" 'If you want to go back, I won't blame you', he said. ' You can take the Cloak, I won't need it now.'
'Don't be stupid,' said Ron.
'We're coming,' said Hermione." [296]

" 'You can't !' said Hermione. 'After what McGonagall and Snape have said ? You'll be expelled !"
' SO WHAT ? Harry shouted. 'Don't you understand ? If Snape gets hold of the stone, Voldemort's coming back ! Haven't you heard what it was like when he was trying to take over ? There won't be any Hogwarts to get expelled from ! He'll flatten it, or turn it into a school for the Dark Arts ! Losing points doesn't matter any more, can't you see ? D'you think he'll leave you and you families alone if Gryffindor win the House Cup ? If I get caught before I can get to the stone, well, I'll have to go back to the Dursley and wait for Voldemort to find me there. It's only dying a bit later than I would have done, because I'm never going over to the Dark Side ! I'm going through that trapdoor and nothing you two say is going to stop me ! Voldemort killed my parents, remember ?" [292]

" Speaking quietly so that no one else would hear, Harry told the other two about Snape's sudden, sinister desire to be a Quidditch referee.
' Don't play', said Hermione at once.
' Say you're ill', said Ron.
' Pretend to break your leg', Hermione suggested.
' Really break your leg', said Ron."

" 'And you could ask your parents if they jnow who Flamel id', said Ron. 'It'd be safe to ask them.'
'Very safe, as they're both dentists', said Hermione. " [215]

"Everyone was eating the food that has been sent up. Hermione, however, stood alone by the door, waiting for them. There was a very embarrassed pause. Then, none of them looking at each other, they all said 'Thanks', and hurried off to get plates.
But from that moment on, Hermione Granger became their friend. There are some things you can't share without ending up liking each other, and knocking out a twelve-foot mountain troll is one of them. " [195]

"Jamais plus je n'aurai besoin de la lumière du jour si je reste à tes cotés " [Un soleil interdit / Richelle Mead]

"Père avait raison. A ne pas combattre les démons qui foulaient notre terre, nous en devenions à notre tour." [235]

"- Elle ne m'aimait pas, finis-je par rectifier.
Elle me manipulait. Et m'avait contraint à blesser tous ceux que j'aimais. Je sentis la haine éclater en moi; je voulais être le premier au rang de l'accusation contre Katherine.
Jusqu'à ce que je crois le regard de mon frère.
La tête entre les mains, il fixait le sol. A cet instant, la réalité me sauta aux yeux : Damon aimait Katherine. Il l'aimait malgré - à moins que ce ne sois en raison de - son coté obscur. En découvrant Katherine étendue par terre, attachée, de l'écume au bord des lèvres, j'avais ressenti un profond dégout. Mais l'amour que mon frère portait à Katherine transcendait tout, même un pareil tableau. Damon l'aimait au point d'accepter qu'elle soit un vampire, plutôt que de faire semblant qu'il n'en était rien. Et, pour être pleinement heureux, mon frère avait besoin d'elle. D'être avec elle. Je comprenais maintenant. Pour sauver Damon, il fallait que je sauve Katherine."
[223-224]

" Et de cette vérité naîtra l'amour" [203]

"Aux premiers rayons du jour leurs langue se délièrent; avec le soleil, la gaieté revient : c'est comme à la veille d'un combat, le coeur battait, les yeux riaient, on sentait que la vie qu'on allait peut-être quitter était au bout du compte une bonne chose."

"Dites moi, où trouverez vous un amour pareil au mien, un amour que ni le temps, ni l'absence, ni le désespoir, ne peuvent éteindre; un amour qui se contente d'un ruban égaré, d'un regard perdu, d'une parole échappée ?"

" Je sais que j'ai été un fou, un insensé de croire que la neige s'animerait, que le marbre s’échaufferait; mais que voulez vous, quand on aime, on croit facilement à l'amour "

"Je vais me faire prendre à mon tour dans la souricière, et malheur aux chats qui se frotteront à pareille souris !" (123).

"J'y tiens ridiculement, à ma tête, attendu qu'elle semble aller assez correctement à mes épaules." (61).

"Une rencontre inattendue avec la beauté rend un homme heureux, insouciant et insensé"

"Sa maladie s'était installée dans son corps comme un vagabond haineux qui rode dans une maison, et prend soin de ne jamais se faire voir, mais laisse partout des signes déconcertants de sa présence."

