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Vadim est sur le point de se mettre en colère. Et je sais pourquoi. La presse people et ses méfaits sont un sujet particulièrement sensible.

– Je vous pose la question sincèrement. J’attends simplement la réponse…

– Je suis… partagé. Je suis soulagé de ne plus porter ce secret, fier d’être officiellement en couple avec Alma, mais agacé par tout ça. Toutes ces conneries qu’ils se sentent obligés d’inventer pour exister. Pour vendre du papier. Et du rêve. Enfin, ce qu’ils en font. Je ne voulais pas t’imposer ça… lâche-t-il soudain, en se tournant vers moi.

– Je suis heureuse que tu l’aies fait… et prête à en assumer les conséquences, lui réponds-je en lui caressant la main.

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Quand je ressors enfin de cette pièce aux ondes étranges et que je croise le regard de Vadim, j’ai pourtant l’impression que tout est possible et qu’il le désire autant que moi, ce futur à deux. Que notre vie pourrait être plus belle qu’au cinéma…

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– Et si je ne suis pas à la hauteur ?

– C’est drôle, c’est exactement ce qu’il m’a dit vous concernant.

– Pardon ?

– Vous avez tous les deux l’impression de ne pas vous mériter. Pourtant, Vadim vient de vous prouver que c’est bien vous qu’il veut à ses côtés. Personne d’autre. Malgré vos failles. Il est temps que vous preniez conscience de tout ce que vous lui apportez, Alma. C’est tout ce qu’il n’a jamais eu : la stabilité, un amour inconditionnel…

– À vous entendre, tout est parfait… dis-je en lui coupant la parole.

– Vous avez vu ces photos ? lâche-t-elle soudain en désignant les magazines. Votre complicité, votre osmose crève les yeux. Et si vous tentiez simplement d’en profiter ?

– Dans ce cas, nous n’aurions pas besoin de vous consulter, Elizabeth… raillé-je sur un ton moqueur.

– Croyez-moi, rien ne me ferait plus plaisir…

– Vous avez du mal à nous supporter, c’est ça ? blagué-je.

– Non. Je vous trouve touchants, au contraire. Votre histoire est peu commune, elle n’est pas facile à cerner, mais ça vaut le coup d’essayer ! rit-elle doucement.

– Vous nous prédisez un avenir radieux ? dis-je sur un ton racoleur.

– Je suis psychologue, pas voyante… sourit-elle légèrement.

La vérité, c’est que vous n’en savez rien…

Et nous non plus…

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– Alma, explique-moi, j’ai besoin de savoir, dit-il d’une voix suave.

– C’est une période d’ombre, on va dire. Pendant toutes ces années, j’ai tenté de me focaliser sur ma carrière, j’ai essayé de me recréer une nouvelle vie. Différente de celle que j’avais eu avec toi. À l’opposé, même. Mais j’ai échoué sur toute la ligne,voilà pourquoi je ne m’en vante pas.

– Échoué ? Comment ça ? Vous en êtes tout de même arrivée là… me reprend le Dr Toujours-le-dernier-mot.

– Le boulot, c’est secondaire. C’est facile de s’y consacrer pour oublier tout le reste. Je crois que je n’ai pas vécu, j’ai survécu. À mon sens, ce sont des années perdues.

– Parce que ? insiste-t-elle.

– Parce que j’ai fait foirer la seule chose qui comptait à mes yeux ! J’ai quitté L.A. et le mec que j’aimais… et j’ai cru que j’allais en crever. Les années passaient, mais je restais la pauvre gamine influençable qui avait foutu sa vie en l’air par manque de courage. Douze ans ? Ça m’a paru un siècle ! Sans lui, la vie n’avait aucune saveur, j’errais sans but, je ressassais jour et nuit… grondé-je en sentant une larme couler sur ma joue.

La main de Vadim me caresse à nouveau la nuque. Avec plus d’intensité, cette fois.

– Et aujourd’hui encore, j’ai peur que tout s’arrête. Qu’il disparaisse à nouveau, qu’il réalise qu’il peut trouver mieux, moins torturée et moins emmerdeuse que moi. Je sais que j’ai un sale caractère, que je ne l’épargne pas toujours, mais c’est plus fort que moi. J’ai besoin qu’il m’accepte comme je suis, malgré l’erreur monumentale que j’ai faite il y a douze ans.

– Vous pensez qu’il ne vous a pas totalement pardonnée, en conclue la psy.

– Ça prend du temps… souffle Vadim, touché.

– Je sais. Ça serait trop facile, autrement… lui souris-je tristement.

– C’est bon d’entendre que je n’étais pas seul. Que pendant douze ans, tu n’as pas vraiment eu l’impression de vivre, d’exister. Que quelque chose, une part de toi, manquait. Parce que ce vide, cette sensation accablante d’aller nulle part tout en avançant, je l’ai vécue, moi aussi. Chaque jour qui passe, j’essaie de l’oublier. Et je vais y arriver… Parce que je t’aime. Parce que je ne sais pas faire autrement. Parce que, putain, je t’ai dans la peau !

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J’ai beau répondre en toute honnêteté, Vadim semble de plus en plus distant. Nous sommes arrivés dans ce cabinet plus amoureux que jamais, mais le courant est en train de s’inverser. Je commence à penser que c’était peut-être une erreur. Qu’au lieu de venir ici, nous aurions mieux fait de rester au lit. Et de continuer ce que nous avions commencé…

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