Commentaires de livres faits par Urga
Extraits de livres par Urga
Commentaires de livres appréciés par Urga
Extraits de livres appréciés par Urga
Sainte mère de Dieu ! Tu ne vas pas pleurer pour si peu ! balance hypocritement, la belliqueuse.
Elle a raison, pense plutôt à Yann et ses jolies fesses, ou encore, à Yann et à cette sublime, délicate et douce bouche ! insiste en y rajoutant une couche, l’amoureuse.
J’enserre ma tête de mes bras afin de ne pas écouter mes pensées qui divaguent encore une fois, en utilisant des arguments assez perturbants, voire déconcertants. Pourquoi, après tout, songerais-je à lui ? Il n’a pas été à la hauteur de mes espérances en m’envoyant un SMS minable. Tout est de sa faute ! S’il n’était pas parti, je ne serais pas sortie déjeuner avec Mia
Je me dirige chez Mia à pied, je n’ai pas de véhicule : chose que je dois changer. Cela m’apprendra à dépendre d’un homme depuis tant d’années, pas de vélo, avec une jupe et des talons, ça n’aurait, de toute façon, pas été et aucun taxi n’est disponible ! C’est bien ma veine ! Quand je le dis, que c’est la pire journée de ma vie, que je suis maudite, que… que… je ne trouve plus mes mots !
C’est ballot pour une auteure… me taquine Lilith que je fusille du regard, Diva croise les bras en boudant et lui répond : ce n’est pas marrant !
Tout ce que je sais, c’est qu’en arrivant chez mon amie, je vais :
De 1 : Avoir mal aux pieds.
De 2 : Être entièrement trempée.
De 3 : Devoir rendre des comptes à Mia.
Et de 4 : Avoir le cafard pendant, je ne sais combien de temps et j’en meurs déjà !
Je vais passer des soirées horribles à me morfondre dans mon lit, le nez dégoulinant sur ma taie, en essayant de me persuader que je n’ai absolument pas besoin de Mr Ducon. À repenser à notre perpétuelle dispute qui me fend le cœur ; à cet éternel rabibochage que je ne veux absolument pas voir se réaliser. Eh oui ! Ça se passe toujours de cette façon, depuis des années dans notre couple. Mia ne cesse de me dire de le quitter une bonne fois pour toutes, qu’il n’est pas fait pour moi, mais… je suis faible.
Artham Kwisatch : Flash de soumise
Christian Lamant : L’essence du plaisir
Cornelia B. Ferrer : Transports en commun
Dionys Florès : Immersion
Emy Lie : Violette
Hannah Stazya : Soumise insoumise
Higor Jika : Les sept jours de Damien
Jean Danel : Madame
Jerk : La fautive
Johnny B : Tu m’appelleras Mademoiselle
Marie-Laure Vervaecke : Dix-sept minutes
Nell : L’Eden
Steff S. : Bois-moi jusqu’à la lie »
— Lulu, à quoi penses-tu ?
— Je ne peux pas te le dire !
— Pourquoi ?
— Ce serait gâcher la surprise de tout à l’heure.
— Je n’aime pas les surprises…
— Celle que je te prépare, tu l’apprécieras, crois-moi !
— Si tu le dis !
— Dis-moi, Lud, tu me crois quand je te dis que je t’aime ?
Je suis hésitante même si je sais très bien que c’est le cas et il ne se donnerait pas autant de mal pour moi si ça ne l’était pas. Je lui susurre en guise de réponse :
— Oui, pourquoi ?
— Hum, je ne suis pas convaincu à cause de cette hésitation, rétorque-t-il, sur le même ton.
— Je sais que tu m’aimes, Lulu. Je ne suis pas dupe à ce point et réagir comme tu l’as fait pour moi avec Nina me le prouve bien…
— C’est déjà mieux, me chuchote-t-il sans me lâcher des yeux, et toi ?
Cette fois sans incertitude, je lui réponds « oui ». Il se place sur le flanc droit et me dit :
— Et si je t’embrasse là ? demande-t-il en déposant un baiser sur ma tête. Tu m’aimes comment ?
— Un peu.
Il relève mon visage à l’aide de sa main vers lui et me dit de nouveau :
— Et là ?
Il passe sur mon front.
— Pareil.
— Là ?
Ensuite, sur mon nez.
— Toujours autant.
— Là ?
Puis, la bouche.
— Un peu plus.
— Hum, c’est déjà mieux et là ?
Il termine dans le cou.
— Passionnément !
Il me bascule sur le dos, mon cœur bat plus vite dans ma poitrine et je tremble.
— Et là ?
— Tiens, je n’ai pas remarqué en venant que la route était en si mauvais état… Mes pensées étaient trop concentrées sur une seule et même personne, cela m’apprendra à être obnubilée par lui…
Ne sachant pas où je suis, je ressors mon portable et réessaie d’appeler Ludwig, mais toujours rien, la tonalité laisse de nouveau la place au répondeur. J’envoie donc un message à Nina :
« Je me suis perdue en courant, je suis à bout de forces et j’ai faim, tu y crois, toi ? La chaleur m’a prise au dépourvu et je n’ai plus d’eau… Quelle honte ! »
Le trajet s’annonce plus difficile que je ne l’aurais cru, les courbatures se font déjà ressentir et je ne sais plus par quel endroit je suis arrivée.
— Bon allez, je tente à droite.
Me voici partie de ce côté, je ne me rappelle pas avoir vu autant d’hectares de nature sans baraquements… Moi et ma facilité à me repérer ne sommes pas de grandes copines en ce moment… Je fais demi-tour au bout de quelques kilomètres, car je suis sûre et certaine que ce n’est pas le bon chemin, grognant entre mes dents :
— Et Nina qui ne me répond pas non plus, elle doit être occupée avec Éden.
Je me retrouve de nouveau sur la route qui longe la forêt, je cours jusqu’à l’intersection concernée qui se trouve un peu plus loin, mais voilà que mon pied tape sur quelque chose de dur, je tombe et…
Jessica et Lana nous attendent devant la porte d’entrée, elles sont subjuguées par mon ensemble. Je n’ai droit qu’aux compliments de leur part, ce qui me rend joyeuse et confiante. Nous entrons dans la salle en avançant doucement, telles des princesses : tête haute, ventre rentré, fesses serrées et poitrine ressortie, en direction de la piste de danse. Pour le coup, je nous fais penser aux demi-sœurs de Cendrillon… Debout au cœur de la pièce, je cherche Ludwig, sans résultat. La musique s’adoucit pour finir en slow et, soudain, une personne derrière moi pose ses mains sur mes épaules. Ne me laissant pas le temps de me retourner, elle les glisse le long de mes bras s’arrêtant sur mes poignets. Sa bouche au niveau de mon oreille, il me dit :
— Salut, Ludvine, tu es resplendissante ce soir.
Tous s’activent autour de moi, je sens les va-et-vient dans ma chambre, alors que je suis toujours paralysé. Ils m’ordonnent tous de me réveiller, ce que je tente de faire, sans grande conviction. Mais qu’ai-je subi pour ne plus en avoir la capacité ?
Ma conscience se focalise sur les paroles d’une personne. Une femme. Elle me crie après, me demandant ce que je faisais dans le véhicule et pourquoi j’étais avec elle ?
De quoi parle-t-elle ?