Je sens ses doigts sur ma joue, je sursaute à son contact j’étais suspendue à ses lèvres, à attendre sa réponse, et ne rien voir est déstabilisant. Mais ça me protège aussi de la déception, alors je n’ose pas enlever le bandeau.
— Tu sais que j’adore les défis, il reprend, et avec toi, je ne vais pas en manquer.
Je souris.
— Tu ne m’oublieras pas, jamais, et sinon, je ferai en sorte que tu tombes amoureuse de moi encore et encore. Chaque jour, s’il le faut, et on s’aimera comme si c’était nouveau à chaque fois.
Afficher en entier— T’es beau quand t’es rêveur, m’annonce Effie.
— T’es belle quand tu y crois.
Afficher en entier— J’ai envie de t’embrasser, je murmure.
Mes propos nous surprennent tous les deux. Effie ne pensait sûrement pas les entendre et je ne croyais pas les dire à voix haute. Pourtant, c’est vrai : ses lèvres m’obsèdent. Je m'interroge sur leur goût.
— Pourquoi tu demandes, dans ce cas ?
— Parce que je ne force jamais une femme à faire quoi que ce soit.
Je garde mon PC entre nous pour éviter de succomber, je suis irrévocablement attiré vers elle, mais ma raison m’implore de ne pas basculer.
— Tu vas le faire maintenant ? m’interroge Effie.
— Non, je préfère les baisers volés mais autorisés, aux simples baisers accordés.
— C’est de la torture, soupire-t-elle.
— Mais c’est plus amusant.
— Et si j’avais envie de t’embrasser, maintenant ?
Putain de battements dans ma poitrine. Je sens naître le début d’une nouvelle érection. Je ne comprends pas que mon PC ne soit pas déjà au sol, et qu’Effie ne se retrouve pas contre moi, ma bouche dévorant la sienne.
— Tu peux le faire, je la provoque.
Je lance ça comme un défi. Effie lève une main dans ma direction : courageuse, elle effleure ma joue. Ce simple contact m’électrise.
— Mais tu ne seras pas surpris et ce sera moins…
— Moins intense, je conclus.
Putain de merde, quelle idée idiote vient de me traverser l’esprit.
Effie me sourit en s’éloignant.
— On va rester sages, d’accord ?
— OK.
Je ferme les yeux un instant, essayant de reprendre contenance.
— On a failli faire une connerie, je crois, constate Effie.
Afficher en entier- T’es dingue de tomber amoureux de moi alors que tu pourrais rencontrer une bimbo de YouTube et tourner une télé-réalité.
Je ris.
- Je préfère ma Dory.
Afficher en entierLa jeune femme qui écrit s’appelle Effie, sa grand-mère la surnomme Fifi, elle a 21 ans, et elle étudie à Paris. Elle est dans la communication. Elle se décrit comme quelqu’un de gentil et d’extraverti. Ses hobbies sont la guitare et les séries, elle cuisine japonais et adore écouter des vieux groupes de rocks. Voici ce qu’elle a laissé comme commentaire : « Je suis une fille qui a de l’humour, je ne suis pas une grande aventurière, mais je ne me perds plus dans le métro parisien, et je veux découvrir le monde. Je suis douée en jeux de société et bonne perdante, je suis comme une étoile filante. J’aime observer de nouvelles choses et rencontrer de nouvelles personnes. Et… ça va me permettre de faire du rodéo ».
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