"Je me disais qu'il était devenu fou.
Et c'était le cas : fou d'angoisse à l'idée que son fils unique et bien aimé était aussi mal préparé à affronter les périls de l'existence que n'importe quel jeune garçon au seuil de l'âge adulte, fou d'avoir découvert avec stupeur qu'un petit garçon grandit, en âge et en taille, qu'il se met à éclipser ses parents, et qu'à ce moment là on ne peut pas le garder pour soi, qu'il faut le livrer au monde."

[Indignation - Philip Roth]

"J'étais tombé amoureux d'une fille qui, adolescente, avait été alcoolique, qui sortait d'un asile psychiatrique, qui avait manqué de se suicider avec une lame de rasoir, qui était la fille de parents divorcés, et qui pour couronner le tout, était une goy. J'étais tombé amoureux -ou tombé amoureux de la folie de tomber amoureux- comme par hasard de la fille avec qui mon père avait dû m'imaginer au lit ce premier soir où il m'avait empêché de rentrer."

""C'est que je suis si heureux..."
Je dus m'interrompre un instant pour retrouver ma voix et me remettre d'avoir été réduit par ses paroles à l'état de petite créature qui n'est rien d'autre qu'un perpétuel besoin de nourriture."

"Sauras-tu résister à des cris hystériques, si les choses en arrivent là ? Sauras-tu résister à des supplications désespérées ? Sauras-tu détourner les yeux lorsque quelqu'un qui souffre te suppliera encore et encore de lui donner ce que tu lui refuses ? Oui, à un père tu as pu dire : "ça ne te regarde pas, laisse moi tranquille !" Mais auras-tu la force qu'il faut pour résister à une femme ? Parce que tu as aussi une conscience. Cette conscience, je suis fière que l'aies, mais elle peut se retourner contre toi. Tu as une conscience, tu as de la compassion, et tu as en toi, aussi, de la douceur. Alors dis moi : sauras-tu faire ce genre de chose qui s'impose sans doute avec une fille comme elle ? Parce que la faiblesse des autres peut vous détruire tout autant que leur force. Les gens faibles ne sont pas inoffensifs. Leur faiblesse peut justement être leur force. Une personne aussi instable est un danger pour toi, Markie, c'est un piège."

Quelle importance que l'enfant l'appelle maman ou papa ? Ce ne sont que des mots franchissant les lèvres, alors que l'amour est dans le coeur, et seul compte l'amour.

" Pourquoi n'aime-t-on pas les hommes qui restent et vous dispensent de subir les atroces souffrances de l'abandon brutal ? Pourquoi a-t-on besoin de sublimes douleurs pour sceller les grandes histoires d'amour ? Pourquoi ne retient-on de l'amour que les moments de torture fulgurante ?"

" Pourquoi n'aime-t-on pas les hommes qui restent et vous dispensent de subir les atroces souffrances de l'abandon brutal ? Pourquoi a-t-on besoin de sublimes douleurs pour sceller les grandes histoires d'amour ? Pourquoi ne retient-on de l'amour que les moments de torture fulgurante ?"

"Elle disait aussi : "La souffrance, c'est magnifique ...c'est magnifique quand le mal est passé parce qu'on apprend, parce qu'on comprend, parce qu'on peut se mettre à la place de l'autre". Et je la détestais."

"Ecrire ne sert à rien, qu'à s'épuiser sur de la roche; écrire c'est perdre des morceaux, c'est comprendre de trop près qu'on va mourir. De toutes façon les explications n'expliquent rien du tout, elles jettent de la poudre aux yeux, elles ne font que courir vers un point final.
Cette lettre est mon cadavre, déjà, elle pourrit, elle exhale ses gaz. J'ai commencé à l'écrire le lendemain de mon avortement, il y a un mois.
Aujourd'hui, ça fait exactement un an qu'on s'est rencontrés.
Demain, j'aurais trente ans."

[205]

" Mathématiquement démoniaque.
Qu'est-ce qui est équitable dans un monde
qu'on a fendu en deux
comme s'il pouvait y avoir
une moitié pour moi
une moitié pour toi
qu'est-ce qui est juste quand
il ne reste rien
à partager
qu'est-ce qui est notre quand
c'est à moi d'endurer ta souffrance
cette triste mathématique est mienne
ce triste chemin est mien
soustrayez disent-ils
ne pleurez pas
retournez au bureau
essayez
oubliez l'addition
multipliez
et je réponds
voilà pourquoi
les restes
détestent
les divisions."

[Léna - 544/545]